Théatre Caricature

monde du rire mais aussi au monde de la mélancolie. Pierrot est décrit sous son aspect caricatural comme peut l’être un clown, cependant sa description se double d’une signification mystique qui peut traduire une tristesse réelle. La caricature se retrouve au vers 4 « air d’hydrocéphale asperge », au vers 5 « les yeux sont noyés dans l’opium ». Tout porte à croire qu’il s’agit d’un personnage dénué de malice et d’intelligence. Pour finir, Pierrot est isolé de la communauté des Hommes

son habitude à finir ses mots par la terminaison dar, d’une façon plutôt fantaisiste voir surréaliste. Profitant de la montée en puissance de la petite presse dans les années 1830, il commence par publier quelques comptes rendu en rapport avec le théâtre dans plusieurs journaux. Il écrit aussi plusieurs feuilletons de presse, dans lesquels il tourne la société bourgeoise en dérision, il fait un lien entre la presse et la littérature et adopte un mode de vie en référence à la jeunesse romantique :

= mimicus en latin qui vient de mimus = « mime ». Pièce de théâtre, Mme Verdurin joue un rôle. + idée de conventions, protocole à respecter : celui de la haute société qu’elle rêve d’intégrer. D’où ce décalage entre le registre de langue et le personnage, registre héroï-comique : décalage fréquent chez Proust entre expression et contenu, portraits caricaturaux. -« Elle riait aux larmes » : oxymore, rire et larmes. Exagération, caricature, elle veut montrer qu’elle va jusqu’à pleurer de rire face

évident que quelqu’un qui continue « à voir ce qui n’est plus, d’entendre ce qui ne résonne plus, de dire ce qui ne convient plus » nous fera rire. Bergson prend un exemple dans les Caractères de La Bruyère, celui de Ménalque. Et c’est vrai que la caricature est si nette que nous pouvons toujours en rire, même avec le changement de la langue et du contexte historique par rapport au nôtre. Quand la personne se solidifie dans un personnage, elle prend un pli caractéristique qui peut prêter à rire. Bergson

sur l’imitation amusante d’une œuvre connue, d’un genre de façon à mettre en évidence ses caractéristiques dominantes, présentées alors comme des faiblesses.  La satire Elle repose sur la description d’une personne, d’une activité, qu’elle caricature ou dénonce. Elle se moque souvent des mœurs et des modes d’une époque.  La farce Elle repose sur la représentation de situations simples où les stratagèmes mis en place (ruse, tromperie mensonge) aboutissent à un renversement final de situation

CARICATURE : DEFINITION : portrait peint qui charge certains traits de caractère drôles, ridicules etc. La caricature est un type de satire, elle est très utilisée par la presse, théâtre, cinéma, bande-dessinée etc. Deux types de caricature : Caricature de portrait - Caricature de situation Si l'illustration apparaît timidement dans la presse du XVIII siècle, la révolution de l'empire suscitent de nombreuses caricatures politiques, notamment sous l'influence des dessinateurs anglais Le

Rabelais en fait un compagnon de Panurge dans le Tiers livre . Louis XIV supprime cette tradition du fou du roi mi-amuseur, mi-conseiller. - Au XVIIè siècle, le rire devient un vrai métier avec la « comédia dell’arte » (théâtre professionnel) qui s’oppose à la « comédia erudita », théâtre savant joué par les amateurs, dillétants. Les personnages sont reconnaissables à leur costume, masque. Ils jouent les mêmes types de situations autour d’un même schéma. Ex de Polichinelle qui a une bosse, un gros ventre

action) ► Caractérise une action tendue, des événements violents qui se succèdent sans laisser au lecteur le temps de reprendre haleine. ► Signes du Dramatique : - Multiplication des actions rapides et violentes - Les coups de théâtre - Rythmes faits de tension et d’accélération 4) L’épique ► Célèbre les exploits, souvent guerriers, d’un héros ► Signes de l’épique : - Procédés d’amplification ; rythmes croissants ou accumulatifs - Intervention du

| * Satire sociale * Caricature sociale | Molière, sur la demande du roi, écrit le bourgeois gentilhomme pour ridiculiser les Turcs. Mais ses intentions sont plus profondes : il veut tourner au ridicule les bourgeois et dénoncer les hommes pour qui seul le paraître compte. | * Comédie-ballet | Une comédie-ballet est une pièce entrecoupée de chants et de danses : il s’agit donc avant tout d’un divertissement. Molière a donc revu les règles du théâtre classique afin d’offrir plus de

moyen privilégié pour faire passer des messages politiques ou des opinions qui, sous une forme plus commune pourraient choquer. Le rire et l’humour sont omniprésents dans la vie de la société : presse (journal satirique, caricatures), cinéma (comédie), arts plastiques, livre, théâtre (pamphlet et satire), musique (parodie), télévision (émission humoristique)… Ainsi la liberté de d’expression, la liberté de la presse, le droit à l’humour sont considérés comme un principe fondamental protégé par la Convention