Va Et Vient Beckett

posait de savoir dans quelle mesure et à quel prix un tel silence était possible. C'est pour se mesurer avec cette question que Flaubert a écrit : il n'a parlé que pour apprendre si se taire était possible. C'est une semblable préoccupation qui, chez Beckett, régit et fait parler le narrateur de l'Innommable : « En somme : vais-je pouvoir parler de moi, de cet endroit [...] ? vais-je jamais pouvoir me taire ? y a-t-il un rapport entre ces deux questions ? On aime les enjeux. En voilà plusieurs, peut-être

lire : 1) Théâtre et société, élément d’approche : 1 ou 2 séances Ervin Goffman et jean Duvignaud. 2) Théâtre et politique : - spectacle et spectateur (guy debord+ extrait de Jacques rancières) * théâtrocratie (comment le théâtre vient participer à un phénomène démocratique) = (texte de Georges Balandier … tiré du livre le pouvoir sur scène). * 3) quel théâtre pour le présent ? ( extrait de l’ouvrage de Hans-Thies Lehmmann) 4) Vertues et paradoxes du théâtre critique :

plus vite, vous allez doubler. Peut-être même quadrupler » afin de produire davantage, puis trois pages plus tard, à la page 23, être contraint de baisser le rythme de production lorsque l’ouvrier A annonce « Au secours Monsieur Boucot! Le téléphone vient d’annoncer que l’étranger trouve qu’on fabrique trop. On risque de plus pouvoir vendre ! ». Ralentir le rythme de travail afin de rétablir la norme semblerait être une réaction logique, mais Novarina se moque ici davantage de l’incohérence patronale

ralenti prend alors une autre dimension, et l’acteur qui avance ne fait pas dix mètres mais une traversée du temps, comme s’il venait du fond des âges. Un moment de captation de la vie qui est infinitésimal par rapport à l’infini de l’univers. Quand Beckett écrit, par exemple, En attendant Godot ou Fin de partie, il n’y a presque pas de temps, une continuité, une véritable compression de l’infini dans ce qu’il a de plus insaisissable. Les personnages sont alors comme enfermés dans un temps qui leur échappe

comme si le Vieux Monsieur répondait à Jean : JEAN - ... vous n'avez aucune logique, LE VIEUX MONSIEUR - C'est très beau la logique. Enfin, le dialogue concernant les syllogismes se poursuit (l.45 à 49). 2. Le jeu scénique Un jeu scénique vient souligner cette interférence entre les deux couples, comme le signifient les didascalies (" un bras de Jean heurte... le bras du Logicien "). Il est notable que c'est Jean qui entre, physiquement donc ostensiblement, en contact avec le Vieux Monsieur

exagéré, et son repéréables grâce aux didascalies : comme dans Le Tartuffe de Molière : « Il veut lui donner un soufflet et il la manque » Le comique de geste peut aussi s’exprimer en restant immobile comma dans « En attendant Godot » de Samuel Becket « ils écoutent, grotesquement figés ». On y trouve aussi le comique de mot qui est

fantasme. Écrivains = anticonformistes- abordent la réalité = +suggestive que les écrivains du romantisme. Leur point de vue= homme se définit moins par l’argent et le pouvoir que par ses chimères ou ses hantises. Contexte politique et social : va-et-vient constitutionnel entre la monarchie, la république et l’empire. Plusieurs crises politiques troublent les consciences. Les différents partis se succèdent au pouvoir sans arriver à s’y maintenir. L’idée chère aux réalistes, que l’humanité progresse

désignait l'action d'une pièce : agôn, signifiait aussi le « jeu », le « concours », la « lutte », le combat » ; ce terme marquait clairement que le conflit, ainsi que sa concrétisation l'affrontement - sont primordiaux au théâtre. Pascal, au XVIIe siècle, va dans le même sens quand il affirme : « Les scènes contentes » (là où les personnages sont en harmonie) « ne valent rien ».Le texte théâtral exploite une gamme de conflits et d'affrontements très large par la diversité des forces en présence, des enjeux

Besançon. → Bientôt, avec quelques élèves du conservatoire, il fonde une compagnie théâtrale amateur, le Théâtre de la Roulotte (nom qui rend hommage à Jean Vilar). Il y est à la fois comédien, metteur en scène et auteur. Il joue des pièces de Beckett ou Goldoni mais aussi ses premiers textes. Parallèlement il travaille à un mémoire universitaire sur le thème « Théâtre et pouvoir en Occident ». → Quelques années plus tard, il abandonne l’université pour se consacrer entièrement au théâtre :

sentiments : « masses provinciales, prussiennes et imbéciles et sans goût et sans amour pour l’art ». La conjonction de coordination « et » se retrouve à plusieurs reprises, Madame Tschissik dresse un portrait péjoratif du public, on a l’impression qu’il ne va pas s’arrêter et qu’elle a encore de nombreuses critiques à partager sur eux. Elle indique également sa vision du travail d’acteur : « le comique est affaire de volonté […] c’est un métier, […] une manière comme une autre d’exercer notre art. ». Elle