Une Charogne Victor Hugo

sujet en « beau ». Victor Hugo, dans « Demain dès l’aube », a réussi a parler de la mort de sa fille Léopoldine belle, grace à cette beauté de vers. Ou encore on pourrait évoquer « La mer est plus belle » de Paul Verlaine qui nous permet de nous transporter dans une autre dimension. Alors on peut établir clairement que la beauté est une source évidente d’inspiration pour le poète. Au même titre, la laideur est aussi une source d’inspiration comme le démontre clairement « Une charogne » de Baudelaire

romantisme, tourné vers leclassicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l'œuvre de son contemporain Victor Hugo (Baudelaire s'ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblât trop à une plaquette…), mais qu'il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs du mal. Les trois femmes qui ont inspiré Baudelaire : Jeanne Duval, la mulâtresse peinte par

lyrique est un moyen privilégié de l’expression du « moi ». Les auteurs, par leurs écrits, parviennent à exprimer leurs sentiments personnels premièrement grâce à leurs émotions amoureuses. Le poème lyrique « Elle était déchaussée » écrit en 1866 par Victor Hugo en est une première  preuve. Dans cet écrit, l’auteur, interne, nous décrit amoureusement les actes et le physique d’une jeune fille proche d’une rivière. Cette dernière à l’air d’être chez elle dans la nature, elle apparaît comme enfoncée dans

première, l'amour, la guerre et la nature ; des thèmes qui, au cours de l'histoire de la poésie, n'ont de cesse de resurgir. La laideur a-t-elle dans ce sens, sa place dans la création poétique ? Baudelaire, pourtant attaché au thème du laid (une Charogne) plante dans "ses fleurs maladives" de la beauté. Si une part importante des oeuvres poétiques est dictée par la contemplation du Beau, une autre, non moins négligeable, tire son essence de la laideur au point de remettre en perspective la nature

misérable Il commence alors à composer plusieurs poèmes des Fleurs du mal. Critique d'art et journaliste, il défend en Delacroix le représentant du romantisme en peinture, mais aussi Balzac Plus tard, il partage la haine de Gustave Flaubert et de Victor Hugo pour Napoléon III, mais sans s'engager outre mesure dans son uvre bbbbbb Les Fleurs du mal paraissent en 1857 à 500 exemplaires. Le recueil sera poursuivi en 1857 pour « offense à la morale religieuse » et « outrage à la morale publique et aux

corpus est composé de 3 textes qui ont comme thématique commune, une vision poétique de ce qui nous semble habituellement laid. Le texte A « Une charogne » est extrait du recueil Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire (1861) ce poème est un quatrain tout comme le texte C « J'aime l'araignée ». Ce poème est tiré du live Les Contemplations de Victor Hugo écrit en 1856. Le texte B est un sonnet « Le Crapaud » (1873) du recueil Les Amours jaunes de Tristan Corbière. A la lecture de ces poèmes nous pouvons

personnels, grâce au registre lyrique. Elle permet au poète de mettre des mots sur ce qu'il a vécu et sur ce qu'il vit au quotidien, ainsi que d'exprimer de façon plus ou moins imagée ce qu'il ressent. Notamment « Vieille chanson du jeune temps » où Victor Hugo nous narre un passage de jeunesse ou « A une passante », Baudelaire nous raconte la façon dont il a atteint l'idéal en l'espace de quelques instants. Certains auteurs trouvent en la poésie le moyen de jouer sur le langage, de s'inspire d'une chose

sensibilité exacerbée qu’une description clinique ne peut qu’horrifier. Il lui faut magnifier, amplifier même le détail afin de marquer l’imagination et faire comprendre aux personnes toute l’importance de son ressenti.. Charles Baudelaire dans «Une charogne » exprime ainsi la réalité dans des termes très poétiques : « Et pourtant vous serez semblable à cette ordure, A cette horrible infection, Etoile de mes yeux, soleil de ma nature, Vous, mon ange et ma passion Oui ! telle vous serez, ô la

poétiques comme l’amour, la mort, la solitude, l’angoisse existentielle, la nature ou la rêverie. En effet la poésie a su faire entrer la modernité dans le champ poétique y compris dans ses aspects les plus surprenants ou les plus prosaïques (« Une charogne » chez Baudelaire, la ville industrielle chez Verhaeren et le quotidien trivial chez Verlaine dans ces vers de Cythère, dans Les fêtes galantes, « l’Amour comblant tout, hormis / La faim, sorbets et confitures / Nous préservent des courbatures »…)

souffrance, fait de souffrir, de ressentir une douleur physique ou morale inspire, est au coeur de la poésie. De nombreux auteurs tels que Pindare poète grec antique, le poète Italien Dante du 12 éme siécle , ainsi que le célébre poéte français du 19ème Victor Hugo, furent inspirer par la souffrance. C'est ce qu'illustre Appolinaire , dans son poéme tristesse d'une étoile, en effet il déclare : " et je porte avec moi cette ardente souffrance". On peut alors s'interroger plus généralement si le poète s'inspire