Texte En Prose

Baudelaire, criblé de dettes, continua de publier ses textes critiques et ses traductions de Poe, auxquels vinrent s'ajouter bientôt les poèmes en prose qui seront regroupés et publiés dans leur forme définitive après sa mort, sous le titre les Petits Poèmes en prose ou le Spleen de Paris. II : Le Spleen de Paris Le Spleen de Paris est un recueil de poème en prose inspiré de l’oeuvre d’Aloysius Bertrand impose un genre encore nouveau dans les années 1860. Basé sur la liberté et la diversité, le recueil

catégories d’œuvres en tenant compte de leurs critères de: • formes (vers ou prose) • thématiques (sujet culturel, politique…) • registres (comique, tragique, lyrique…) • types de textes (récit, discours, poésie…) Les genres On peut les classer en trois groupes: 1. Le genre narratif: La prose 2. Le genre théâtral: le Théâtre 3. Le genre poétique: La poésie Nous aborderons dans cet exposé la première partie : La prose Le roman, la nouvelle, le conte, la fable, le mythe, la légende, l’autobiographie

FICHE : Baudelaire, « petits poèmes en prose » Introduction : Baudelaire est un poète du 19ème siècle marqué par le romantisme, mouvement de la génération précédente et le Parnasse (la religion de l'art). Après les Fleurs du Mal, le poète se lance dans l’aventure de la prose. Par ce choix poétique et esthétique Baudelaire prétend s’inscrire dans la modernité. A travers un hémisphère dans une chevelure écrit en 1869 la chevelure de la femme aimée devient source de rêverie et fondement d’un mysticisme

Baudelaire explore une nouvelle forme poétique : le poème en prose. Le Port est l’un de ces poèmes publiés en 1869 ; cette pièce se présente comme un texte court définissant un port maritime. À la lecture de cette œuvre, on peut se demander en quoi la description de ce lieu est révélatrice de l’état d’âme du poète. Pour répondre à cette problématique, nous étudierons dans un premier temps les caractéristiques descriptives de ce texte, en analysant les liens entre picturalité et musicalité. Puis

Fleurs du mal. • Il ne s’agit pas d’une réécriture en prose du poème en vers, mais d’une variation sur un thème commun, celui d’un espace idéal envisagé comme métaphore de l’amour parfait et de la femme aimée. • Le poème en prose pousse plus loin l’identification de la femme aimée et du pays idéal que ne le fait le poème en vers, même si ce dernier l’annonce dès le 6 ème vers : « Au pays qui te ressemble ». • Le poème en prose figurant dans Le Spleen de Paris insiste plus nettement

liens profonds qui unissent L’Avare aux deux pièces que Molière vient tout juste de créer. Les points communs avec George Dandin sont clairs, même à nos yeux modernes : registre sombre, morale problématique, place accordée aux réalités matérielles, prose sans fioritures. Mais aux yeux des spectateurs de l’époque, les liens avec Amphitryon étaient encore plus forts. En effet, L’Avare et Amphitryon sont les seules pièces de Molière qui se présentent clairement comme des réécritures de pièces antiques

« Barbare » est un poème en prose, qui ne s'est pas tout à fait détaché du vers et de la strophe dont il épouse encore certains principes pour mieux les subvertir. Il s'inscrit dans une série de visions d'un désordre créateur: « Après le Déluge », « Parade »... Comme dans ces poèmes, le bouleversement s'opère à la fois dans le monde, évoqué à travers un ensemble d'images chaotiques, et dans le langage, qui se joue des règles traditionnelles. Rimbaud met en scène une poésie du chaos, où s'affrontent

la famille. H. M ICHAUX, La Vie dans les plis, 1949. * ** Poème en prose qui se situe d’emblée, par son titre, dans le registre merveilleux (une « mitrailleuse à gifles » n’existe pas ; elle n’est même pas concevable). Le ton en est violent, ce qui s’oppose à la conception conventionnelle de la poésie lyrique comme étalage de bons sentiments (v. questions 1 & 2) mais surprend moins si l’on se rappelle certains Petits Poèmes en prose de Baudelaire (« Le Joujou »), par exemple. Une des différences avec

vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences et des bourreaux ! Je veux faire pendre tout le monde ; et, si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après ! Commentaire : Comédie en cinq actes et en prose de Molière, pseudonyme de Jean-Baptiste Poquelin (1622-1673), L’Avare fut créé à Paris au théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668, et publié à Paris chez Jean Ribou en 1669. Les sources de l’Avare étaient trop «classiques» ou apparentes pour que

Francis Ponge «　La pluie　», 1942 Nous allons étudier un texte de Francis Ponge intitulé «　la pluie　», tiré du recueil Le parti pris des choses, en date de 1942. Le titre de son ouvrage est évocateur de l’état d’esprit de l’auteur, il s’agit de proposer une leçon de choses. Ponge propose une description des choses de la vie quotidienne et leur attribue une valeur précieuse. Nous retrouvons cette perspective d’étude dans «　le cageot　», «　la pluie　», «　la radio　», «　le pain　» etc. Les objets