Spectaculaire Dom Juan

prenez le parti de faire compagnie à son maître …) c) Le maître, impuissant, devient dans le style direct un stéréotype de la comédie ou de la farce. Le voilà réduit aux insultes et aux menaces de bastonnade. Diderot s´inspire de couples célèbres : Dom Juan et Sganarelle, Sancho Panca et Don Quichotte, Scapin et Géronte …La confrontation, fût-elle amicale, de deux hommes de condition inégale, est révélatrice d´une nouvelle donne sociale. Diderot joue d´ailleurs de ces relations maître-valet en les inversant

vont être déversées sous ses fenêtres. 600 000 personnes se pressent sous ses fenêtres en l’acclamant. La semaine suivante, lorsqu’il fait son entrée au sénat, il est acclamé par une foule en liesse. Quant à ses funérailles, elles seront très spectaculaires. La France va rouvrir le Panthéon, qui a eu une histoire assez curieuse. Il s’agissait de l’Église Ste Geneviève, désacralisée sous la révolution, puis récupérée par les organes religieux. C’est avec Hugo que le Panthéon devient un monument totalement

la faute du héros. Il s’agit donc de comprendre et de mesurer les écarts par rapport à cette norme, et de voir s’ils portent atteinte à la définition générique de la pièce en question. Comment interpréter une comédie qui finit comme une tragédie (Dom Juan) ou une tragédie qui finit bien (Cinna) L’horizon d’attente Complément au cours sur la réception qui doit être ici mobilisé. Définir la notion d’abord à partir de ses constituants syntagmatiques : « horizon » : ce qui se dessine au

ternaire du modèle antique et de sa redoutable amplification tragique qui culmine avec le suicide par empoisonnement de son héroïne. Pourtant, l’influence latine ne se réduit pas à l’architecture dramatique. Racine puise aussi dans Sénèque l’outrance spectaculaire d’un emballement esthétique. Loin des obligations religieuses ou morales qui investissaient le genre tragique au siècle d’Euripide, la tragédie romaine, au temps de Néron, conçue comme un spectacle total, tire tout le parti de la sensualité déchaînée

poésie, notamment burlesque (D'Assoucy, Saint-Amant), soit dans le roman, satirique (Sorel, ‘’Francion’’, 1626) ou de fiction philosophique critique (Cyrano de Bergerac, ‘’L'autre monde’’, 1657). Molière semble en avoir été influencé, son Don Juan (‘’Dom Juan’’, 1665) étant un «athée foudroyé», censure obligeant, car, sous Louis XIV, le libertinage fut combattu, et se fit décent. Quelques figures aristocratiques (Bussy-Rabutin, Saint-Évremond) qui en entretenaient la tradition littéraire se virent

types de la comédie italienne. Ce sont des domestiques comme Figaro. Ruy Blas, même s’il est momentanément un domestique, remplit plutôt l’emploi du jeune premier. 2. On pourra demander aux élèves de raconter ce qui rend légendaires Antigone, Don Juan et Faust. Oncle Vania, Chimène, Célimène, Ruy Blas ne sont ni des types, ni des mythes. Célimène est certes le type même de la coquette, mais le personnage de Molière est tellement individualisé qu’on ne peut le réduire à un type. Il en va de même

commente les transformations que le spectateur ne voit pas directement mais imagine, tantôt Jean réapparaît, transformé et le spectateur peut le voir ; ce qui pose bien sûr un problème de mise en scène ; comment figurer cette transformation spectaculaire ? Cela peut paraître une gageure pour un metteur en scène de montrer un rhinocéros ! Bien sûr, il peut ajouter un élément suggestif à chaque réapparition... à moins de miser sur la dimension allégorique de cette métamorphose que le costume seul

précise au XIVe siècle, et des écrivains de métier (n'ayant pas participé aux événements relatés) s'illustrent à leur tour dans le genre. C'est avec Jean Froissart que la chronique acquiert ses lettres de noblesse: à côté des tournois et des combats spectaculaires, il mentionne dans ses chroniques les problèmes politiques et l'émergence de nouvelles «classes sociales». Mais, au moment où les relations entre rois et seigneurs se compliquent, le besoin d'une nouvelle écriture se fait sentir: Philippe de Commynes

précise au XIVe siècle, et des écrivains de métier (n'ayant pas participé aux événements relatés) s'illustrent à leur tour dans le genre. C'est avec Jean Froissart que la chronique acquiert ses lettres de noblesse: à côté des tournois et des combats spectaculaires, il mentionne dans ses chroniques les problèmes politiques et l'émergence de nouvelles «classes sociales». Mais, au moment où les relations entre rois et seigneurs se compliquent, le besoin d'une nouvelle écriture se fait sentir: Philippe de Commynes

plupart des tableaux de Panini de la vie artistique romaine. Concert pour mariage du dauphin de France en 1747. ▪ Théâtre des Margraves de Bayreuth. Construit 1748 par Bibiena, famille d’architectes et de peintres originaires de Bologne. Salle spectaculaire par décoration. Révolutionne art de la scène avec grandes perspectives. Privilégie surtout décors placés en biais. Variation importante par rapport au caractère frontal des décorations scéniques du XVII°. * * * Paysage politique et