Silène

frère Jean afin de le récompenser de ses victoires contre Picrochole est une utopie qui symbolise la cité idéale telle que la conçoit l’idéal humaniste. Après avoir vu l’extérieur du silène, comique et burlesque, dans la majeure partie de Gargantua, nous sommes ici au-delà des apparences, à l’intérieur du silène, dans le beau et dans le vrai selon Rabelais. Il s’agit d’une anti- abbaye puisque ses habitants peuvent en sortir quand bon leur semble pour se marier. II. LECTURE Lecture distincte et

Très bête, il pensait toujours lentement, après coup. Silène, fils d’Hermès, était très laid mais très intelligent. D’ailleurs Zeus lui a confié l’éducation de son fils Dionysos. Un jour, Silène fut trouvé ivre par les serviteurs de Midas. Arrêté et ligoté, il est amené à Midas. Celui-ci reconnut le compagnon et tuteur de Dionysos, le traita avec bienveillance, l’hébergea et le fêta pendant dix jours et dix nuits. Il ramena ensuite Silène au dieu, qui fut si content de le retrouver qu’il offrit

ripaille , beuveries et religion sont au cœur de cette œuvre sous des formes comiques , parfois même dérangeantes pour les critiques littéraires . Cependant le prologue de l'auteur nous livre , de manière indirecte , une clef de lecture avec l'image des silènes . En décrivant l'extérieur puis le contenu de ces petites boîtes , Rabelais nous met en garde contre une lecture purement superficielle de son œuvre et nous invite , toujours de manière très dissimulée, à garder en tête cette idée de dualité entre

François Rabelais prête autant à rire qu’il donne à penser ? Gargantua est un roman et apologue publié en 1532 par François Rabelais qui nous raconte l’évolution du géant exceptionnel. L’auteur écrit cette histoire … comme les silènes du prologue sous des airs goguenards ou alors comme la métaphore alliant le chien et le lecteur. Cependant, à travers ces scènes l’auteur cache derrière ses rires un tout autre sens de ses mots qui va pousser le lecteur à réfléchir tout au long de

« buveurs » ainsi la lecture est placée du côté de la fantaisie, de la fête et du plaisir : la lecture doit conduire à l’ivresse et à la joie de vivre, pourtant sous cette légèreté apparente, apparaît un autre degré de lecture donné déjà par l’image des Silènes dans le début du prologue, ici Rabelais use d’une autre allégorie.Comment par cette image, Rabelais donne-t-il une clef pour entrer dans son œuvre ? L’extrait présente une démarche inductive, c’est-à-dire qu’il part d’un exemple pour arriver

sont les Dionysies dont on verra plus en détail le déroulement dans la partie théâtre. Dionysos est souvent accompagné d'un groupe de satyres, de ménades, de panthères, de boucs, d'ânes et du vieux Silène, formant le « cortège dionysiaque ». Les satyres sont des créatures de la mythologie grecque dont Silène est le dirigeant et les Ménades sont des femmes possédées qui personnifient les esprits de la nature. Il existe d'innombrables statues de Dionysos. On trouve également beaucoup de mosaïques à énigme

Pour protéger son fils, Zeus finit la gestation de l’enfant dans sa cuisse. Dionysos naît alors de la cuisse de Jupiter.· Durant sa vie, Dionysos doit subir sa situation de bâtard et passe sa jeunesse à errer, suivi par un cortège de silènes, de satyres et de bacchantes (bacchanales = orgies).· Dionysos veut alors rentrer dans sa ville d’origine, Thèbes, où il est très mal accueilli. Panthée, roi de la cité et fils d’Agavé, sœur de Sémélé, résiste au culte du dieu.· Dionysos parvient

c'est-à-dire un charlot, un clown. Mais faut-il s'en tenir à ces stéréotypes, quelque peu réducteurs ? C'est tout le génie de Rabelais de convoquer le rieur au tribunal de la raison, et de lui rappeler que derrière les manières joyeuses et cocasses des Silènes se cache en fait une profonde vérité du rire qu'il faut interpréter allégoriquement. Tel est l'art de l'illusion comique : comme le note plaisamment Rabelais, "l’habit ne fait pas le moine", propos pleins de sagesse qui trouvent un écho dans cette

discours que tient Rabelais peut, sans conteste, être qualifié d’argumentatif. Les éléments de l’argumentation sont à de nombreuses reprises utilisées par Rabelais. La comparaison, par exemple. L’auteur compare Socrate à des silènes au début du texte : ‘tel était Socrate’. Les Silènes étant des petites boites laidement décorées par des figures de dieux, mais dans lesquelles on rangeait les drogues les plus rares, Rabelais renforce une fois de plus le contraste en l’être et le paraître. La conjonction

philosophes, le déclare, entre autres propos, semblable aux Silènes. Les Silènes étaient jadis de petites boîtes comme on en voit à présent dans les boutiques des apothicaires ; au-dessus étaient peintes des figures amusantes et frivoles : harpies, satyres, oisons bridés, lièvres cornus, canes bâtées, boucs volants, cerfs attelés et autres semblables figures imaginaires, arbitrairement inventées pour inciter les gens à rire, à l’instar de Silène, maître du bon Bacchus. Mais à l’intérieur, on conservait