Un Tableau Ne Vit Que Par Celui Qui Le Regarde

efforts du duc pour s’infiltrer : un amant audacieux (début l.1 à « pour voir ce que faisait Mme de Clèves » l.7) > scène en mouvement 2. La vision d’une scène d’intimité sensuelle : un amant voyeur (l.7 « Il vit qu’elle était seule » à la fin du paragraphe) > tableau statique 3. L’intensité de la passion du duc après cet aveu d’amour silencieux : un amant comblé (dernier paragraphe l.20 à 24) > commentaire du narrateur– Explication linéaire [8 points] –L es

princesse de Clèves, désespérée, s’est retirée, loin de la cour, à Coulommiers, en espérant se détacher de son amour. Toutefois, il n’en est rien, comme peut l’observer le duc de Nemours, caché dans le jardin, à côté du cabinet de Mme de Clèves. Il regarde avec passion la princesse penchée sur son propre portrait. Ce passage mêle désir des sens, désir du pouvoir et désir de savoir chez le duc de Nemours. On sait depuis l’aveu à son mari que la princesse n’est pas maîtresse de ses sentiments

La princesse de Clèves, commentaire de la scène des rubans Il vit beaucoup de lumières dans le cabinet ; toutes les fenêtres en étaient ouvertes et, en se glissant le long des palissades, il s’en approcha avec un trouble et une émotion qu’il est aisé de se représenter. Il se rangea derrière une des fenêtres, qui servaient de porte, pour voir ce que faisait Mme de Clèves. Il vit qu’elle était seule ; mais il la vit d’une si admirable beauté qu’à peine fut-il maître du transport que lui donna cette

intimité montre la passion entre ses deux personnages qui était caché par les règles de la bienséance. La scène va devenir dramatique car Monsieur de Nemours ignorant lui même qu'il est observé par un domestique de monsieur de Clèves va causé la mort de celui ci sur un quiproquo (M. de Clèves pense que le duc de Nemours a passer la nuit avec sa femme). Au cour de notre analyse, nous allons nous demander en quoi ce passage une réflexion sur les passions humaines. Pour apporter de éléments de réponse, nous

Selon Bergson, « l'artiste est un homme qui voit mieux que les autres, car il regarde la réalité nue et sans voiles ». Il voit au delà du commun des mortels. Il est donc un individu hors du commun qui produit une œuvre d'art qui se démarque par l'originalité et la créativité de sa production. Il crée une oeuvre en fonction de son époque et de la société dans laquelle il vit. Par son regard et son unicité, il va engendrer des prises de conscience, offrir au spectateur sa perception du monde. Si l'on

fenêtres, quoique apprécié des peintres (Vermeer, Rembrandt) : Baudelaire était un passionné de peinture. De ce nouveau "tableau parisien", il fait une sorte d'apologue paradoxal dans lequel il montre que les fenêtres fermées sont plus intéressantes que les fenêtres ouvertes. Mais dans Les Fenêtres, Charles Baudelaire va au-delà : il propose une réflexion qui dépasse l'anecdote du tableau inséré au cœur du poème en prose, et qui encadre la fenêtre, presque un art poétique, qui définit la nature et le rôle

jardin, il n'eut pas de peine à démêler où était madame de Clèves. Il vit beaucoup de lumières dans le cabinet, toutes les fenêtres en étaient ouvertes ; et, en se glissant le long des palissades, il s'en approcha avec un trouble et une émotion qu'il est aisé de se représenter. Il se rangea derrière une des fenêtres, qui servait de porte, pour voir ce que faisait madame de Clèves. Il vit qu'elle était seule ; mais il la vit d'une si admirable beauté́, qu'à peine fut−il maitre du transport que

sa pensée tournée vers l’amour secret qu’elle porte à monsieur de Nemours, elle manipule des rubans à sa couleur et contemple son portrait. Cependant, celui-ci, dissimulé derrière la fenêtre, l’observe, ignorant qu’il est lui-même surveillé par un domestique de monsieur de Clèves. Cette scène est donc d’un romanesque achevé avec le topos du regard interdit et d’une importance dramatique majeure pour la suite de l’intrigue car c’est l’origine de la mort du mari, Monsieur de Clèves, qui va mal interpréter

utilisé, la présence ou non de strophes, la présence ou non de rimes. Les vers sont-ils réguliers ? /32/ a. Où le poète se trouve-t-il ? Quel est le moment de la journée ? /2 b. Lequel de ses sens est en éveil ? /13/ a. Reproduisez et complétez le tableau en précisant quels bruits le poète perçoit au-dehors et quel est l'origine de ces sons. /3HumainsAnimauxObjets b. Quels sons sont proches ? Lesquels sont lointains ? Citez des exemples. /14/ Les sons perçus sont-ils tous agréables à l'oreille du

est une scène de voyeurisme. Le terme « voyeurisme » est utilisé pour définir l’attirance d’une personne à observer de loin ou en étant caché l’intimité d’une autre personne et d’en ressentir une jouissance ou de la délectation. « Il vit qu’elle était seule mais il la vit d’une si admirable beauté, qu’à peine fût-il maitre du transport que lui donna cette vue. » écrit Mme de La Fayette à propos du duc de Nemours. Ce dernier éprouve donc bien une certaine jouissance à voir la princesse seule dans son