Thiers Gambetta

Adolphe Thiers, qui est désigné le 12 février 1871. C’est la reconnaissance officielle de la République par l’assemblée nationale. Adolphe Thiers est un centriste, modéré et plutôt républicain, mais qui a été plusieurs fois ministres sous la monarchie de Juillet, et même président du conseil. Il est désigné pour gérer les questions d’urgences : négocier la paix avec l’Allemagne, diriger l’administration jusqu’à l’adoption d’une constitution. Les circonstances politiques voudront que Thiers affrontent

1870, défaite de Napoléon III à Sedan, capitulation face aux prussiens. Cela entraîne un mouvement de rue à Paris, les manifestants veulent la fin de l'empire. Gambetta va proclamer la République à l'hôtel de ville de Paris. Un gouvernement est mis en place avec des personnalités, c'est le gouvernement provisoire de la défense nationale (Gambetta, Jules Ferry, Jules Simon, Jules Far). Ce gouvernement n'a pas réussi à rétablir la situation militaire, le gouvernement avait prévu des élections en octobre

présageait pas à une nouvelle république et d’ailleurs lorsque les élections interviennent, il y a une majorité de députés monarchistes. (1931 : recensement population plus urbaine que rurale : Les ruraux appellent à la guerre contre l’Allemagne). Adolf Thiers va faire une République car c’est le régime qui nous divise le moins malgré les combats entre monarchistes et républiques. Mais à l’époque il n’y pas de constitution jusqu’aux Lois constitutionnelles : établissement de la République progressive car

Séance 2 : Intervention de Léon Gambetta à la Chambre des Députés (extraits des débats du 17 mai 1877). Ce document est un discours de Léon Gambetta à la Chambre des Députés qui a été déclaré en mai 1877. Léon Gambetta est un homme politique français républicain. Il fut l'un des personnages clé de la IIIème République. Il a été président de la Chambre des Députés (1879-1881), puis président du Conseil et enfin, ministre des Affaires étrangères. Le document date de 1877 c'est-à-dire 2 ans après

convaincu, il accepte le fauteuil, espérant sans doute une évolution favorable de l’opinion. Mais il se heurte très vite à une majorité républicaine hostile qui l’accule à une épreuve de force, restée dans les annales de l’histoire parlementaire. Pour Gambetta, leader républicain, Mac-Mahon doit “se soumettre ou se démettre”. Les républicains l’emportent, obligeant Broglie, ministre de Mac-Mahon, à la démission. Utilisant les institutions mises en place dès 1875, ils bâtissent un socle de lois libérales

république opportuniste Difficile de mettre en place une politique. Problème de l’instabilité gouvernementale. Les républicains sont divisés. Au parlement on a la gauche républicaine menée par jules ferry, on a aussi l’union républicaine de Léon Gambetta et ensuite on a la gauche radicale dont le meneur est George Clemenceau. S’entendent a peu près sur les réformes mais pas sur le rythme et leur profondeur. C’est au gré des changements d’alliance que la république va se faire. La gauche républicaine

rémunération du clergé et l’entretien des lieux de culte qui souvent sont la propriété de l’Etat. La proclamation de la République en 1870 et la domination de la politique par les Radicaux, mouvement qui réunit des Républicains anticléricaux comme Gambetta, Ferry, Clemenceau, Waldeck-Rousseau, Combes, ouvrent une période de lutte intense entre la conception laïque de la République et les mouvements politiques minoritaires mais toujours influents et attachés à la religion. Entre 1875 et 1907, une

Jules Ferry et Georges Clemenceau sont considérés comme faisant parti des personalités politiques les plus importantes de l'histoire de la république française. En effet, J.Ferry fut l'auteur de loi sur l'éducation et Clemenceau fut deux fois le président du conseil,ce sont deux hommes important de l'enracinement de la IIIe République. Celle ci couvait une certaine instablibité depuis son instauration en 1870,notamment par certaine crise telle que la commune, la pression monarchiste en vu d'une

Les lois Jules Ferry Contexte : Les lois Jules Ferry sont une série de lois sur l'école primaire votées en 1881-1882 sous la Troisième République où Jules Grévy gouverne. La loi du 16 juin 1881 rend l’enseignement primaire public et gratuit et la loi du 28 mars 1882 impose un enseignement laïc et obligatoire. Jules Ferry trouve qu’il n’est pas juste que seuls les enfants de parents riches aient accès à l’instruction. Dans les écoles l’instruction sera gratuite, et financés par l’Etat. Ces lois

l'opposition radicale pour la défense du suffrage universel. En 1846, Ledru-Rollin publie l'Appel aux Travailleurs en proposant ce mode de scrutin comme remède aux maux de la classe ouvrière. Il participe à la campagne des Banquets aux côtés de Léon Gambetta en faveur de la République. Il se qualifie d'ultra-radical au sens du parti qui “veut faire entrer dans la réalité de la vie le symbole de la Liberté, de l'Egalité et de la Fraternité”. Ledru-Rollin devient ministre de l'Intérieur dans le gouvernement