Silène

maniérisme véhémentde Pollaiolo,on trouve le pathoshéroïque et théâtral_queMantegna imprime-aussi personnages. à ses Mais Méntegna et Pollaiolo ont servi de modèlesà Dùrer à l'époque de La Mort d'Orphée'. en 1494,il copia la Bacchanale de Mantegna avec le Silène, et ce qu'on appelle ordinairementle Corubat des Tritons; et en 1495 encore, il dessinadeux hommes nus enlevant des femmes, dont I'origine est sans aucun doute un modèle perdu d'Antonio Pollaiolo. Ces quatre dessinspleins de pathosdes années1494et

Bacchus!! Il!est!le!fils!de!Jupiter!et!de!Sémélé.! Sa!mère!disparaît!dans!les!flammes!de!son!palais!par!la!faute!de!Junon.! Jupiter!met!alors!Bacchus!a!l'abris!dans!sa!cuisse.!Une!fois!sortie!de!la!cuisse!de!Jupiter,!il! est!élevé!par!les!muses!et!par!Silène!un!vieux!Satyre.!Il!expliquait!au!agriculteurs,lors!de! ses!voyages!,!l'art!de!la!vigne!et!du!vin.!Il!en!vantait!les!mérites!mais!en!condamnait!les! abus.! Les!romains!nommèrent!Bacchanales!les!fêtes!ou!l'on!buvait!beaucoup. Hercule! Amphitryon!mari

ne sait pas pourquoi elle n'a rien à craindre de son oncle -ch5). Queneau a en effet souvent revendiqué pour son œuvre un sérieux à chercher sous la surface du rire, à l'image d'Alcofribas Nasier (alias François Rabelais) comparant sa fiction à une silène, petit monstre cachant une divinité.

de vocabulaire et une leçon de vie... Idées d' « ouverture » pour la conclusion – Cela rejoint les problématiques du calligramme (Apollinaire), du « Melon » de SaintAmant (avec ses « mille plaisants chiffres d'amour ») mais aussi du poème comme « silène » (cf les fables). – Comparaison possible avec le poème « L'Huître »de Rémi Belleau9 : le dernier vers de du poème de Ponge est une sorte de continuation des vers de Belleau « Soudain elle devient grosse/ Dedans sa jumelle fosse/ D'un perleux enfantement

qu’il faut « rompre l’os et sucer la substantifique moelle ». Comme Rabelais le dit si bien lui-même : « l’habit ne fait pas le moine » ! Certes, Rabelais utilise beaucoup de termes obscènes mais en réalité son livre s’emploie comme des boites de Silènes ou encore comme un os qui doit être rogné pour en sucer la moelle. Ainsi, comme le conseille Rabelais nous allons étudier de plus près son discours. Dans un premier temps, expliquons ce qu’à voulu faire l’auteur en relatant l’ enfantement du géant

buissons, oiseaux... Ici, les deux niches rondes sont ornées de fausses fenetres sur le rebord desquels se tiennent deux vases qui ne retiennent qu'un temps notre attention avant qu'elle ne se porte plus loin. En effet, au centre est représenté Silène, allongé au milieu d'une nature tranquille, quoi que pour le regardeur, trop inacessible car interdit par la barrière rouge. Au centre de la pièce, quelque peu exigue, le thermaliste avait ainsi l'illusion d'un local plus vaste, en pleine fusion

à boire.2. Un rire de grande valeurLe rire Rabelaisien n’est donc pas un simple rire grotesque etdémesuré. Ce n’est que le masque grimaçant qui cache l’acteur, lecontenant qui recèle un savoir précieux...Voilà le sens de la fameuse métaphore des Silènes, ces petites boîtesdont Rabelais parle dès le prologue. Il les compare d’ailleurs à Socrate,le philosophe grec souvent mis en scène par Platon.Tel était Socrate, parce que, [...] le jugeant sur son aspect extérieur, vous n'en auriezpas donné une pelure

philosophes, le déclare, entre autres propos, semblable aux Silènes. Les Silènes étaient jadis de petites boîtes comme on en voit à présent dans les boutiques des apothicaires ; au-dessus étaient peintes des figures amusantes et frivoles : harpies, satyres, oisons bridés, lièvres cornus, canes bâtées, boucs volants, cerfs attelés et autres semblables figures imaginaires, arbitrairement inventées pour inciter les gens à rire, à l’instar de Silène, maître du bon Bacchus. Mais à l’intérieur, on conservait

peintes à Madrid, des Titien de Philippe IV ; en réalité ce sont des Rubens d’après Titien (ill. 9), œuvres exceptionnelles témoignant du plus ardent dialogue de peinture qu’un maître ait jamais eu avec un de ses aînés. On y trouvait aussi le fabuleux Silène ivre, aujourd’hui à la Alte Pinakothek de Munich, si emblématique de la création rubénienne ; l’historienne Svetlana Alpers a pu voir dans ce personnage une figure métaphorique de l’artiste lui-même.  L’inventaire des biens de l’artiste établi après

philosophes, déclare entre autres choses qu'il est semblable aux silènes. Les Silènes étaient jadis de petites boites, comme celles que nous voyons à présent dans les boutiques des apothicaires, sur lesquelles étaient peintes des figures drôles et frivoles : harpies, satyres, oisons bridés, lièvres cornus, canes batées, boucs volants, cerfs attelés, et autres figures contrefaites à plaisir pour inciter les gens à rire (comme le fut Silène, maître du Bacchus). Mais à l'intérieur on conservait les drogues