Scène des massacres de Scio

susciter quelque chose chez le spectateur, nous sommes témoins d’un drame horrible, le tableau est pathétique car ce n’est pas juste un reportage ou un témoignage, mais la vision personnelle de l’artiste d’un fait d’actualité. Contraire au NC : met en scène des héros (antiquité, mythe ou histoire) ce tableau montre des hommes ordinaires, vivant un drame extraordinaire. Pas héroïque, symbole de la misère et du désespoir humain. b. Eugène Delacroix (1798-1863) Son œuvre est un pont jeté entre l’esprit

il obtenu un certain succès, entre admiration et critique. Les deux tendances l’aidaient à évoluer ainsi dans son style. Il obtient la dernière place du concours du prix de Rome; ce qui ne l’aida pas à sortir de la défiance générale. «Le Massacre de Scio» accentue ce phénomène de critique. Les uns le trou-ve fantastique, d’autres le trouve affreux. En 1828, avec la «Sardanapale» qui est exposé, Delacroix obtient le titre de «pierre de scandale des expo-sitions» (M. Vilet), «la Sanapale est une

en pleine tuerie. — Oh !superbe ! dirent à demi-voix Lucie et Jeanne, remuées dans leur goût d’artistes par cette belle horreur. Plan du commentaire : Zola peint ici la ruée des grévistes emportés dans la rage de détruire. Sa mise en scène utilise des cadrages originaux et fait varier les distances focales, alternant effets de masse et détails toujours symboliques. I - UN ART NATURALISTE DE LA COMPOSITION La description dramatisée et la focalisation interne À la différence de

des plus grand noms tels que : Rembrandt, Rubens, Le Caravage ou les frères Le Nain, Courbet découvrit Delacroix et Géricault, deux artistes romantiques qui le lanceront dans l’autoportrait. Très tôt, il se placera en figure de héro, se mettant en scène de manière valorisante ou drôle et tira sa principale inspiration d’Ornans en Franche Comptée et de son milieu rural dans lequel il avait évolué. Pour commencer, nous observons synthétiquement dans l’œuvre un personnage assis au premier plan et un

En 1806, son père décède. Sa mère meurt en 1814 Il meurt le 13 août 1863 à Paris. Il est un peintre majeur du romantisme* en peinture. Il connaît son premier succès à l'âge de 24 ans en présentant son tableau Dante et Virgile*. Il expose le massacre de Scio* en 1824. En 1825, il passe 3 mois en Angleterre où il étudie Constable*. Delacroix quitte Paris en 1832 pour le Maroc et l'Algérie. En 1840, pendant 6 ans, il participe à la décoration du Palais du Luxembourg. A l'âge de 59 ans, après 26 ans

Delacroix est un artiste emblématique du romantisme en peinture. Il laisse de nombreuses œuvres engagées, souvent en rapport avec l’actualité, notamment « Les massacres de Scio » et donc « La Liberté guidant le peuple ». Certaines des compositions de l’artiste ont parfois profondément choqué la société de l’époque par leurs mises en scène osées. Eugène Delacroix est mort à l’âge de 65 ans, le 13 août 1863. Il a peint « La barque de Dante » en 1822 ainsi que « La mort de Sardanapale » en 1827. Le

source d’inspiration pour des auteurs comme le poète britannique Byron ou Victor Hugo (les Orientales, 1829) et des peintres tel Delacroix qui l’exprimera tout particulièrement dans les Scènes des massacres de Scio (1824).  Peinture de Delacroix : Scène des massacres de Scio Le troisième événement clef de cette période qui contribuera à l’essor de l’orientalisme est l’expédition de la France en Algérie décidé par Charles X en 1830. Dès le début des opérations jusqu’à

jeunesse se renferme alors sur ses sentiments personnels et en vient à s’interroger sur sa destinée. Peut-on réduire le romantisme à l’expression du moi ? Nous allons démontrer que le romantisme est un mouvement qui à certes privilégié la mise en scène de l’individu mais qui ne se résume pas pour autant à la seule expression des sentiments. Les romantiques se sont également beaucoup inspirés de l’exotisme dans leurs œuvres et ont aussi recherché à émettre des tonalités musicales dans leur poème.

profits de caricatures et de lithographies, continuant de travailler avec une énergie croissante. En 1824 il expose Le Massacre de Scio qui accentue encore la tempête qu'avait soulevée son premier Salon. Théophile Gautier seul en parle avec une admiration sans réserves, mais Delécluze, H. Beyle, M. Thiers ne ménagent par leurs restrictions : pour l'un il fait trop horrible cette scène d'horreur; pour l'autre, il y a là trop peu de souci du beau; pour celui-ci, enfin, le soin d'éviter l'académique

l'académisme et s'enthousiasme pour la nouvelle impulsion donnée par Géricault : en 1822, Le Dante et Virgile le révèle au public. Admirations enthousiastes et déchaînement de critiques injustes se succèdent. Deux ans plus tard, il expose au Salon Les Massacres de Scio, qui le propulse chef de file (malgré lui) de la nouvelle école romantique, ce que confirme en 1827 La Mort de Sardanapale , véritable apogée brillante et sanglante du romantisme pictural. L'art de Delacroix est toujours animés d'un souffle épique