Shakespeare Musset Genet

l’intertextualité. Si les références aux travaux de Julia Kristeva et de Gérard Genette sont incontournables, nous privilégierons cependant ceux des théoriciens qui considèrent ce concept du point de vue de la réception puisque, conformément à la problématique et aux hypothèses de lecture que nous avons formulées, nous pensons qu’il revient au lecteur de déchiffrer « la trace de l’intertexte.» Même si cette pratique est critiquée par Gérard Genette qui invoque dans Palimpsestes « qu’il n’est pas d’œuvre à quelque

Premier sujet : quels aspects de l’amour la tragédie Roméo et Juliette nous présente-t-elle ? Problématique : comment l’histoire d’amour passionné entre Roméo et Juliette va-t-elle régénérer et réunifier une cité en plein chaos? Comment Shakespeare évoque-t-il la puissance de l’amour dans sa pièce ? Réflexions : Amour dès le début de la pièce , non réciproque liée à la mélancolie et à la tristesse : Roméo apparaît en scène en exprimant ses craintes : oxymores; sentiment d’impuissance

légende noire qui persiste............................................................................383 De la compassion à la fascination : vers la réhabilitation..................................388 ANNEXE 4 – CLEOPATRA ON THE ENGLISH STAGE : SHAKESPEARE ET « THE ESSENCE OF THEATRE »...................................................................................................................392 Cléopâtre réhabilitée par l’amour : la promotion du sentiment.........................396 Virulence

hypothèse, vu que les deux femmes, à l’issue de l’histoire, seront ensemble aux côtés de Julien. Symbolique du titre Le Rouge et le Noir, ce titre énigmatique a fait couler tant d’encre. Cet élément péritextuel (pour reprendre un peu la terminologie de Genette) obscur, à première vue, véhicule un bon nombre de significations. Il est fondé sur le principe de l’opposition de 15 deux couleurs, la structure de ce titre répondait à la mode de l’époque tel que Le Rose et le Vert (roman qu’il écrit en 1837

la fois l'art de la représentation d'un drame et un genre littéraire particulier, car le théâtre est avant tout art du spectacle. Certes, certains auteurs ont quelquefois considéré que le théâtre devait être lu plutôt que joué : c’est le cas de Musset, qui parlait alors de «Spectacle dans un fauteuil» (entendre : «le fauteuil du lecteur). Mais le théâtre propose généralement au plaisir du public des décors, des costumes, de la musique, et même des mimes ou des danses. Par conséquent, ceux qui

et de la régularité : les écrivains rejettent, par exemple, la hiérarchie des genres (l’opposition entre les genres nobles et les genres vulgaires). Ainsi, de nombreuses pièces comme L’Illusion comique (1636) de Corneille ou La Tempête (1611) de Shakespeare mêlent allègrement les registres comique et tragique. Le roman porte également la marque de ce mélange des genres. Les thèmes de l’illusion et de l’apparence trompeuse sont repris sous des formes multiples dans les œuvres littéraires : introduction

de lecture non exhaustive Théâtre : Corneille, Le Cid, L’Illusion comique Racine, Phèdre, Bérénice Molière, Dom Juan, Tartuffe, Le Misanthrope Beaumarchais, Le Mariage de Figaro Marivaux, Le jeu de l’amour et du hasard, L’île aux esclaves Musset, Lorenzaccio Rostand, Cyrano de Bergerac Anouilh, Antigone Giraudoux, La guerre de Troie n’aura pas lieu Ionesco, Le roi se meurt, Rhinocéros, La Cantatrice chauve Sarraute, Pour un oui, pour un non Roman : Madame de La Fayette, La Princesse

encore indécis si je dois le faire imprimer ». « Des narrations à composer », sans doute les Narrations et discours. Flaubert a lu les œuvres de Beaumarchais : « C’est là qu’il faut trouver les idées neuves ». Il est « occupé au théâtre du vieux Shakespeare […] en train de lire Othello ». Il va emporter en voyage l’Histoire d’Écosse de Walter Scott, et lire Voltaire. « Je travaille comme un démon en me levant à trois heures et demi du matin ». Indignation contre le projet de loi restreignant la liberté

la scène 3 de l’acte V du Mariage de Figaro de Beaumarchais (pp. 70-73). Texte C : Extrait de la scène 2 de l’acte I de Dom Juan ou le Festin de pierre de Molière (pp. 73-75). Texte D : Extrait de la scène 3 de l’acte III de Lorenzaccio d’Alfred de Musset (pp. 75-76). Texte E : Extrait de la scène 2 de l’acte II de Ruy Blas de Victor Hugo (pp. 76-78). Texte A : Extrait de la scène 7 de l’acte IV de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand (p. 254, v. 2075, à p. 257, v. 2090). Texte B : Extrait du chapitre

dans différents mouvements L’humanisme  : Montaigne, Essais – Le classicisme : Molière, Tartuffe ; Racine, Andromaque ; La Bruyère, Les Caractères – Les Lumières : Rousseau, Le Contrat social ; Beaumarchais, Le Mariage de Figaro – Le romantisme : Musset, Lorenzaccio – Le réalisme  : Flaubert, Madame Bovary – Le naturalisme  : Zola, Germinal – Le surréalisme  : Aragon, Le Paysan de Paris – Le Théâtre de l’absurde : Ionesco, La Cantatrice chauve – Le Nouveau Roman : Sarraute, Le Planétarium. **5.