Une Charogne Victor Hugo

n’étaient ordonnés qu’à l’usage de vie, Fait des bourreaux, valets de votre tyrannie?” L’Air encore une fois  contre eux se troublera Justice au juge saint, trouble, demandera, Disant: “ Pourquoi, tyrans et furieuses bêtes, M’empoisonnâtes-vous de charognes, de pestes, Des corps de vos meurtris? --Pourquoi diront les Eaux Changeâtes-vous en sang l’argent de nos ruisseaux?” Les Monts, qui ont ridé le front à vos supplices: “Pourquoi  nous avez-vous rendu vos précipices? -Pourquoi nous avez-vous, diront

artistes à travers les âges. Outre les poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté de l'horreur (Une charogne). Son ouvrage a eu une publication difficile tout d'abord une première publication de dix-huit poèmes le 1er juin 1855 dans La Revue des Deux Mondes. Le 4 février 1857, Baudelaire remet son manuscrit à l'éditeur Auguste Poulet-Malassis. Le 20 avril

de romantisme, tourné vers leclassicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l'œuvre de son contemporain Victor Hugo (Baudelaire s'ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblât trop à une plaquette…), mais qu'il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs du mal. Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache

Lamartine, en 1820, aux Contemplations de Victor Hugo en 1856. Ce mouvement esthétique européen fait une place toute particulière au lyrisme et à l’effusion du moi avec un goût marqué pour la mélancolie : les poètes vont donc exprimer leur mal de vivre et leurs souffrances affectives en méditant sur la mort, sur Dieu, sur l’amour et la fuite du temps, sur la nature et sur la gloire, et au-delà de ces thèmes lyriques traditionnels sur la fonction du poète (Hugo) et sur une perception plus originale du

mon pays… », Hugo, les Châtiments, II, 5), les figures d’opposition comme le chiasme ou l’oxymore (« le soleil noir de la Mélancolie » Nerval), les ruptures de construction comme l’ellipse ou l’anacoluthe (« Exilé sur le sol au milieu des huées, /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher », Baudelaire l’Albatros) et bien sûr les figures de substitution comme la comparaison et la métaphore, (de Ronsard et Du Bellay à Poésie Jacques Prévert ou Eugène Guillevic en passant par Hugo, Apollinaire,

les âges (Les Phares[3]). Outre les poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté de l'horreur (Une charogne). Charles Baudelaire naît au n°17 de la rue Hautefeuille à Paris. Sa mère, Caroline Archenbaut-Defayis (Dufaÿs ou Dufays, par corruption) a vingt-sept ans. Son père, Joseph-François Baudelaire, né en 1759 à La Neuville-au-Pont[4], en Champagne

plus. L'homosexualité n'est pas un délit sous le Second Empire mais son apologie choque néanmoins la morale religieuse des élites catholiques. Le 30 août, Victor Hugo écrit à Baudelaire « Vos Fleurs du mal rayonnent et éblouissent comme des étoiles », et pour le féliciter d’avoir été condamné par la justice de Napoléon III, en 1859, Victor Hugo écrira que l’ouvrage apporte « un frisson nouveau » à la littérature. Le 6 novembre, Baudelaire écrit à l’impératrice : « Je dois dire que j’ai été traité

mon pays… », Victor Hugo, les Châtiments, II, 5), les figures d’opposition comme le chiasme ou l’oxymore (« le soleil noir de la Mélancolie » Gérard de Nerval), les ruptures de construction comme l’ellipse ou l’anacoluthe (« Exilé sur le sol au milieu des huées, /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher », Baudelaire l’Albatros) et bien sûr les figures de substitution comme la comparaison et la métaphore, (de Ronsard et Du Bellay à Jacques Prévert ou Eugène Guillevic en passant par Hugo, Apollinaire

mais sont pour-soi (subjectif). Dans son texte, le public anglais n’a ni admiration, ni plaisir à voir une pièce de théâtre française qui avait été bien accueilli en France. Cela les ennuie car ils n’ont pas les mêmes principes esthétiques. Victor Hugo va adopter ces principes et créer le drame (mélange de comique et de tragique). Ainsi cette relativité du goût permet de comprendre cette hétérogénéité du plaisir. Le goût au 19ème siècle Les grands peintres : Géricault (Radeau de la Méduse :

au commun des mortels comme le démontrent les termes « force surhumaine », « suprême savant », et la phrase « (…) il a cultivé son âme, déjà riche, plus qu’aucun ! » employés par Rimbaud dans la lettre dite du voyant. Dans « La fonction du poète », Hugo parle du poète comme « L’homme des utopies, les pieds ici, les yeux ailleurs », qui « voit quand les peuples végètent », « lui seul a le front éclairé ».Il le différencie de « faux poètes » Pour Baudelaire, il est un « messager du divin », « médiateur