Une Charogne Beau Et Laid

parnasse (1850) Rejette la dimension politique du romantisme, défend l’autonomie de la poésie : « l’art pour l’art ». Théophile Gautier. Provocation aux bourgeois matérialistes. Contre le romantisme et l’épanchement lyrique. Tout ce qui est utile est laid. Le poème doit tirer sa beauté d’une réussite technique indépendante de la vie du poète. * Travail sur la rime variété, originalité des figures de style. Parfaite adéquation du langage et de la pensée. * Poète = sculpteur, artisan du vers

représente surtout le terrain de chasse du poète qui profite du lieu pour en faire son tableau sublimé. La laideur occupe également une place importance dans ces œuvres, elle compose un axe majoritaire dans tous ces écrits. Ainsi tout devient beau ou tout redevient laid. C’est ainsi que nait l’esthétique baudelairienne : Charles Baudelaire inscrit alors son gout pour le bizarre et l’artificiel. La nature ainsi que la femme doivent se transformer et se parer pour que la beauté se crée. Son opposition avec

Le dernier vers ramène le lecteur à relire la poème, singularité qu’il faut revoir à la loupe « L’auteur demande au lecteur de s’attacher de façon plus précise au corps de la femme » il veut qu’on voie beauté particulière, toujours passer le beau par le laid. Cette laideur qui nous offre à voir il faut la transcender il créer la beauté par l’évocation poétique.2° tercet : surenchère dans la provocation Ces trois vers sont la chute du sonnet, on retrouve un contraste accentué et provoquant de la vénus

de la vieillesse. L’antithèse du v. 2 (« horreur / enchantements ») surprend le lecteur : comment l’horreur pourrait- elle nous enchanter. → l’esthétique baudelairienne de la laideur se dessine ici, la ville est un lieu d’alchimie ou le laid se transforme en beau. Le poète se place en position d’observateur dans la ville (« je guette » v.3) et semble même particulièrement attentif à ses attraits : le verbe « guetter » suggère son impatience. Le présent de l’indicatif ici est un présent de narration

le mot, on peut associer les mots librement ➢ La césure permet aussi à mettre en valeur des mots et ne pas correspondre a la syntaxe connue les enjambements, les contre-rejet EXEMPLE : L’albatros de Baudelaire → « Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! » . Une césure au « lui », décroché qui met en valeur la chute du poète oiseau. II. Une poésie engagée a. Poème toujours dans un mouvement ou une esthétique ➢ Le poème s’inscrit toujours dans un mouvement ou une esthétique pour

beauté cacher derriere des apparence banal voir laides. Le nom de son recueil est symbolique puisque ses poeme sont comme des fleurs qu'il essaie de faire pousser malgré le mal. Dans le poème une Charogne, Baudelaire croise une charogne lors d'une promenade avec son amante Prob : Nous verrons comment baudelaire sauve la beauté de la mort qui la décompose. Plan : vers 1 à 4 : Un souvenir d'été ambivalent vers 4 à 8 : La persognification de la charogne en femme aimé vers 9 à 13 : L'alchimie poètique

d'attente, on ne sait pas de suite que l'on va parler d’enfant, en effet, dans le premier paragraphe, le sujet est inversé et dans le second, le poète emploie un présentatif : « il y avait » (l.9). De nouveau la beauté de l'enfant riche «joli» (l.1), «beau et frais» (l.2) « coquetterie» (l.3) s'oppose aux termes péjoratifs désignant l'enfant pauvre «sale», «marmots-parias» (l.10), «souillon» (l.16). L'emploi du superlatif à la ligne 3 «si pleins de coquetterie» révèle une osmose entre le milieu et son

n’est pas assez hardie. Mais parmi les chacals, les panthères, les lices, Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents, Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants, Dans la ménagerie infâme de nos vices, Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde ! Quoiqu’il ne pousse ni grands gestes ni grands cris, Il ferait volontiers de la terre un débris Et dans un bâillement avalerait le monde ; C’est l’Ennui ! — l’œil chargé d’un pleur involontaire, Il rêve d’échafauds

ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d’eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! L’un agace son bec avec un brûle-gueule, L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ! Le Poëte est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de

de Charles Baudelaire 1. « Au lecteur » (extraits) 2. « Correspondances » 3. « Une Charogne » (extraits) B. Le parcours. Alchimie poétique : La boue et l’or 4. Aragon, « C », Les Yeux d’Elsa (1942) 5. Francis Ponge, « l’huitre », Le Parti pris des choses (1942)
 C. Lectures cursives