Tragédie Antique

quotidiens, comme par exemple les mariages, les histoires d'amour, les querelles familiales ou les drames amoureux. Molière s'inspirait souvent des histoires d'amour compliquées dans ses comédies, et Corneille faisait de même dans ses tragédies. En effet, la comédie et la tragédie sont deux remèdes efficaces pour persuader le public de différents aspects de la vie, le premier genre grâce à l'humour et le second grâce à la pitié et l'horreur. L’art est en effet, conçu par l’artiste mais aussi par le spectateur

en même temps que la plus brève des pièces majeures de Shakespeare. Elle annonça le renouveau d’un genre de tragédie qui allait rester en vogue jusqu’aux règnes de Jacques 1er et de Charles 1er: la tragédie de sang, que Thomas Kyd avait popularisé dans la Tragédie espagnole, au début de la période élisabéthaine. Les dramaturges de cette époque croyaient faire ainsi revivre le théâtre antique. Mais seule une minorité d’érudits avaient accès à la source grecque; pour les autres, ils n’avaient à leur

Commentaire littéraire Après avoir exploré le théâtre de l'absurde dans les périodes après guerre les dramaturges modernes,reviennent, à la fin du XXème siècle à la tragédie grecque tout en l'adaptant au monde contemporain. Laurent Gaudé,romancier mais aussi dramaturge aborde ainsi dans plusieurs de ses ouvrages le thème de la guerre. Sa troisième pièce Pluie de cendres écrite en 1981 se déroule dans une ville assiégée, bombardée, incendiée..Recouverte d'une "pluie de cendre" qui

Le théâtre classique Le théâtre de la seconde moitié du XVIIe siècle est souvent appelé théâtre classique parce qu'il répond à un ensemble de règles inspirées du théâtre antique. D'abord tacites, ces règles, connues sous le nom de règles des trois unités, furent formulées explicitement par l'abbé d'Aubignac et avant lui par l'érudit italien Jules César Scaliger. Régentant une bonne part du langage théâtral de l'époque, elles sont caractéristiques de ce qu'on appela plus tard le théâtre classique

siècle) Genre : tragique Registres : tragique, lyrique, pathétique Structure : cinq actes Forme : dialogue en alexandrins Personnages : Thésée, Phèdre, Hippolyte, Aricie, Théramène, Oenone, Ismène, Panope. Résumé : Phèdre est la dernière grande tragédie de Racine qui met en scène la mythique descente aux enfers d'une incomprise. Vouée au malheur par son hérédité, Phèdre aime sans espoir son beau-fils Hippolyte. Lorsque son mari, Thésée, revient, il envoie injustement son fils à la mort. On assiste

affrontements, mais de nature différente. Les différents enjeux L’enjeu des deux scènes d’Antigone se ressemble. Elles mettent en scène la même tragédie : Antigone risque sa vie et, chez Sophocle, elle sait déjà qu’elle est condamnée à mourir (« Que je dusse mourir, ne le savais-je pas ? »). Cependant, les deux scènes diffèrent : dans la tragédie antique, les personnages s’opposent sur une question politique pour l’un, religieuse et morale pour l’autre. Les rapports de force sont tendus et chacun

telles que le Cromwell de Hugo, le Wallenstein de Schiller. Comme dans Shakespeare, il faut montrer une histoire qui ne se fait pas seulement dans les antichambres de palais, mais dans les campagnes et les places publiques. Le drame contrairement à la tragédie, requiert donc une histoire totale, et, par un paradoxe fécond, seul un récit gardant le parfum du passé (la fameuse couleur locale) doit permettre à l’homme du XIXe siècle de penser son propre destin : ainsi, dans le Ruy Blas de Hugo (1838), la

romantiques veulent se liberer des contraintes de la tragedie classique. Est rejeté egalement le code de la bienseance classique qui excluait l’emploi d’un vocabulaire courant ou familier autant que la representation sur scene d’actes violents. Puisque le drame romantique se veut un « miroir » du monde et de la nature humaine, le tragique doit y cotoyer le comique, comme dans la vie. Rejetant la reference a la mythologie ou à l’histoire antique, les dramaturges romantiques empruntent leurs sujets

Il veut les rappeler, et sa voix les effraie ; Ils courent : tout son corps n’est bientôt qu’une plaie. De nos cris douloureux la plaine retentit. Leur fougue impétueuse enfin se ralentit : Ils s’arrêtent non loin de ces tombeaux antiques Où des rois ses aïeux sont les froides reliques. J’y cours en soupirant, et sa garde me suit : De son généreux sang la trace nous conduit ; Les rochers en sont teints ; les ronces dégouttantes Portent de ses cheveux les dépouilles

Cinna ou la clémence d’Auguste est une tragédie de Corneille écrite en 1643. Dans l’acte V scène 3, l’empereur Auguste, trahi par tous ses proches en qui il avait confiance, d’abord enclin à les venger dans le sang, décide finalement de leur accorder sa clémence à tous et lance ainsi un cercle vertueux où, loin de se faire de nouveaux ennemis, il renforce l’Etat et son pouvoir. Cette scène de dénouement pose la question de la légitimité du pouvoir et peut être interprétée comme une apologie de l’absolutisme