Schéma Narratif Manon Lescaut

et épopée (rappelé par M.Vanoosthuyse), entre héros épique et personnage romanesque, est posé, justement par Don Quichotte, dont le corpus fournit un extrait également exploitable (doc.5). Enfin, l’association de l’extrait des Fleurs bleues et du « schéma Gorman » pour Ulysse, de Joyce, dans la dernière partie de l’exposé (doc.20) permettrait de compléter la réflexion en s’interrogeant sur la question du mythe dans le genre romanesque. b- Un autre collègue, en faisant lire à sa classe Le Président

du personnage, jusqu’à sa mort. De plus, certains romans, encrés dans le monde quotidien du lecteur, mettent en scène des passions exceptionnelles. Ainsi, dans l’Histoire du Chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut, De Grieux abandonne tout, sa famille, son rang, son honneur, pour suivre Manon Lescaut, qui l’aime mais qui le remerciera de son sacrifice en le menant en bateau entre ses adultères, ses ruptures et ses promesses, en l’amenant jusqu’à la prison. Celui-ci, suivant sa passion semble-t-il

(Cervantès, Dom Quichotte). Le classicisme impose sa sobriété face aux excès du baroque. Ainsi naissent des romans d’analyse comme La Princesse de Clèves (Mme de la Fayette). Au XVIII°, la tendance se poursuit avec l’apparition du roman-mémoire (Manon Lescaut), du roman épistolaire et de l’antiroman (Diderot : Jacques le Fataliste).   Le triomphe du Roman au XIX° siècle   Méprisé aux XVI° et XVII° siècles, le roman connaît un véritable triomphe au XIX° siècle, dû notamment à l’émergence de la

temps dans sa durée, la nouvelle celui du temps concentré autour de l'instant. Le texte court organise ses matériaux de façon spécifique. Les éléments narratifs essentiels sont mis face à face, opposés les uns aux autres en couples, suivant des pôles qui organisent le récit. Le signe le plus évident de cette tension est le renversement narratif : à la fin du texte, la situation est le plus souvent inverse de ce qu'elle était au début. Non seulement la nouvelle nous mène d'un état très fortement

(Cervantès, Dom Quichotte). Le classicisme impose sa sobriété face aux excès du baroque. Ainsi naissent des romans d’analyse comme La Princesse de Clèves (Mme de la Fayette). Au XVIII°, la tendance se poursuit avec l’apparition du roman-mémoire (Manon Lescaut), du roman épistolaire et de l’antiroman (Diderot : Jacques le Fataliste). Le triomphe du Roman au XIX° siècle Méprisé aux XVI° et XVII° siècles, le roman connaît un véritable triomphe au XIX° siècle, dû notamment à l’émergence de la bourgeoisie

l'autre, et pourquoi. Différents genres sont concernés : roman, théâtre, poésie. En même temps, les registres sont convoqués dans leur diversité : lyrique, tragique, pathétique, parodique. Il s'agit bien, à chaque fois, de raconter une histoire (type narratif), mais aussi d'en montrer l'importance ou la gravité (type argumentatif) ou encore d'installer l'émerveillement dans la page (texte descriptif). La démarche générale de la séquence consiste à montrer le mythe, de son expression tragique à sa parodie

qui comprend : Le narrateur : c’est un être fictif, différent de l’auteur, qui raconte l’histoire. Il peut faire partie de l’histoire, comme il peut être un simple observateur. C’est aussi par rapport au narrateur qu’on définit le point de vue narratif ou focalisation. Le narrateur peut adopter trois positions par rapport à son récit : Si le narrateur à la troisième personne est omniscient, c’est-à-dire qu’il connait le passé, le présent, le future et même les pensées des personnages, on parle

Ouverture : on peut se demander qui sont réellement les personnages et quels sont leur stratagèmes ?Le Roman :Manon Lescaut → parcours : «personnages en marge, plaisirs romanesque» 1er niveaux → particulier du roman 2e niveau → à Manon LescautSéance 0 : RappelsRoman (→ fiction) → récit longUn comte → récit court 1- L’organisation du récit :-le schéma narratif → la situation initiale :présente → personnages

se laisser aller à la passion. II. Mais il est souvent prisonnier d'un genre trop codé pour une expression individuelle 1. Manque d'originalité Même schéma narratif, stéréotypé : Rencontre, Période d'approches avec plus ou moins de barrières, amour, issue. → Difficulté à exprimer un point de vue. Identique pour : La Princesse de Clèves, Manon Lescaut de l'Abbé Prévost , Le lys dans la Vallée de Balzac 2. Manque de Réalisme Êtres extraordinaires, accumulation de qualité, pour séduire le lecteur et

ou telle scène (qui, sollicitant l’inconscient, autorise un investissement fantasmatique). On nommera respectivement ces trois dimensions : l’effet-personnel, l’effet-personne et l’effet-prétexte. * L’effet-personnel : En tant que personnel narratif, les personnages sont à la fois le support du jeu d’anticipation qui fonde la lecture et un élément du « sens » du texte. La lecture d’un roman peut en effet s’assimiler à une partie d’échecs entre un lecteur qui tente de prévoir la suite de l’histoire