Théramène

étrangère. Ainsi les alexandrins de Jean Racine, dans Phèdre, développent-ils une poésie d'une grande richesse lexicale et musicale sans grand rapport avec notre langue quotidienne: cette différence s'exprime dès la première scène entre Hippolyte et Théramène dans la tragédie de Racine ou, dans un genre bien éloigné, dans le "merdre" initial peuvent nous paraître excessives, sans grand rapport avec notre réalité: ainsi, le père Ubu, tyran grostesque et boursouflé assassine un par un tous ses opposants

sur vos têtes ?" L'importance du langage, dans la tragédie classique, va d'ailleurs parfois si loin, que la parole en vient à remplacer l'action : ainsi la règle de bienséance interdit-elle de représenter la mort d'un personnage sur scène ; ainsi Théramène recourt-il à un récit pour faire comprendre au spectateur la mort tragique d'Hippolyte dans la pièce Phèdre. XXX La tragédie n'est pas le seul genre théâtral à se nourrir de la force du langage. Le comique de mots n'est-il pas un atout majeur de

une création d’émotion . Pour que le spectateur ait devant lui un personnage bien vivant et non un acteur déclamant vers par vers son texte, les metteurs en scène humanisent leurs personnages. Chereau dans Phèdre fait asseoir Hyppolite et Théramène dans le public. Ce procédé très original permet au spectateur de se sentir plus concerné par les personnages en question. La parole théâtrale elle-même constitue une situation de communication originale , elle s’appelle aussi « double énonciation

mots, le dieu envoie un monstre sur la route du prince et le tue. Mais en cherchant un peu mieux, on s'aperçoit que la majorité des personnages prononcent aussi des paroles perlocutoires. Hippolyte, tout d'abord, sur le point de mourir, supplie Théramène de faire en sorte que son père le roi libère Aricie de son joug et l'élève au rang de reine. En apprenant la mort de son fils, Thésée, ne pouvant revenir sur sa parole de malédiction, affranchit Aricie pour se racheter et l'accepte comme sa fille

de démolir Hippolyte et Aricie avec Oenone. Puis elle reprend ses esprits et traite Oenone de monstre qui part se suicider. Acte V Scène 3 V1443–1450 : Aricie veut avouer et accuser Phèdre mais garde le silence. Scène 6 Récit final de Théramène : tous les éléments de la pièce reviennent. Hippolyte est devenu un Héros. Scène 7 Phèdre avoue (v1617) et meurt. Réplique morale de Thésée

d'Hippolyte à Théramène I- Une Scène d'Exposition 1) Une scène qui rempli ses fonctions d'exposition -- informe sur le temps(abs Thésée dps 6mois) / les lieux de l'action(Trèzène ville retirée du Roi, loin de la cour et d'Athènes) -- met la pièce en relation avec le titre -- informe sur les personnages et leurs rapports : univers «classique» (mythes, nobles...) => Hippolyte : fier/orgueilleux, n'a jamais aimé («pur»), austère/morale intransigeante, méprise Vénus (tutoie Théramène) => Théramène

crescendo et la gestuelle de Phèdre, qui, d’immobile et de quasi muette, s’élance dans une longue tirade enflammée. Il s’agit de la grande scène du premier acte, l’acte d’exposition. Phèdre entre en scène après avoir été décrite comme mourante par Théramène (v.45 "Phèdre atteinte d’un mal qu’elle s’obstine à taire" ) et par sa nourrice, Oenone (v.147 "Un désordre éternel règne dans son esprit" ). Cette entrée en scène est ainsi chargée de mystère. Il faut noter la particularité de cette exposition :

néanmoins sentir la forte influence qu’a Vénus tout au long de la pièce. En fait, elle est la raison de la tragédie puisque c’est elle qui a maudit toute la lignée de Phèdre, causant le conflit central de l’histoire. Dans l’acte V, Thésée apprend par Théramène non seulement l’innocence de son fils mais aussi sa mort. On peut ici comprendre que les humains ne sont que les tristes pions des dieux, qui ne font que jouer avec eux. Ils ne sont pas intervenus pour le bien des personnages, malgré que ces derniers

Or, étant donné que l’œuvre est une tragédie où le destin est une fatalité qui conduite nos héros vers la mort, nous pouvons donc nous attendre au deuil du personnage principal présent ici, Hippolyte. Ici, Racine raconte la scène à travers Théramène et décrit de façon très précis le monstre ainsi quel e combat que mène Hyppolite et la bête. L’écrivain insiste sur une des figures de style, l’hyperbole pour exagérer afin de mettre en valeur la puissance, la laideur de cette bête et l’angoisse

Anouilh ? - représentée pour la première fois au théâtre de l'Atelier à Paris le 4 février 1944, durant l'Occupation allemande. Donnez-moi une autre tragédie où le récit de la mort d’un personnage est raconté par un autre personnage. Phèdre, Racine : Théramène, le gouverneur d’Hippolyte qui raconte sa mort causée par un monstre marin. Pour quelle raison Anouilh ne montre pas sur scène la mort des deux amants ? -Règles de bienséance établie au 17ème siècle. Quel est le champ lexical qui domine le passage