Socrate Et Criton

 l’autre ne nous est d’aucun recours pour être libre.    Faisons   pour   finir  mention  du  cas  Socrate,  lequel   accepte  d’obéir  à  la  sentence  injuste  le  condamnant  à mort.  Il ne  cache  pas  dans  le  ​ Criton son attachement aux ​ nomoi​ , aux lois.  Socrate agit ainsi  par souci  de  cohérence  avec lui­même, pour ne  pas  porter  atteinte à  la  constitution athénienne. Le cas de  Socrate  contraste  clairement  avec  Protagoras  qui  pour  échapper  à  la  sentence  le  condamnant 

cra    SOCRATE, MÉLITUS. ~~~~~~~~~ JE ne sais, Athéniens, quelle impression mes accusateurs ont faite sur vous. Pour moi, en les entendant, peu s’en est fallu que je ne me méconnusse moi-même, tant ils ont parlé d’une manière persuasive ; et cependant, à parler franchement, ils n’ont pas dit un mot qui soit véritable. Mais, parmi tous les mensonges qu’ils ont débités, ce qui m’a le plus surpris, c’est lorsqu’ils vous ont recommandé de vous bien tenir en garde contre mon éloquence ; car, de n’avoir

« tu dois obéir ») Dans cette première je partirais du Criton (« prosopopée des lois ») pour évoquer l’autorité des lois, pour la rapprocher de celle de la mère, tout en l’en distinguant ; puis je m’appuierais sur Freud pour distinguer l’autorité du Père de celle de la mère. II. Ma conscience morale (le « tu dois faire ton devoir ») Dans cette seconde partie, j’évoquerais l’hypothèse de l’autonomie : en me fondant sur Antigone, Socrate (et son « démon ») puis Kant (l’impératif catégorique).

i f o PREMIÈRE PARTIE PLAIDOYER DE SOCRATE AnOAOrIA LOKrA 1'01L fitv Ô~lC;, ~ 5.~apEC; 'A8'lvltlOl, 'I1El1ov8a't"E ùnb 'tClv t7 lpAv l:a:flly6p",'v OÙK ota,,' ly6 a' o~" Kal .. ,hoç Ôn' a:ù....lh 'I:L ~o nlyou l:~lIV'l:oO btùa86p'lv' 001:'" nUlllvllle; UEYO'" l:Cll-rol d).'lBtc; YI:, ~c; lnoc; dm'Lv, oMtv Etp~ICaOLV. MlXÀllTHl H. aô-rl:iv l'", l8aupO(oO( -rl:iv 'I1oUI:l ... !>v l'fEUOct"'1:0 -ro01:0 lv ~ fuyo", Qc; xp~ ùpae; EûÀaBE'loBcH fi~ ùn' lpoO lE,am"-rfl8~'tE

Derkylidas et Thrasylle en tétralogies. un drame satirique.Ce classement a en effet l’avantage de rappeler les deux groupes de quatre qu’avait conçus Platon et les tétralogies tragiques : trois tragédies 1ère tétralogie : Eutyphron-Apologie-Criton-Phédon 2ème tétralogie : Cratyle-Théétète-Sophiste-Politique 3ème tétralogie : Parménide-Philèbe-Banquet-Phèdre 4ème tétralogie : 1er et 2nd Alcibiade-Hipparque-Rivaux 5ème tétralogie : Théagès-Charmide-Lachès-Lysis 6ème tétralogie : Euthydème-Protagoras-Georgias-Ménon

APOLOGIE DE SOCRATE. De Platon [17a] Je ne sais, Athéniens, quelle impression mes accusateurs ont faite sur vous. Pour moi, en les entendant, peu s'en est fallu que je ne me méconnusse moi-même, tant ils ont parlé d'une manière persuasive; et cependant, à parler franchement, ils n'ont pas dit un mot qui soit véritable. Mais, parmi tous les mensonges qu'ils ont débités, ce qui m'a le plus surpris, c'est lorsqu'ils vous ont recommandé de vous bien [17b] tenir en garde contre mon éloquence ;

tRetrouvez cette oeuvre et beaucoup d'autres sur http://www.atramenta.net Apologie de Socrate TABLE DES MATIERES Apologie de Socrate....................................................................................1 APOLOGIE DE SOCRATE. ..............................................................2 . i Apologie de Socrate Auteur : Platon Catégorie : Philosophie A 70 ans, Socrate est accusé de corruption de la jeunesse, non-reconnaissance de l'existence des dieux traditionnels

semblable à toi, et jamais tu ne seras troublé ni dans la veille ni dans tes rêves, mais tu vivras comme un dieu parmi les humains. Car il n'a rien de commun avec un animal mortel, l'homme vivant parmi des biens immortels. Epicure APOLOGIE DE SOCRATE. De Platon   [17a] Je ne sais, Athéniens, quelle impression mes accusateurs ont faite sur vous. Pour moi, en les entendant, peu s'en est fallu que je ne me méconnusse moi-même, tant ils ont parlé d'une manière persuasive; et cependant, à

connaissance vraie est donc l’impossibilité de remettre en question (en jeu, à l’épreuve du questionnement : est-ce au fond vrai ou faux ?) les certitudes familières (les opinions communes, la doxa). A mettre en parallèle avec le texte de L’apologie de Socrate, définition de la sagesse : « je sais que je ne sais rien », définition de l’ignorance : « ne pas savoir que l’on ne sait pas ». • De même concernant la source des voix qui leur parviennent, l’écho provenant de la paroi des paroles des hommes

rouges attribuée au peintre Codrus, vers 430 av. J.-C.) 4 L’enseignement des sophistes 5 Les éphèbes au service de la cité Protagoras est un sophiste, maître chargé d’enseigner la rhétorique, c’est-à-dire l’art de la parole. Il expose à Socrate son programme d’enseignement : « Protagoras : Celui qui vient me trouver n’aura pas à craindre ce que lui aurait fait subir la fréquentation de quelqu’autre sophiste ; car les autres maltraitent les jeunes. Contre leur gré, ils les abreuvent de savoirs