Silène

(cagneuse, en latin)] Dionysos : Vin, joie / (Vigne, thryse) panthère, le bouc, le taureau, l'âne / Athènes, Délos, monts du Parnasse, Pangée Il est souvent accompagné d’un groupe de satyres, de ménades, de panthères, de boucs, d’ânes et du vieux Silène, formant le « cortège dionysiaque  Dionysos assis sur une panthère, mosaïque du IVe siècle av. J.-C *Pourquoi bouc : On lui sacrifiait principalement des chèvres : Dionysos = Aigobolos, celui qui frappe les chèvres, et Melanaigis quand

condamné par la Sorbonne en octobre 1533 (qualifié d’hérésie)  Gargantua 1534 chronique du père de Pantagruel, mais plus varié: mélange du plaisant et du sévère, parti pris d'enseignement plus marqué : dit cela dans le prologue avec l'image des silènes comparées à Socrate : ne pas s'en tenir à l'apparence mais « à plus hault sens interpréter » « tant en ce qui concerne notre religion que aussi l'estat politique et vie oeconomique » construit sur le modèle des romans de chevalerie : pls étapes :

principaux enfants de Gaïa nés "hors mariage" et cités par les traditions posthésiodiques sont : les trois Moires (par Ouranos ; Fragments orphiques les trois ou quatre Muses primitives par Ouranos le dieu Pan (sources diverses) le dieu-satyre Silène (par le sang d'Ouranos voire de peuples mythiques entiers : les Phéaciens (fragment d'Alcée) les Centaures cypriotes (Nonnos, Dionysiaques) EROS est le dieu de l’Amour. Eros constitue, avec Chaos, Nyx, Gaïa et Erèbe une des cinq divinités

argumentatif -> raisonner /convaincre le lecteur* + explicite un raisonnement déjà commencer au début du Prologue :· Les silènes (contenus précieux pour un aspect grotesque)· Vocation de la  « boite »(l3) , de la « drogue » (l2)· Mettent en lumière la comparaison (déjà présente) livre > silènes· Convaincre du caractère précieux de l’œuvre+ formes injonctives (=ordres)· Tournure impersonnelle > forme explicite « il pleut » > forme implicite « il faut

mode du XVIème siècle de collectionner des objets hétéroclites. Le portrait de Socrate obéit à cette mode et cette esthétique. Le but de cette mode était de récolter le plus de preuves possible du génie de Dieu. * Socrate est comparé à des « silènes », « petites boîtes » au contenu orné de figures variées et étranges. Le champ lexical utilisé lie ainsi à la fois mythologie (« harpies », « satyres ») et au domaine des animaux apprivoisés (« oisons bridés », « canes bâtées » et « cerfs attelés »)

nouvellistes belges, essai d'encyclopédie critique, collectif, Academia Bruylant, Louvain-la-Neuve, 2003, sous la direction de Vincent Engel et René Godenne. - Fiction : l'impossible nécessité. Sur les récifs des sirènes naissent les récits des silènes, essai, Asmodée Edern Editions, Ohain, 2006. Quand Vincent Engel signe du pseudonyme Baptiste Morgan, ce n'est pas pour céder à la vogue du secret littéraire, mais parce qu'il mène de front deux œuvres d'inspiration très différentes. A ses sagas

d'un chœur plus fidèle à ses lois, il visite le Tmole, fertile en raisins, et les bords riants du Pactole, fleuve qui, dans ce temps, ne roulait point un sable d'or envié des mortels. Les Satyres et les Bacchantes forment le cortège du dieu. Mais Silène est absent. Des pâtres de Phrygie l'ont surpris chancelant sous le poids de l'âge et du vin. Ils l'enchaînent de guirlandes de fleurs, et le conduisent à Midas, qui régnait dans ces contrées. Ce prince avait appris du chantre de la Thrace et de l'athénien

est aussi un poison mortel, un fléau qu’il convient de doser et de diluer en le mélangeant à de l’eau. Omniprésent dans la littérature, sur les vases, les monnaies, il a inspiré toute une mythologie animée par Dionysos et son cortège de Pan, de Silène, de nymphes, de ménades, de satyres et de centaures. Dionysos : Né de la cuisse de Zeus uni à Sémélé, Dionysos apporte la vigne et le vin aux peuples qui ne les connaissent pas encore. De tous les Dieux de l’Olympe, Dionysos est le plus proche des

grotesque : « part toujours courbée vers la terre », évocation du laid, du difforme, du mal, de la bête, de l’incomplet, du bouffon... Distinction entre le grotesque difforme et horrible (Polyphème, cyclope effrayant) et du grotesque comique et bouffon (Silène, compagnon de beuverie) Ce mélange produit l’éclatement des catégories du beau, l’intrusion des mésalliances, la coprésence de personnages contraires (Noble corrompu (Don Salluste) et laquais idéaliste (Ruy Blas)) --> personnages appartenant à des

sembler. (III, 9, B, C, 994) "Ou à le sembler" : voilà la clé, et c’est Montaigne qui la donne. Il faut, dans la lecture d’un essai, s’arrêter à "la force de l’imagination"14 de cette forme15 étrange, sinon monstrueuse, et énigmatique, ouvrir ce "silène", et en pénétrer le (les) sens, en "diligent lecteur", qui sait, à son tour, ne pas perdre le fil d’un texte qui va apparemment à l’aventure. III Entre toutes les composantes, parmi tous les caractères que Montaigne découvre et révèle dans le