Un Phénomène Paradoxal Le Rire

« Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement [...] ». Appliqué au rire, cet adage de Nicolas Boileau prend toute sa force et se révèle d'autant plus pertinent qu'il en souligne le caractère paradoxal. En effet, si le rire semble être un phénomène simple, universel, expérimenté et observé par l'humanité toute entière (depuis la nuit des temps ?), il est néanmoins délicat de le définir et de le cerner. Alors qu'est-ce que le rire ? Le dossier (trois extraits d'essais philosophiques et deux planches

SESSION 2012 PROPOSITION DE CORRECTION Première partie : Synthèse (40 points) Proposition de corrigé : Pour Bergson qui aborde dans son essai la question des rapports sociaux, le rire répond à certaines exigences de la vie en commun. En tant que phénomène collectif, il a d’abord une fonction régulatrice. Le rire serait ainsi une sorte de geste social ayant le pouvoir "d’intimider en humiliant" (Bergson parle de "correction"). On pourrait évoquer ici La Bruyère, qui rappelle combien les rieurs

Phénomène éminemment social, le rire amène à en questionner l'objet et les enjeux. Telle est l'inspiration de ce corpus qui se compose de quatre textes issus d'essais publiés entre le dix-septième et le vingt-et-unième siècle. Le premier document donne pour ainsi dire la tonalité du corpus : il est extrait du Rire, Essai sur la signification du comique, publié en 1899 par Henri Bergson. Le deuxième document est non moins célèbre : intitulé "De la ville", c'est un passage des Caractères ou les mœurs

Le rire phénomène naturel qui nous amène à s'interroger sur ses raisons d'être. Ce corpus qui se compose de quatre textes publiés entre le 17ème et le 21ème siècle, nous donne des réponses sur cette question. Le premier document donne quasiment le thème de ce corpus : il est extrait du Rire, Essai sur la signification du comique, publié en 1899 par Henri Bergson. Le deuxième document est intitulé "De la ville", c'est un extrait des Caractères ou les mœurs de ce siècle de 1688, dans lequel Jean

laissé leurs drapeaux et leurs enseignes le long des murs » : la phrase exploite le comique de répétition et de situation ; répétition des substantifs d’abord, « drapeau » et « enseigne », dans une figure de style proche de l’épanode ; situation paradoxale ensuite, puisque les hommes chargés de « porter » les drapeaux et les enseignes, ont posé leurs charges à terre. Ils ont donc abandonné leurs fonctions, comme l’atteste l’antithèse entre les verbes « porter » et « laisser » (antithèse moins évidente

LE RIRE I.Définition : • Synonymes populaires : « se fendre la poire/la pêche », « se gondoler », « se marrer », « pouffer », « se tordre »… • Expression contenant le mot « rire » : « Rire comme une baleine/un cheval/un cochon », « rire comme un bossu », « rire sous cape », « rire dans sa barbe », « se décrocher la mâchoire de rire ». • Proverbes : « rira bien qui rira le dernier », « tel rit qui mord », « plus on est de fous, plus on rit ». • Le rire est lié au corps : « mort de rire »,

quatre à cinq fois par nuit. * Il se découpe en cycles d’environ 90 minutes. * Pendant le sommeil, le cerveau émet des ondes qui correspondent à ces différentes phases qui sont : - L’endormissement - Le sommeil lent - Le sommeil paradoxal - La latence 4) Phase 1 : l’endormissement * Le début de la phase d'endormissement va se caractériser par une impression de fatigue et de ralentissement. Nous connaissons tous ce moment ou nous avons tendance à fermer les yeux et à soupirer

se répètent quatre à cinq fois par nuit. • Il se découpe en cycles d’environ 90 minutes. • Pendant le sommeil, le cerveau émet des ondes qui correspondent à ces différentes phases qui sont : - L’endormissement - Le sommeil lent - Le sommeil paradoxal - La latence  Phase 1 : L’endormissement • Le début de la phase d'endormissement va se caractériser par une impression de fatigue et de ralentissement. Nous connaissons tous ce moment ou nous avons tendance à fermer les yeux et à soupirer

Comique | - Jeux sur les mots, sur les niveaux de langage, l’absurde - Effets de chute, de contraste, de rupture et de décalage - Répétitions mécaniques des mots ou de situation - Ironie - Imitation burlesque (sujet sérieux dans un style bas) | Faire rire ou sourire, amuser, souvent dans un but critique (caricature) | Délibératif | - Articulations logiques explicites (hypothèse, cause, conséquence, opposition, but) - Argumentation serrée, raisonnements concessifs - Interrogations (adressées à soi-même

naturel est en réalité conventionnel. Analyse des exemples : l’expression des sentiments, la paternité Dire que l’expression des sentiments ou la paternité sont culturels est paradoxal au sens propre du terme: contraire à l’opinion commune (para = contre; doxa = opinion) A- Rappeler la thèse classique : a) Le rire, les pleurs, les cris sont des comportements instinctifs, innés Argument : Ces expressions sont comprises de tous, quel que soit le contexte culturel. Elles semblent être