Jules ferry
Contexte :
Les lois Jules Ferry sont une série de lois sur l'école primaire votées en 1881-1882 sous la Troisième République où Jules Grévy gouverne. La loi du 16 juin 1881 rend l’enseignement primaire public et gratuit et la loi du 28 mars 1882 impose un enseignement laïc et obligatoire.
Jules Ferry trouve qu’il n’est pas juste que seuls les enfants de parents riches aient accès à l’instruction. Dans les écoles l’instruction sera gratuite, et financés par l’Etat. Ces lois sont une conséquence de la guerre de 1870, perdue contre la Prusse. Les soldats allemands étant jugés mieux instruits que les Français, mais aussi pour libérer l’enseignement de l’influence des religieux. Les lois de l’enseignement de Jules Ferry sont aussi fondées sur la conviction qu’une éducation permet l’introduction progressive des idées républicaine dans les régions de France les plus isolée.
Crée sous le règne d’une majorité parlementaire, la loi est disputée a l’Assemblée nationale par les députés de la III République.
Processus :
Jules Ferry insiste sur l’obligation d’instruction car il est persuadé que la démocratie s’imposera en France et c’est pour cela qu’il fait voter cette loi par les Républicains opportunistes. Le projet de loi sur la gratuité voté par la Chambre des députés n'attend plus que la sanction du Sénat, qui la donnera.
Conclusion :
Les lois Ferry, à la base de la « république des instituteurs » ont pour conséquence une scolarisation quasi complète donc une alphabétisation et une francisation des enfants français.
En ceci l’école laïque, gratuite et quasi obligatoire a été, avec la conscription, l’un des instruments essentiel de la « nationalisation de la société » par