Théâtre des Bouffes-Parisiens

considérèrent. L’aspect aimable de Bouvard charma de suite Pécuchet. Ses yeux bleuâtres, toujours entreclos, souriaient dans son visage coloré. Un pantalon à grand-pont, qui godait par le bas sur des souliers de castor, moulait son ventre, faisait bouffer sa chemise à la ceinture ; – et ses cheveux blonds, frisés d’eux-mêmes en boucles légères, lui donnaient quelque chose d’enfantin. Il poussait du bout des lèvres une espèce de sifflement continu. L’air sérieux de Pécuchet frappa Bouvard. On aurait

sera la dédicataire du Voyage. Céline est attiré par la finesse, par la légèreté, l’apesanteur. C'est à la fois une thématique personnelle et une esthétique. Il ouvre un cabinet médical et travaille en banlieue (Clichy). 1927 : Il écrit une pièce de théâtre : L’Eglise, satire du colonialisme en Afrique, de la Société des Nations. Première trace d’antisémitisme : le nom du personnage principal. Les obsessions commencent. C’est une pièce injouable. 1924-32 : compose son 1er grand livre : Voyage au bout

............................................................................................ 5. Romans et récits illustrés ....................................................................................................................... 6. Théâtre ................................................................................................................................................... Index récapitulatif des œuvres de la liste .......................................................

là. C’est chez Carjat. Carjat est un fils lui aussi, quoiqu’un peu plus vieux que ces cinq. Un fils incertain, mais un fils. On sait - les livres savent - qu’il était de petite famille; que sa mère avait une loge de concierge au fond d’une cour parisienne, chez des soyeux, une très profonde et petite cour donc, puante peut-être, avec des teintures riches dans le ruisseau et un petit ciel apparaissant très haut, comme sur une margelle; mais on ne sait pas s’il avait fait en lui pour recevoir sa mère

un individu sans destination, perdu au milieu d’une gare, alors que normalement, on est dans une gare pour aller dans un endroit précis. Cette métaphore est à rapprocher de celle du deuxième paragraphe, dans laquelle le monde est comparé à un théâtre où Jean Dézert tient le rôle d’un « figurant ». 4. Le père de Jean Dézert est seulement « sous-directeur ». Cela peut sembler être un détail, mais cela montre néanmoins qu’il s’agit d’un personnage toujours caractérisé par le moyen, le médiocre

est long, très long, trop long !...vous marchez au supplice, vos jambes sont de flanelle, votre cœur bat, les pieds reculent en arrière, vous voulez arriver plus vite, vous regardez vos chaussures, vous manquez la première marche de la tribune, une bouffé de chaleur vous monte au visage…ça y est !, vous y êtes !, vous êtes enfin devant le public, face à vous il y’a le puits noir, le grand puits noir…vous allez parler,… vous allez prononcer le premier mot… Tout le monde là- bas, tout le monde vous découvre

de cet homme, elle pourra la restituer fidèlement aux premiers visiteurs, invités pour l’occasion, pour l’inauguration de cette salle dont il sera le héros. Pierre Salomon était un homme très connu dans les années 20, directeur d’un grand cabaret parisien, aujourd’hui disparu. Il côtoyait le tout Paris de l’après guerre, ministres, hauts dignitaires, ambassadeurs, artistes. Un homme comblé en sorte, un cabaret toujours complet, un splendide hôtel particulier dans le marais, une épouse ravissante et

Ve République fonctionne depuis cinquante ans ; les médias informent, les politiques s’affrontent, les acteurs et les chanteurs distraient, les grandes tables régalent, le petit noir est servi chaud au zinc des bistrots ; les jambes des Parisiennes font tourner les têtes. La France ressemble à ces immeubles anciens, à la façade intacte, car elle est classée monument historique, mais où les intérieurs ont été mis sens dessus dessous pour se conformer aux goûts modernes et au souci des

crée le rire chez le lecteur. Sa cuisine est son biotope naturel, il cuisine lui-même, donne des conseils, il a été chef coque. Cette qualité a des limites, par exemple lorsqu’il se trouve au palais de Florinette, il prépare les mets, s’empiffre, bouffe et se fait vomir quand il a le bide plein. Il semble que les deux compères, dans le langage de la psychanalyse, n’ont pas évolué depuis le stade oral. Le stade anal (dimension scatologique) est le suivant et il est absent. Le troisième stade

battre (une) • Bonnes adresses (les) • Bons amis • Bons et les mauvais (Les) • Bons noirs (les) • Botte secrète (la) • Bouc (le) • Bouchant les trous(en) • Boucher de Malines (le) • Bouddha en Wallonie • Bouf bourguignon, c'est moi (le) • Bouge-toi de mon soleil • Boule dans la gorge (une) • Boum de Joëlle (la) • Bouquet final (le)* • Bourdon bougon (le) • Bourreaux impunis • Bourse aux illusions perdues • Bousculade