Tant Que Les Hommes Se Contentèrent

SECTION 2 : LA CODIFICATION Pas de fausses perspectives. Les hommes de l’Ancien Régime n’ont pas vécu dans l’attente d’un Code civil. La question n’est pas absente pour autant. On peut distinguer une perspective politique d’une approche plus doctrinale. §1 Le vœu politique Il est formulé depuis très longtemps même s’il ne rallie pas tous les suffrages. A) Les premiers souhaits On a l’habitude de se référer à Philippes de Commynes, le chroniqueur de Louis XI qui rapporte que ce dernier

conduire, et combien elles différent des principes dont on s'est servi jusqu'à présent, j'ai cru que je ne pouvais les tenir cachées sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer, autant qu'il est en nous, le bien général de tous les hommes. Car elles m'ont fait voir qu'il est possible de parvenir à des connaissances qui soient fort utiles à la vie, et qu'au lieu de cette philosophie spéculative qu'on enseigne dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par laquelle, connaissant

I Rousseau et la question du mal Toute philosophie passe dans les faits. La spéculation la plus escarpée a les pieds dans la pratique de la vie et les principes mènent les hommes, et les plus bruts d’entre eux, la chaîne de la logique au cou », a écrit Jules Barbey d’Aurevilly. Nous sommes, autrement dit, des Monsieur Jourdain de la philosophie. Nous faisons de la philosophie sans le savoir. Une métaphysique est à l’œuvre dans les façons les plus spontanées de penser, d’agir et de sentir. Je convoquerai

Jacques Cartier (1494-1554 approximativement) effectue trois voyages en Nouvelle-France dont le premier en 1534. Dans ses récits, considérés comme les plus beaux témoignages du genre, Cartier évoque le pays naissant en présentant une multitude de détails tant sur le plan géographique (cartographie du territoire, sa flore et sa faune) que sur le plan ethnographique (le mode de vie de ses habitants). Le succès des récits de voyage de Cartier s’explique également par la qualité littéraire de ses écrits puisque

qui allait décider de l’avenir de son fils toute la détresse d’une mère qu’une étrangère allait dépouiller de son enfant. Elle s’avança vers lui, l’envoûtant de ses yeux attendris, puis posa délicatement sa main sur la joue de sa progéniture. « En tant que mère, je ne désire que ton bonheur. Si tu estimes que cette femme est la femme de ta vie et que ton choix est le bon, alors va mon fils, et sois heureux ! » Le son de ces paroles d’une humilité et d’une bienveillance profondes fit l’effet d’une

1853) | COLETTE, La Naissance du jour (1928) | Oh ! vous dont le travail est joie, Vous qui n'avez pas d'autre proie Que les parfums, souffles du ciel, Vous qui fuyez quand vient décembre, Vous qui dérobez aux fleurs l'ambre Pour donner aux hommes le miel,Chastes buveuses de rosée, Qui, pareilles à l'épousée, Visitez le lys du coteau, Ô sœurs des corolles vermeilles, Filles de la lumière, abeilles, Envolez-vous de ce manteau !Ruez-vous sur l'homme, guerrières ! Ô généreuses ouvrières

parce qu’une angoisse atroce s’empara de mon âme, une idée qui me dépassait complétement. J’avais acquis la certitude que rien n’avait d’importance. Que rien n’avait ! "! jamais existé, que tout était illusion. Du coup je cessai d’en vouloir aux hommes, je finis même par ne plus les voir. Tout m'était devenu égal ! Vous comprenez ? La vérité! , je l'ai sue en novembre dernier, et plus précisément le trois novembre, et, depuis je me rappelle de chaque instant de mon existence. C'était un soir lugubre

Pour faire le pont entre les références faites à Hippocrate et à Galien il faut préciser que Vésale hiérarchise ces deux figures de la médecine de plusieurs manières. Tout d’abord il cite Hippocrate en premier, puis il donne des titres à ces deux hommes. Celui de « Divin » à Hippocrate et celui de « Prince » à Galien. Ligne 56-57 «  Galien aussi ce prince de la médecine après Hippocrate » Galien : Né à Pergame en 130 et meurt en 220 av. J.C. Il est Médecin d’une école de Romain de Gladiateurs

Saint Simon : Il voyait une opposition entre travailleurs (ouvriers, banquiers, négociants, salarier) et oisifs (privilégiés, ceux qui vivaient des rentes sans prendre par au commerce) incapables de régner. Mais alors qui doit régner ? Les sciences (hommes d’études) et les industries (banquiers, bourgeois, négociants). Donc Engels y voit toujours des dominants et des dominés. Mais il reconnaît sont géni dans la prédication des résorptions du politique dans l’économie. Donc supprimer l’état veut dire

plus sombre : il décrit le travail industriel, en plein essor à son époque, comme une corvée absurde. Pour lui, le travail des foules est une entrave à la réalisation de soi, et l'homme ne donne plus son temps par plaisir de s'accomplir pleinement en tant qu'homme mais parce qu'il y est contraint et forcé par le capital. Dans son évocation de la brutalité du paysage industriel, Verhaeren n'est pas loin de nous faire penser à l'abrutissement du travail à la chaîne. Le travail est-il alors civilisateur