Style La Rochefoucauld

et non pas comme un animal ou un objet, mais cette condition n’est pas suffisante pour se connaitre soi puisque la conscience de soi-même est loin d'être une connaissance. En effet, le soi est ce qui il y de plus intime, et comme le disait La Rochefoucauld, « on est quelques fois aussi différent de soi-même que des autres ». On ne peut être sûr de parler de soi car si je veux parler de moi, je ne donnerai qu’une certaine image de moi, une image que je veux bien admettre et exposer puisque « le paraître

possessions sur la route des Indes et surtout la Nouvelle-France. Les caractères ou les mœurs de ce siècle est l’œuvre unique de La Bruyère. Elle s’inscrit dans la continuité de deux œuvres majeures du XVIIème siècle, à savoir les Maximes de La Rochefoucauld (1665) et les Pensées de Pascal (publication posthume en 1670). La Bruyère, dans Les Caractères, invente une forme plus souple : la remarque. Comme les Fables de La Fontaine ou Les lettres Persanes de Montesquieu, dans Les Caractères ou les mœurs

Les puissances trompeuses le dominent. Son imagination brouille ses perceptions. Dans sa vie sociale, il obéit à des coutumes, fruits des conventions, confond force et justice et son amour propre le conduit à tout ramener à lui (voir aussi La Rochefoucauld Maximes, 563). Au niveau de sa morale, l’homme fuit sa misère, il tente d’y échapper par le divertissement. 2. La recherche d’un faux bonheur Il s’agit d’un amour des apparences qui satisfait l’amour propre. Il s’étourdit dans l’action, les

DES SITUATIONS Quelle vision de « l’homme au travail » avez-vous ?................................................................. 119 – Découvrir son style de direction selon la grille manageriale de Black et Mouton............................. 120 – Repérer les différents niveaux de développement de ses collaborateurs et y adapter son style de management 121 – Quand et comment être directif, persuasif, participatif et délégatif ?............................................ 122 – Distinguer les

Le jeune roi crée une vie mondaine très brillante ; il est attentif aux arts car il pense qu’ils contribuent largement à son prestige politique. À ce moment-là publient de nombreux grands artistes dits «classiques» : Mme de La Fayette, La Rochefoucauld, Pascal, Corneille, Racine, Molière, Boileau, La Fontaine, Bossuet.... Ils tiennent compte des règles et cherchent à plaire au goût mondain mais dépassent ces influences par leur originalité et leur génie personnel. Étymologie Défi nition

Un moraliste, au sens du 17ème siècle, est un écrivain qui traite des mœurs : il est le peintre des hommes. Jean de la Bruyère (1645-1696) fut au même titre que La Fontaine et La Rochefoucauld un célèbre et illustre moraliste du classicisme. Qualifié de « fort bon homme » par Boileau et de « fort honnête homme » par Saint-Simon » il devient le précepteur du Duc de Bourbon : il découvre alors, lors de son éprouvant préceptorat, le quotidien truffé de travers de la famille Condé. A la suite de ces

sion de renou ve ler le cor pus lit té raire offert aux élèves et d’abor der le genre roma nesque au XVII e siècle. En paral lèle, on peut faire lire ou relire une tra gé die de Racine et un ensemble choisi de Maximes de La Rochefoucauld. La Pré face de Laurence Plazanet consti tue une étude riche et pré cise des deux nou velles. Elle apporte les éclair cis se ments his to riques néces saires sur l’auteur, le genre de la nou velle au XVII e siècle, ses rap ports

ET L’ETRANGER 1- La biographie 2- Le contexte de naissance de l’« Etranger» II/ LES PERSONNAGES DANS L’ « ETRANGER » 1- Meursault, le personnage principal 2- Les personnages secondaires III/ LE STYLE ET LA FORME 1- Le style 2- La forme IV/ L’APPORT PHILOSOPHIQUE DE L’ « ETRANGER » V/ LE RESUME DE L’OEUVRE CONCLUSION INTRODUCTION Le XXème siècle est marqué par la montée en puissance d’un courant

défenseur »317. « L’homme est maintenant en disgrâce chez tous ceux qui pensent, et c’est à qui le chargera de plus de vices ; mais peut-être est-il sur le point de se relever et de se faire restituer toutes ses vertus »318. 317 318 « La Rochefoucauld humilie l’homme par une fausse théorie ; Pascal l’afflige et l’effraie du tableau de ses misères ; La Bruyère l’amuse de ses propres travers ; Vauvenargues le console et lui apprend à s’estimer »319. « Pourquoi donc fait-il en son temps figure

appropriés au goût du siècle pour l'observation morale : les maximes et les portraits. La Rochefoucauld, dans ses Maximes, recherche l'amour-propre de l'homme dans toutes ses actions. Les Pensées, extraites des papiers de Pascal, se présentent comme l'oeuvre d'un profond moraliste chrétien. Enfin, La Bruyère, dans ses Caractères, sans système ni originalité philosophique, étudie et note avec exactitude, dans un style très travaillé et ingénieux, les expressions sensibles du caractère et du sentiment intérieurs