Tribun de la plèbe

votent les lois. Ils élisent aussi tous les 5 ans deux censeurs et tous les ans 10 tribuns de la plèbe et les magistrats. Les deux censeurs qui sont élus tous les 5 ans par les comices dénombrent les citoyens. Ils recrutent aussi le sénat. Le sénat est composé de 300 sénateurs. Ils donnent des avis aux magistrats, dirigent la politique étrangère et surveillent les finances et la religion. Les 10 tribuns de la plèbe, qui sont élus tous les ans par les comices, ont le droit de s'opposer aux décisions

n’avait besoin que de la majorité simple. Pour ce qui était de la République romaine, l’assemblée fonctionnait de façon différente. Elle était divisée en trois : les comices curiates, les comices centuriates et les comices tributes ou assemblées de la plèbe. Tout d’abord, les comices curiates s’occupaient de religion et votaient pour les magistrats supérieurs, les consuls et les préteurs. Elles se composaient de 30 licteurs qui se rassemblaient pour prendre des décisions. Le second type d’assemblée était

simple citoyen pour postuler de nouveau au consulat. 3°) les magistatures: Dans la Rome antique, un magistrat (magistratus en latin) est un citoyen, patricien au début de la république puis à partir de 366 avant J-C la magistrature s'ouvre à la plèbe. Exerçant des fonctions exécutives, législatives, judiciaires, les magistrats sont, pour l'essentiel, ceux dont je viens de vous parler. Chaque magistrat romain est investi d’une partie plus ou moins importante du pouvoir, et ainsi tous les magistrats

naitre le droit en tant que système. CHAPITRE PREMIER : LA REPUBLIQUE ET SON DROIT L'état romain naissant est gouverné par un petit groupe de grande famille patricienne, une république aristocratique. Mais très vite une autre classe sociale la Plèbe, formé par tous ceux qui n'étaient pas aristo (commerçant..) va s'affirmer et conquérir des droits et des garanties. Le pouvoir politique semble au départ exercer par des magistrats mais avec une nuance ce ne sont pas des juges à Rome, il participe

qu'il a le pouvoir des tribuns de la plèbe sous la République. En premier lieu le tribun détient le jus intercessionis c'est à dire un droit de veto sur les décisions des autres magistrats ; le jus concilium : le droit de réunir le concilium plebis (assemblée du peuple) et enfin le tribun peut user du jus auxilium : droit de protéger n'importe quelle personne qui viendrait se réfugier auprès de lui. Ajoutons que la personne du tribun est inviolable. Pour devenir tribun de la plèbe, il faut être plébéien

République va se caractériser parce que nous pourrions appeler une lutte sociale entre les patriciens (grande famille romaines) et les plebeins (c’est-à-dire le reste de la population). Toute la genèse de la République est marqué par la volonté de la Plèbe de conquérir progressivement des garantis et des droit politiques alors que ce sont les Patriciens qui gouvernent. Au début de la République les personnes qui sont investis de l’autorité publique, ceux qui administres la cité sont appelés des magistrats

chevaux, nous devons faire mention du récit de Lucius Valerius qui, indigné, insiste que ce genre de voiture était employée par les femmes latines tandis que les romaines marchaient à pied à cause des déterminations de la loi. Il est bien vrai que le tribun devait faire référence à des femmes latines très riches, puisque, tenant compte de l’étroitesse et du caractère tortueux des rues romaines, jusqu’au début de l’Empire, le droit d’utiliser une voiture était un honneur réservé aux vestales et aux triomphateurs

l’exerce seul41,42. L’historien romain Suétone rapporte quelques vers décrivant la situation politique : « Ce que César a fait, qui d’entre nous l’ignore ? - Ce qu’a fait Bibulus, moi je le cherche encore. » César peut désormais légiférer comme un tribun, selon l’expression de Plutarque, satisfaire les revendications des populares, rendre des gages à Pompée et gagner de nouveaux soutiens auprès des chevaliers et des provinciaux : passant outre les protestations des sénateurs Lucullus et Caton, il

PROFESSEUR À LA SORBONNE PARIS - 1913 LIVRE I — LE PATRICIAT ET LA PLÈBE CHAPITRE I. — Le patriciat § 1. La famille romaine - § 2. La gens - § 3. La cité patricienne. CHAPITRE II. — La plèbe § 1. L'origine de la plèbe - § 2. La situation politique et juridique de la plèbe. Le démembrement de la gens - § 3. La situation économique de la plèbe. CHAPITRE III. — La lutte des deux ordres § 1. Les tribus locales. - § 2. Le tribunal de la plèbe - § 3. La conquête de l'égalité civile et politique LIVRE

libération, ce qu'il fait effec César développe activement ses relations, dépensant beaucoup en réceptions, et entame le parcours politique classique (cursus honorum) : tribun militaire, questeur en 69 av. J.-C. en Espagne, puis édile en 65 av. J.-C., il capte la faveur du peuple en rétablissant le pouvoir des tribuns de la plèbe et en relevant les statues de Marius. Chargé de l’organisation des jeux, il emprunte massivement pour en donner de spectaculaires, alignant selon Plutarque le nombre record