Superstition Et Progrès Scientifique

formaient une élite intellectuelle qui s'attelait à faire vaincre la raison sur les superstitions et traditions. Ses protagonistes sont Voltaire, Rousseau, Diderot, Smith et Jefferson pour ne citer qu'eux. Ces intellectuels sont à la fois écrivains, scientifiques et philosophes et ont permis au monde de faire un bond prodigieux vers l'avant en provoquant une ouverture au monde ainsi que des révolutions politiques et scientifiques. Voyant leur pouvoir remis en question, de nombreuses institutions politiques

mais procède de l’expérience. Leur quête de la connaissance passe par la remise en cause des idées reçues, l’ouverture à tous les domaines du savoir, l’exaltation des sciences (la science est regardée comme le moyen de libérer l’humanité des superstitions et de l’obscurantisme) et la foi inébranlable dans le pouvoir de la raison. La pensée doit être libre et non plus soumise à l’autorité et aux schémas antérieurs reposant sur une interprétation chrétienne de l’univers. À la suite de Pierre Bayle

éclairée » de l’être humain et sur l’idée de liberté. Par leurs engagements contre les oppressions religieuses, morales et politiques. Les membres de ce mouvement, qui se voyaient comme une élite avancée œuvrant pour un progrès du monde, combattant l’irrationnel, l'arbitraire et la superstition des siècles passés, ont procédé au renouvellement du savoir, de la science morale et de l’esthétique de leur temps. L’influence de leurs écrits a été déterminante dans les grands événements de la fin du XVIIIe siècle

et fondés sur des relations objectives vérifiables [sens restreint] »1 La volonté de la communauté savante, garante des sciences, est de produire des « connaissances scientifiques » à partir de méthodes d'investigation rigoureuses, vérifiables et reproductibles. Quant aux « méthodes scientifiques » et aux « valeurs scientifiques », elles sont à la fois le produit et l'outil de production de ces connaissances et se caractérisent par leur but, qui consiste à permettre de comprendre et d'expliquer

lexical 17 Sources documentaires 18 Résumé/abstract 19 Introduction Pour beaucoup de gens, les phénomènes paranormaux ne sont que croyances, superstitions et fruit de l’imagination. En lançant un sujet de conversation sur le paranormal, cela amène souvent l’interlocuteur dans un rejet proche de l’intolérance. Dans certains milieux scientifiques, le simple fait de s’intéresser au paranormal même sous forme de plaisanterie, peut s’avérer être un réel obstacle à l’accession de postes universitaires

croyances, voir aux superstitions. Les philosophes du 18ème siècle veulent et vont changer ça. Les philosophes vont remettre en doute tout selon on croit. On veut laisser le peuple dans l’ignorance, ses clichés, ses faux-semblants. Les philosophes, eux, veulent que les gens pensent par eux même et sortent de leurs faux-semblants. Au 18ème, l’idée de progresser arrive. On explore le monde et les différentes manières de penser qu’il existe. On croit que le bonheur est terrestre, le progrès est possible et

toute sa place en science, et sa valeur est reconnue : pour Claude Bernard, elle constitue le « point de départ nécessaire de tout raisonnement expérimental ». C’est seulement au terme de la confrontation de cette hypothèse avec les instruments scientifiques actuels dont nous disposons que pourra être appréciée sa valeur, car elle finira toujours soit par être réfutée, soit par être validée par l’expérience, d’où d’ailleurs sa forme provisoire. Dans le cas de sa validation, elle accédera au domaine

5 ~ ""'f.,'" §, ~.::o~ .•.• Il M~ ff'ifb~;i.§.l1r1~~~ ik~§t)v,o~'-:: ~~! Les relations de voyages lointains qui apportent une meilleure connaissance de l'Orient ou de I'Arnérique, la vulgarisation scientifique, la critique des textes sacrés soumis désormais à l'analyse historique et, enfin, la leçon anglaise, philosophique et politique, provoquent, en France, un bouleversement des idées, une crise de conscience. k,®~)i~d~ GÎ'f; kJ! cl;.~b\~$i@,v (i~q~s !4@\S,iS Palais-Royal. Sous l'influence

sera définitivement acquis qu'un siècle plus tard. Les hommes des Lumières font de la raison la faculté suprême de l'homme. Emmanuel Kant donne au mouvement sa devise, sapere aude (« ose savoir »). 1. La raison au service du progrès scientifique De nombreux progrès scientifiques voient le jour, notamment au travers des travaux de Newton, en physique, et de Buffon, en sciences naturelles. Pour la première fois, le monde, ce que l'on nomme la « nature », et qui comprend la nature humaine, semble pouvoir

en question la vie religieuse de l’époque [Dieu],l’ Etat, la société et l’homme, à la seule lumière de la raison, faculté naturelle et instrument capable d’entraîner l’humanité tout entière vers un progrès indéfini et vers le bonheur qui lui est dû . Le philosophe des Lumières croit au progrès, il pratique le libre examen, il conteste la religion Les Lumière les plus illustres sont, en France, Montesquieu, Voltaire, Diderot, Rousseau, d'Alembert, Helvétius, d'Holbach ; en Angleterre, Toland