Traité théologico-politique

la mesure où il possède une puissance raisonnable suffisante pour sortir de l’état d’ignorance native qui est le lot de tout homme et entrer par la connaissance vraie dans la joie purement active. (béatitude, bonheur) politique comment organiser la société en une communauté politique de telle sorte que le plus grand bonheur de tous selon leur complexion propre soit assuré, et que la vie raisonnable soit possible ? Comment conjuguer la diversité humaine en une communauté ou règne la paix, la sécurité

l’action. La connaissance détermine une éthique et une politique : il faut connaître les normes du bien pour pouvoir agir conformément à lui. La vie heureuse est le but de beaucoup de philosophies morales. Il faut observer, pour acquérir des connaissances, tout remettre en question, pour déterminer une politique, une valeur. Par exemple, au XVIII ème siècle, en France des philosophes (comme Voltaire, Rousseau), tout en observant les régimes politiques d’autres pays, et en se questionnant sur l’être humain

................................ 69 Chapitre 4 : Ethique et politique ................................. 70 Justification de la politique............................................ 70 L’identité du droit et de la puissance ............................. 72 La puissance du nombre ................................................ 76 Les limites du pouvoir politique .................................... 79 Le meilleur régime politique .......................................... 82 Les formes de gouvernement

PHILOSPHIE POLITIQUE Manuels: - Livres d'histoire des idées politiques -Dictionnaire de philosophie politique de P. Raynaud et S. Rials Plan qui se relie à Léo Strauss car il a publié une grande histoire de la philosophie politique. Il y a eu dans l'histoire de la philosophie politique une rupture fondamentale avec ce qu'il appelle philosophie politique antique et philosophie politique moderne entre lesquels il y a une radical « fossé ». Ce fossé consiste en ceci: avant la rupture le philosophie

comprendre le monde : la raison explique les fait observables et la religion admet qu'il y a un Dieu créateur et s'exprime ainsi sur ce qui n'est pas observables c'est-à-dire les réalités méta-physiques. Chez Spinoza et notamment dans le traité théologico-politique, la religion n'est pas uniquement fondée sur des signes d'une volonté divine. Celle-ci repose en effet essentiellement sur une loi de justice et de charité. On peut donc penser que c'est une religion pure et indépendante de toutes superstitions

dit dans un dialogue doit être contextualiser : qui parle? dans quelles circonstances parle-t-on? qui reçoit? =>L'herméneutique : le travail d'interprétation. La compréhension dépend de celui qui reçoit et comprend le texte. Spinoza, Traité théologico-politique. Spinoza est considéré comme le philosophe qui a fait rentrer l'interprétation dans sa phase moderne. La pensée rationnelle ("connaissance naturelle" l.3) qui s'exerce sur la nature. Expliquer c'est donner les causes / la raison d'un

accepteraient de renoncer à la poursuite de leur intérêt particulier. B. Car la vie en société représente un plus grand bien et un moindre mal La logique qui régit la poursuite de l'intérêt particulier est définie par Spinoza, dans le Traité théologico-politique, comme répondant à une tendance naturelle pour chaque individu. Il s'agit du principe d'utilité qui repose sur l'efficacité des moyens pour atteindre ce que l'on considère comme un bien : on choisit toujours le plus grand bien entre deux

exprimer par des lois mathématique. France : 1715 avec la mort de Louis XIV et le début d'une nouvelle ère. Paul Hazard écrit un livre qui porte sur l'apparition de cette nouvelle époque et fait commencer les Lumières en 1670 avec le Traité théologico-politique de Spinoza. Pour la fin des Lumières : 1789 avec le révolution française 1804 avec la mort de Kant que l'on peut présenter comme le dernier philosophe des Lumières. Autre problème : la rupture entre deux époques. Chaque époque hérite

tous les membres du corps politique est ainsi préservée, de même que leur égalité. 1 les différents sens du mot liberté A : la liberté comme absence de contrainte Selon l’opinion commune, être libre c’est faire ce qui nous plait. Pourtant, agir sans contrainte ne suffit pas pour définir la liberté. Car je puis volontairement me précipiter dans la servitude comme un animal se jette étourdiment dans un piège. On pense, écrit Spinoza sans son traité théologico-politique (1670) que «  l’esclave est

cheminement de pensée. D'abord, pour Spinoza, le droit naturel de chaque être est strictement corrélatif de la puissance de sa nature14. Les « lois naturelles » n'empêchent donc que ce qui est « non-exécutable » ou « non-désirable » (Traité théologico-politique, ci-après TTP, IV). Puisque toute chose s'efforce de « persévérer dans son être » (conatus), il s'agit d'en prendre connaissance afin de mieux s'y employer. Le moyen d'y parvenir réside essentiellement dans la raison et dans l'amour de