Tour Eiffel Delaunay 1926

notamment les toiles de Robert Delaunay, Jean Metzinger, le Douanier Rousseau, Albert Gleizes. Néanmoins, jamais Chagall n’adhèrera pleinement à un mouvement ou à une école. Dans le même temps, il passe de nombreuses journées au Musée du Louvre, où il étudie Delacroix, Géricault, Watteau, Courbet5. Il se lie d'amitié avec le poète Blaise Cendrars, qui est l'un des seuls habitants de la Bohème parisienne à parler le russe. Cendrars lui présente, entre autres, Robert Delaunay et Guillaume Apollinaire

fréquentant le cours d'art moderne de Léon Bakst vient d'ouvrir, il découvre les impressionnistes français. Dès lors, Paris l'attire : il y arrive en août 1910, francise son nom et devient Marc Chagall. Il se lie aussitôt avec l'avant-garde artistique (Delaunay) et littéraire (Apollinaire, Cendrars) de la capitale.    À Van Gogh et aux fauves, Chagall demande d'abord une leçon de couleur (l'Atelier, 1910 ; le Père, 1910-1911). C'est pourtant au cubisme qu'il emprunte une manière nouvelle de présenter les

choses. Elle cherche sans arrêt de nouvelles formes d’expression. Poursuivant l’expérience du Cubisme qui éclate les objets, l’abstraction utilise les formes et les couleurs pour traduire les sentiments de l’artiste. Les artistes tels que Robert Delaunay ou Kandinsky refusent donc la copie et la représentation d’images pouvant être identifiés. Cependant des formes non figuratives étaient déjà utilisées avant la création de l’art abstrait et de groupes comme Cercle et Carré ou Abstraction-Création

d’une forte violence montrant des créatures difformes, pris d’une rage hystérique. L’année 1925 . Il peignit des tableaux très violents montrant des créatures difformes, convulsives, prises dans les rets d’une rage hystérique : Femme dans un fauteuil (1926) et Baigneuse assise (1930). L’influence des poètes surréalistes fut indéniable dans cette volonté de dépeindre de l’intérieur l’enfer personnel. Cependant il adoptait une approche plus pragmatique que celle du « rêve calqué sur la toile » des surréalistes

expressions qui n’ont rien à voir ensemble. De ce choc surprenant et audacieux naît l’étincelle poétique, càd une brèche dans notre habitude de voir le quotidien. Les vers d’Apollinaire sont des précurseurs de cette technique. « Bergère ô tour Eiffel » ; « Soleil cou coupé » (« Zone ») ; « L’automne est plein de mains coupées » (« Rhénane d’automne ») ou encore dans « Marie » : « tes mains feuilles d’automne » (la mort de l’amour qui « exécute » et torture le poète) ; « Les colchiques

1997. Georges de La Tour (XVII ème siècle), La Nativité ou Le Nouveau-né Darras, Bernard. L’image de l’art. Livre 3 [Affiche]. L’image de l’art, 1992. La lumière. Atelier des images [Périodique], novembre 2001, n°27. Marcadé, Isabelle. Le Nouveau-Né de Georges de La Tour [Livre]. CNDP / Scala, 2004 Georges de La Tour : Job et sa femme (Musée départemental des Vosges, Epinal) Pas de référence disponible actuellement.  La couleur Une tapisserie de Sonia Delaunay (XX ème siècle) Pas

complémentaires : 1) Corpus I : « La poésie lyrique et amoureuse »: RONSARD, Amours de Cassandre 1552 « Comme un chevreuil »(manuel p.264) HUGO, Les Contemplations, 1856 « Elle était déchaussée »(manuel p. 266) ELUARD, Capitale de la douleur,1926 « La courbe de tes yeux » (manuel p. 268) 2) HISTOIRE des ARTS : (photocopies) La guerre en images :PICASSO, Guernica 1937 La guerre en chansons : BRASSENS, « La guerre de 14-18 » 1962, KESSEL et DRUON « Le chant des partisans »1943, BREL

Propositions données par Daniel Bergez, « Du dessin au texte », op. cit. « La dame de carreau » poème en prose paru dans Les dessous d’une vie ou la pyramide humaine en 1926. « Enfant j’ai ouvert mes bras à la pureté… », Pléiade, tome I, p.202. 10 Rêve (p.80) Voir ci-dessus Intertextualité : le peintre Delaunay (la tour Eiffel) ; réseau de correspondances avec « Zone » d’Apollinaire : même atmosphère, même désillusion. Poème polyphonique qui s'inspire d'autres expériences vécues et crée

un Amour désespéré et un joli Crime piaulant dans la boue de la rue. Arthur Rimbaud, Illuminations, 1873 Zone Dans ce poème surréaliste, Guillaume Apollinaire parle du centre de Paris. Robert Delaunay, La Tour Eiffel, 1926 A la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion

urbains et modernité d’écriture. Analyse d’images : Etude du tableau de Friedrich, Voyageur contemplant une mer de nuages. 1818. Etude du tableau de Van Gogh, Champ de blé aux corbeaux. 1890. Etude du tableau de Robert Delaunay, champ de Mars, La tour Rouge, 1911. Activité complémentaire : Les élèves ont écrit un sonnet dans le cadre d’un concours organisé au sein de l’établissement. Lectures personnelles : Poèmes étudiés : Texte 1 Charles Baudelaire- Parfum exotique, Les Fleurs