Une Charonne Baudelaire

les roses de la vie de Pierre de Ronsard p. 2 A la marquise de Pierre Corneille p. 3 A Juana d’Alfred de Musset p. 4 Demain dès l’aube de Victor Hugo p. 6 Remords Posthume de Charles Baudelaire p. 7 Don Juan aux enfers de Charles Baudelaire p. 8 Après trois ans de Paul Verlaine p. 9 Epitaphe de Renée Vivien p. 10 Croisade d’Annie Marie Flageul p. 11 Execution de Sybille Rembard p. 12 Conclusion

Les fleurs du Mal a su renouveler le lyrisme en y introduisant de la modernité. Ce recueil est connu pour être l’œuvre principale de Baudelaire. En Juillet 1857, le ministre de l’intérieur poursuit l’auteur et de l’éditeur de ce recueil. Le 20 août, Baudelaire et son éditeur sont condamnés et six poèmes des Fleurs du Mal doivent être supprimés. Grâce à cela, Baudelaire devient célèbre. Ces poèmes sont répartis en 5 sections comportant respectivement 77, 12, 3, 5 et 3 poèmes. Les 5 sections initiales

Reuilly–Diderot Les Gobelins Saint-Jacques Philippe Auguste* Maraîchers Avron Rue des Boulets Quai de la Rapée Censier Daubenton* Denfert Rochereau* Mouton Duvernet Pernety Convention Porte de Versailles Raspail Charonne Ledru-Rollin* Faidherbe Chaligny Place Monge Port-Royal Gaîté Vaugirard* Georges Brassens Vavin Voltaire* Gare de Lyon 3 Père Lachaise Saint-Ambroise Bréguet Sabin Tournan Pelleport Gambetta*

accompagnés de musique. Ce poème raconte la peine d’amour de l’écrivain, la passion qu’il a pour sa bien-aimée, mais également le plaisir qu’il éprouve dans la souffrance de l’Amour. Cette antithèse nous ramène au recueil LES FLEURS DU MAL de Baudelaire ; « extraire le beau du mal ». V. Rondeau, Guillaume de Machaut. Faites mon cuer tout à cop morir Très douce dame, en lieu de guerredon Puis que de rien mal volés resjoir Faites mon cuer tout à cop morir Car il vaut mieus assez

devant moi croasse, Une ombre offusque mes regards, Deux belettes et deux renards Traversent l'endroit où je passe :Les pieds faillent à mon cheval, Mon laquais tombe du haut mal, J'entends craqueter le tonnerre, Un esprit se présente à moi, J'ois Charon qui m'appelle à soi, Je vois le centre de la terre. Ce ruisseau remonte en sa source, Un bœuf gravit sur un clocher, Le sang coule de ce rocher, Un aspic s'accouple d'une ourse, Sur le haut d'une vieille tour Un serpent déchire un vautour, Le feu

 Dns de français : Anthologie sur les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire A) Comprendre le titre comme signe de l’écartèlement de Baudelaire. 1) A la recherche de l’idéal. Question : dans votre dossier vous citerez et recopierez 3 poèmes avec étude de 2exemples pour chacun montrant la dualité de la condition de la poète. Elévation : Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, de bois, des nuages, des mers Par-delà le soleil, par-delà les éthers, Par-delà

Chapitre III La poésie du symbolisme influencée par la mythologie grecque 3.1 La poésie du symbolisme La poésie du symbolisme, courant littéraire du dix-neuvième siècle, apparaît pour la première fois dans un texte du précurseur Charles Baudelaire, dans les fleurs du Mal. Un article, intitulé le Manifeste du Symbolisme. Cependant, même après cette parution, la définititon du symbolisme reste incertaine, car plusieurs poètes interprète ce courant à leur manière. Mais il prend une dimension

devant moi croasse, Une ombre offusque mes regards, Deux belettes et deux renards Traversent l'endroit où je passe : Les pieds faillent à mon cheval, Mon laquais tombe du haut mal, J'entends craqueter le tonnerre, Un esprit se présente à moi, J'ois Charon qui m'appelle à soi, Je vois le centre de la terre. Ce ruisseau remonte en sa source, Un boeuf gravit sur un clocher, Le sang coule de ce rocher, Un aspic s'accouple d'une ourse, Sur le haut d'une vieille tour Un serpent déchire un vautour, Le feu

Rapière (presque familier) : une épée longue et effilée (privilège des nobles) Obole  : don Perfide  : déloyal Don Juan aux enfers (Baudelaire) Q uand Don Juan descendit vers l'onde souterraine Et lorsqu'il eut donné son obole à Charon, Un sombre mendiant, l'oeil fier comme Antisthène, D'un bras vengeur et fort saisit chaque aviron. M ontrant leurs seins pendants et leurs robes ouvertes, Des femmes se

vous combattez sans pitié ni remords, Tellement vous aimez le carnage et la mort, O lutteurs éternels, O frères implacables! Don Juan aux enfers Quand don Juan descendit vers l'onde souterraine Et lorsqu'il eut donné son obole à Charon, Un sombre mendiant, l'oeil fier comme Antisthène, D'un bras vengeur et fort saisit chaque aviron. Montrant leurs seins pendants et leurs robes ouvertes, Des femmes se tordaient sous le noir firmament, Et comme un grand troupeau de victimes