Un Ecrivain Divertit Son Lecteur

Les écrivains sont des hommes qui ont une sensibilité particulière et qui s’engagent étroitement dans les affaires de leur époque. Ainsi il n’est pas rare de rencontrer des écrivains qui mettent leur agilité intellectuelle au service de nombreux débats politiques et sociaux. On dit de ces écrivains qu’ils appartiennent à la « littérature engagée ». Il est légitime de se demander si les différentes formes de plaidoyers ou de réquisitoires, compte tenu de leurs différences, sont réellement efficaces

exact…) plutôt que de lire le roman. De plus, de nombreuse personne considère la littérature, à tort, comme le divertissement d’une certaine élite intellectuelle et elle paraît ennuyeuse et tout simplement inutile. La télévision, elle, au moins « divertit » même si c’est en faisant preuve de toute la médiocrité intellectuelle possible – voir la téléréalité et ses dérives. Enfin, il suffit d’écouter les déclarations de certains hommes politiques qui dénigrent l’enseignement de certaines œuvres littéraires

finir nous verrons que le roman peut-être à la fois enrichissant et être un loisir. I Tout d’abord, la lecture, activité fondamentale de la vie, a un domaine très vaste. Selon le goût de chacun, l’envie du moment, l'état d'esprit, l'humeur, le lecteur choisira alors le roman qui lui correspond pour se distraire, s’évader. La lecture de roman est alors bien un moyen qui permet de se délivrer de façon éphémère des problèmes quotidiens de la vie, d'ailleurs une citation d'Honoré de Balzac dit "

siècle, car il ne figure pas dans la hiérarchie des genres et ne respecte aucunes règles formelles. Mais par la suite, il est apprécié des écrivains et prend de l'importance, puisque comme tout textes narratif le roman est un moyen d'expression. Le roman cherche soit a éveiller l'intèret par la peinture des moeurs, soit a répondre au désir d'évasion du lecteur, d'être hors des lois du reel. En allant dans ce sens, le roman doit-il être écrit dans le but de faire rever, en privilégiant l'imagination

de Daudet pour son ami Charles Barbara, écrivain qui se suicide après la mort de sa femme. Ce récit divertissant qui vise à enseigner correspond parfaitement à la définition de l’apologue. Pour être plus précis, il s’agit d’un conte ; la célèbre formule qui débute le récit ne laisse pas de doute : « Il était une fois » (l.24). Les personnages, stéréotypés, répondent bien aux exigences du genre, et l’histoire, merveilleuse, stimule l’imagination du lecteur en le plongeant dans un univers qui échappe

culpabilité, ou lors des moments de bonheur où la joie, fierté ou sérénité nous envahit. La plupart des lecteurs recherchent d’abord dans le roman une occasion d’éprouver d’intenses sensations. Les jeunes lecteurs en particulier sont fascinés par une vie qui les appelle ou qu’ils ressentent comme menaçante. Dans ce voyage se déroule souvent une perception aiguë de sentiments chez le lecteur, celui-ci est charmé par tout ce qui se déroule sous ses yeux; il est totalement épris de l’aventure qu’il

poète et écrivain français du XVII° siècle, a écrit : « Dans un roman frivole aisément tout s’excuse C’est assez qu’en courant la fiction amuse » Le roman ne serait donc qu’un divertissement superficiel ? Qu’un genre puéril, créé pour notre seul plaisir ? Boileau affirme lui pardonner sa futilité prétextant sa seule fonction d’amusement et de distraction, mais connaissons-nous réellement les romans ? N’ont-ils que ce but de divertissement ? Car, comme l’a écrit Amélie Nothomb, écrivain belge, « on

thème de la critique sociale que nous aborderons à travers cette séquence, afin de comprendre quels sont les procédés littéraires qui sont à la disposition des auteurs dans leurs combats, et comment ils ont recours à l’éloquence pour « mettre le lecteur de leur côté ». Objectifs Qu’est-ce qu’une argumentation ? L’Histoire de l’argumentation Les procédés argumentatifs Introduction de la séquence (oral) Séance 1 : Demander à deux élèves de débattre sur un sujet (l’avortement, la peine de mort

tout le résultat d’un regard, celui de l’auteur, qui fait obligatoirement ses choix d’écriture. Il met alors certaines choses en valeur et en laisse d’autres en retrait, insiste sur la description d’une scène ou bien l’apparence d’un personnage. Le lecteur se trouve alors plongé dans l’univers personnel de l’auteur. Car rappelons avant tout que les réalistes ont pour but de représenter le réel, mais aussi de critiquer son fonctionnement. Dans Madame Bovary, Gustave Flaubert, maître du réalisme critique

LA3-Le pouvoir des fables, VIII, 4 INTRODUCTION - Jean de La Fontaine est un écrivain classique du XVIIe siècle. Il tire son inspiration des Anciens, en particulier Esope et Phèdre. Il est connu pour les Fables, une oeuvre constituée de trois recueils parus en 1668, 1678, 1694. Chacun de ces trois recueils est destiné à un proche du Roi Louis XIV. Dans ses textes, La Fontaine emploie des cadres imaginaires, et se veut moralisateur. - Le pouvoir des fables est la quatrième fable du livre