Une Charogne Figure érotique

............................................................................ 5  4. Étudier une section du recueil ........................................................................................................... 5  5. Analyser la figure du poète .................................................................................................................. 7  6. Étudier les images de la femme et de l’amour ...................................................................

à la poésie et aux poètes en exprimant un credo épicurien. Comment le poète exprime-t-il cet hommage? Nous répondrons à cette question en étudiant tout d'abord la composition et la progression du poème, marqué par une temporalité absente, puis la figure de l'Artiste, enfin la célébration de la poésie. I/ Composition et progression du poème Ce poème est un sonnet d'alexandrins. Il est composé de 2 quatrains et deux tercets (les quatrains s'opposent aux tercets, c'est une règle). L'évocation par

Couture-sur-Loir en Vendômois et mort le 28 décembre 1585 au Prieuré de Saint-Cosme en Touraine, est un des poètes français les plus importants du XVIe siècle.« Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard, adepte de l’épicurisme, est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance. Auteur d’une œuvre vaste qui, en plus de trente ans, a touché aussi bien la poésie engagée et « officielle » dans le contexte des guerres de religions avec les Hymnes et les Discours (1555-1564)

et beauté amorale, au-delà du bien et du mal, au-delà surtout du beau et du laid. Aussi ce poème contribue-t-il à sa manière -satirique- au geste d’« alchimie poétique » consistant à transformer la « boue » en « or ». Comme le poème charogne de Baudelaire.1) « baignoire » // « cercueil » : compa. qui rapproche la « baignoire » dont sort la femme d’un « cercueil ». elle fait écho au coquillage dont sort Vénus, chez Botticelli par exemple, dans la tradit° picturale qui représente

« l’Horreur » v14, « Meurtre » = jalousie, crime passionnel, « orgueilleux » v16 (=péché)· opposition CL de la beauté et de l’amour (« bijoux v14, charmant v14, chères v15, amoureusement v16 »)· mention religion : « Bénissons » v18· le poète brûle au sens figuré d’amour et de passion : métaphore « chandelle » v17 + CL feu « crépite, flambe, flambeau v17 »· beauté directement associée à la mort : métaphore « tombeau » v203.· reprend la forme de la 1ère strophe : questionnement enfers/paradis, prêt à pactiser

Poison) conserve un goût inoubliable.2) L’odorat : c’est la notion sensorielle la plus présente dans la poésie de « l’olfactif » qu’a mis Baudelaire dans son recueil : odeur de la terre après l’orage (« Hymne à la beauté »),puanteur du cadavre (« Une charogne »), vapeurs d’encensoir (« La Muse vénale »,« Harmonie du soir »), ivresse des senteurs exotiques (« La Chevelure »), « âcre odeur du temps, poudreuse et noire » (« Le Flacon »), le parfum de la femme glorifiée en mainte spoésies car le désir, «

Le “je” poétique est présent dans le titre et dans le poème sous la forme du pronom “je” et  de det possessifs.Ce “je” poétique éoque la figure du poète­marcheur, libre de toute  contrainte dans la nature.le titre évoque la liberté : le terme “bohème” renvoie au bohémiens  (nomades vivant dans une roulotte), une forme de liberté hors la société.   Le poète ici est assimilé à la figure du voyageur voire du vagabond (voir le vocabulaire du  dénuement “crevées” “unique” “trou”, “blessé”...)  ON retrouve le voc

classicisme qui est un retour au religieux et à la vision négative de l’humain. Eclairage du texte Agrippa d’Aubigné : C’est un poète passionné et surtout protestant. Il a vécu à la Rochelle car c’est une ville protestante. Il utilise beaucoup de figure de style notamment l’antithèse et l’hyperbole car elles révèlent le baroque. C’est un style assez violent. Il y démontre les guerres de religion ainsi que le catholicisme. Il démontre la violence de l’époque. Eclairage du texte de Boileau : C’est

l'épilogue de son recueil : "Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or". Tous les sujets les plus vils — tel est bien le sens de "boue" — sont alors possibles. Le cadavre d'un animal en décomposition peut devenir, sous la plume du poète dans "Une Charogne" une "carcasse superbe ". Les "petites vieilles", les "aveugles", "Satan" peuvent aussi devenir objets poétiques. Les sentiments les plus malsains ne sont pas non plus exclus : sadisme ou masochisme, complaisance dans la douleur, éloge des voleurs

intimes et cachés, son désir érotique et sa passion amoureuse : Quand je la croise, ça me retourne, elle me vide par les pieds, me verse tout le sang dans mon visage, je suis timide comme un coquelicot. Je la croise rouge luisant à la face et j’espère qu’on me jette un seau de glace à la figure, […], qu’on m’éteigne cette prise de sang. Rien à faire, je mouille aux plis, je trempe ma chemise du matin et le dos collé dans la gène […] Je lui offre mon sang dans ma figure comme un bouquet de pivoines