Socrate Et Criton

Athènes (hégémonie culturelle et politique), n'a pas laissé beaucoup de témoignages écrits sur le plan de la pensée politique. Ainsi, rien n'a été conservé de Protagoras ou de Socrate. Leur pensée ne peut être entrevue qu'au travers des oeuvres d'auteurs postérieurs comme Platon. Ce dernier, qui a encensé son maître Socrate, a en revanche porté un jugement hostile sur les sophistes. Depuis Platon, le mot "sophiste" est compris dans un sens péjoratif évoquant une rhétorique formelle et stérile. Pourtant

De ce fait, l’obéissance est compatible avec la liberté lorsqu’elle est consentie. En revanche, elle exclut la liberté lorsqu’elle est forcée. L’aspect subjectif de la liberté apparaît et se retrouve problématiser Socrate dans le dialogue du Criton de Platon. On voit comment Socrate renonce librement à sa liberté qu’on vient lui offrir . Il est légaliste. Le rapport entre lois et liberté se pose mais sur le plan subjectif. 3.Le pouvoir sur soi : que faire de soi-même ? Les Grecs se demandaient

pourquoi Socrate , par ex. , même si le jugement qui le condamne à mort est injuste aux yeux de ses disciples , refuse absolument de s’y opposer et de bafouer les lois de la cité auxquelles il se sent redevable de ce qu’il est devenu comme homme et comme citoyen : cf. Le Criton , la prosopopée des lois : il y a un contrat tacite entre le citoyen et les lois ; désobéir à celles-ci , c’est porter atteinte au fondement de la cité , violer ce pacte et ce serait contradictoire avec l’attitude de Socrate qui

donné l'enseignement de la sagesse. Ce sont ses mouvements qui vont donner naissance à la sophistique. La sophistique étant d'abord une forme de raisonnement qui a pour but de faire triomphé le rationalisme sur la tradition. → Les sophistes (Socrate, Platon et Aristote). L'ensemble de ses philosophes vont porter leurs attentions sur la loi mais aussi sur la justice. La lois est élaborée et mis en œuvre. A- La conception de la loi et de la justice chez les philosophes. La justice a toujours

a changé d’horizon. Elle est dans le discours, le logos, parole et raison à la fois, qui s’oppose au muthos, le conte. Comme toujours, il faut en revenir au Timée (29c): « Car ce que l’Etre est au devenir, la vérité l’est à la croyance. Si donc, Socrate, en beaucoup de points, sur beaucoup de questions concernant les Dieux et la naissance du Monde, nous ne parvenons pas à nous rendre capables d’apporter des raisonnements (logous) cohérents de tout point et poussés à la dernière exactitude, ne vous

parascolaires | |Les présocratiques |OC |Pléiade ou Fo 1 vol. |N(e) | | |TC :Les penseurs grecs avant Socrate |GF | | |*Héraclite |Fragments |GF |

l'homme, l'âme, la pensée du reste du système du monde. Avec Platon et Socrate, l'homme grec commence à se connaître lui-même en se coupant du monde. Dans le Phèdre de Platon, on voit Socrate revendiquer la formule « connais-toi toi même » en un sens qui signifie désormais qu'il ne cherchera pas à connaître la nature mais lui-même. Or, cette formule se trouve au départ au fronton du temple de Delphe, construit quatre siècles avant Socrate ; elle y signifie : tu pénètres dans un temple, connais ta place

a ces questions permet tront peut-8tre d^eelaircir ceit.e notion '!asr.. > et - "insaisissalDle". L'E VOLUTION TEMPORELLE Le theme de 1'ironie apparait, au debut de son histoire, comme 1'attrihut essentiel et determinant du per- sonnaige de Socrate. C'est Aristote q.ui commente dans 1 'Ethi- que a *'«icor.aqv-e cette forir-"? d'ironic. Les latin^, «inant ? -. "gt ».'• w. recours a des notions voisines pour 1'exprimer. Si 1'on.en juge par la Rhetorique a Herennius. ils manient 1'occultatio

Machiavel : cassure : « Le ∆t vous sert à conquérir le pouvoir et à la garder ! ». ∆t positif et c’est tout, ce qui est marqué dans le Code. Savoir si c’est juste ou pas, c’est le travail des philosophes. Faut-il obéir à une loi injuste ? • Oui : Socrate • Non : Antigone Le fondement est la volonté de Dieu, les exigences de la nature, de la raison, du respect d’un « contrat social », du respect d'une procédure ? Thémis = « ce qui est déjà posé, déjà établi par les dieux » Dikè = « ce qui

L’homme démocratique est un homme bariolé, égalitaire. Il traite ses désirs à égalité : il refuse de croire que certains sont bons et d’autres mauvais. Voici ce que le vieux Platon dit de l’homme démocratique, c’est-à-dire de nous, modernes : Socrate : Mais il n’accueille ni ne laisse entrer dans la citadelle le juste discours de celui qui vient lui dire que certains plaisirs procèdent de désirs beaux et honnêtes, et d’autres de désirs pervers, qu’il faut rechercher et honorer les premiers, réprimer