Un Phénomène Paradoxal Le Rire

« L’esprit humain est exposé aux plus surprenantes injonctions, sans cesse il a peur de lui-même » Georges Bataille, L’Erotisme, Minuit, 1957. François Rabelais (1494?-1553). Il y a quatre cent cinquante cinq ans cessait le rire de François Rabelais. Et « pour ce que rire est le propre de l’homme », il est intéressant, au moment où cette rencontre questionne le « partage des savoirs », de nous interroger ensemble sur une des figures qui pour être annexe à l’un de ses héros, sans doute moins traditionnellement

chez Platon, le discours de Lysias est disqualifié par Socrate car il devine derrière ce bavardage une tentative de séduction à l’égard de Phèdre : Lysias chercherait à séduire de manière indirecte le destinataire du discours, en faisant l’éloge paradoxal de celui qui n’est pas amoureux. En outre, Socrate critique les risques de danger d’une parole puissante mais prêchant le faux, à seule fin de manipuler le peuple : « Ainsi donc, quand l’orateur, qui ignore ce qu’est le bien et le mal, trouve une

on a des expressions qui marquent qu'il s'est arrêté complètement : l'expression « deux heures qu'elle avait jeté l'ancre », qui est paradoxale puisqu'on a une indication de temps (« deux heures ») ; l'expression « c'était le même éclatement (idée de violence et notion d'éclatement du temps et de l'espace) rouge (notion de feu, de chaleur) », qui marque un phénomène de répétition du temps : même scène qui se répétait mais en plus atroce pour le héros. Etudions maintenant, comment réagit Meursault

parfums, les fait monter vers l'astre comme des fumées.    Cependant, dans cette jouissance universelle, j'ai aperçu un être affligé.    Aux pieds d'une colossale Vénus, un de ces fous artificiels, un de ces bouffons volontaires chargés de faire rire les rois quand le Remords ou l'Ennui les obsède, affublé d'un costume éclatant et ridicule, coiffé de cornes et de sonnettes, tout ramassé contre le piédestal, lève des yeux pleins de larmes vers l'immortelle Déesse.    Et ses yeux disent: - "Je suis

pierre » « muscles d'acier », absence de sentiment « pas un mot tendre » « pas un rire d'enfant », les yeux sont associés au « métal », les sourires au « givre ». Il dénonce aussi cette modernité qui défie la nature, les grattes ciel « éclipsent le soleil »,  « ils foudroient le ciel » et « défient les cyclones » dans A une passante de Baudelaire l'ambiance triste qui se rapporte à la mort instaure une situation paradoxale avec la beauté de la passante, si l'on traduit cela, ça signifie que la ville

vous faites une rapide recherche sur internet comme je l’ai fait, vous trouverez qu’il existe un terme pour décrire ce phénomène : l’homme métro sexuel. Il s’agit d’un « néologisme inventé en 1994 par Mark Simpson, journaliste britannique à The Independent, s'appliquant à des hommes urbains avec un fort souci de leur apparence ». Un terme récent donc, pour qualifier un phénomène soi-disant récent. Mais la « féminisation » de l’homme (avec des guillemets et j’insiste) date-t-elle du siècle dernier

sens, lexique de l'incertitude) et caractériser constamment le trouble du personnage, confronté à des phénomènes inexplicables, par le lexique de l'étrange et le champ lexical de la peur. - Formes : le registre fantastique est souvent associé à la description dont on observera la valeur subjective et incertaine (onirisme, comparaisons et métaphores témoignant de l'incapacité à cerner le phénomène). Renvoyée au témoignage incertain d'un sujet solitaire (focalisation interne), l'appréciation des faits

que le contenu est différent du contenant  Références antiques : Platon et Socrate. Livre comparé à Socrate (modèle de pensée et d'humanité) : vocabulaire hyperbolique => c'est un modèle et un idéal Culte du paradoxe  Statut du prologue paradoxal : interne ou externe, ludique ou stratégique  Figure du lecteur • interne ou externe : lecteurs universels ou lecteurs ciblés. Semble donner de l’importance à l'apparence du lecteur. Pourquoi lecteur ivre? Semble vouloir rapprocher le lecteur

qu'en effet, le théâtre ne peut être considéré sans ce qui constitue son essence, son principe, sa substance : l'illusion théâtrale. Cette illusion qui permet à l'homme de se projeter dans une autre réalité, celle de l'œuvre jouée devant lui. Ce phénomène étrange qui invite le spectateur à se fondre dans le faux en le considérant comme le vrai. Mais cette illusion est-elle véritablement nécessaire au plaisir du spectateur ? Les dramaturges et les metteurs en scène ne le mettent-ils pas en péril lorsqu'ils

Revue Proteus – Cahiers des théories de l’art Le rire par l’absurde étrange surréaliste, rire existentialiste et absurde contemporain Des photographies de Man Ray jusqu’aux morceaux des Rita Mitsouko, en passant par les pièces d’Eugène Ionesco, cet article propose un parcours qui suit le phénomène de l’absurde dans l’art et les productions culturelles à travers des périodes socio-historiques marquantes du XXème siècle. En effet l’absurde est considéré ici comme une réponse-réaction moderne