Satisfaire Ses Désirs Rend Malheureux

des désirs c'est-à-dire un manque, un défaut à supprimer. Lorsqu’il satisfait ses désirs, l’homme a pour objectif d’atteindre le bonheur. En effet, la satisfaction d’un désir produit un sentiment de contentement chez lui, il est heureux. Selon une tendance naturelle, tout ce qu’accompli l’homme à pour objectif un bien, tout ce qui est mal, comme la frustration, étant instinctivement évité. De ce point de vue, l’homme ne doit désirer que ce qui est accessible pour lui permettre de satisfaire toutes

toutes nos inclinations”. Seulement cette définition du bonheur n'est elle pas la même pour les animaux? Ces dernier aussi cherchent à assouvir leurs désirs et pour ceci ils disposent de l'instinct, celui-ci établit ce qui leurs convient sans que l'erreur soit possible: les vaches savent instinctivemment qu'elles doivent avaler de l'herbe pour satisfaire leur appétit. Ainsi Kant en vient à la conclusion finale: cette finalité n'est donc pas propre à l'Homme. Ce dernier a reçu de la Nature, comme force

A : La question du bonheur est décidément bien complexe. Sur quoi le fonder ? Qu’est-ce qui nous rend heureux ? B : A mon sens, il faut aborder cette question avec pragmatisme. Le bonheur, n’est-ce pas la satisfaction des besoins ? Je pense notamment aux besoins matériels. J’ai relu récemment un poème de Voltaire, Le Mondain, qui exprime à peu près ce que je pense : c’est la matière qui nous satisfait, la possession d’un bien être matériel. Elle nous pousse à désirer toujours plus et nous entraîne

désir est vécu comme manque. Sa satisfaction engendre le plaisir. Il est ainsi, en lui-même, une souffrance, celle d’une tension vitale, d’un tourment, d’une agitation, qui ne s’achève que provisoirement. Car le désir renait toujours incapable de satisfaire définitivement le désir. Aucun n’objet ne peut combler le désir, aussi seul le désir est un objet digne du désir : il faut aimer l’amour et désirer le désir. Platon (428 - 427 av. J.-C., 347 - 346 av. J.-C) , est un philosophe grec, contemporain

est facile à obtenir et la douleur facile à fuir en faisant un tri parmi ses désirs… bien distinguer : a- les désirs naturels et nécessaires : boire de l’eau quand on a soif et manger du pain quand on a faim / b- les désirs naturels mais non nécessaires : manger une langouste, boire du vin, boire quand on n’a pas soif… / c- les désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires : les désirs vains, inutiles qui rendent malheureux car ils ne peuvent se réaliser : vouloir être immortel, vouloir la renommée

!!! L’argent ne fait pas le bonheur. Des sondages, des enquêtes montrent bien que ce métal précieux, monnaie en argent ou en billet vient troubler notre paix. Comment peut-on expliquer alors qu’une telle valeur indispensable pour vivre et satisfaire nos besoins peut être source de malheur ? Dans un monde matériel où les gens sont attachés infiniment à l’argent et concourent à une possession aveuglée de l’argent, quelque soit le chemin suivi (fraude, contrefaçon, corruption…) et quelque

de ce dont on dispose apparait donc existentiel pour l’Homme. En effet, se demander « Peut-on désirer l’impossible pour être heureux ? » nous pousse à énoncer notre réflexion afin de déterminer quels peuvent être les différents objets de nos désirs et par quels moyens ils nous rendent ou non heureux. Le terme « désirer » a plusieurs significations. Désirer c’est souhaiter la réalisation ou la possession de quelque chose. Ou bien, cela peut signifier aussi éprouver un désir physique à l’égard

ainsi nous facilite notre quotidien (agriculture), ce qui nous permet de repousser nos limites. Bacon pour lui, « on ne peut vaincre la nature qu’en lui obéissant » (citation qu’on peut sortir). de plus, le progrès technique permet de combler nos désirs (absolu≠relatif) Alexievitch pour lui, la technique est dévastatrice et perturbe l’ordre naturel des choses (naturel≠artificiel) Eudes pense que la technique nous augmente, et nous fait devenir des cyborgs, des surhommes Jonas pense que le principe

Dépend il de nous d’être heureux ? Etre heureux peut, d’après l’étymologie se traduire par l’idée de bonheur. L’Homme définit alors ce dernier tel l’assouvissement des besoins, la consécration des désirs, la fin du rêve, d’où les expressions «  Le comble du Bonheur », et Eudémonisme. Pour l’Homme, « être » heureux n’est pas qu’un sentiment, comme la joie, la tristesse ; c’est un état, basé sur la longévité, un bon présage, qui se perpétue au fil du temps. L’Homme part alors, durant sa vie, à

Philo : Faut-il assouvir tous ses désirs ? Intro : "Il vaut mieux changer ses désirs que l'ordre du monde" écrit Descartes dans le discours de la méthode, publié en 1637. Nous éprouvons sans cesse des désirs, qu'ils visent un objet déterminé, un état, statut. Le désir semble faire corps avec l'élan même de la vie qui inlassablement nous entraîne au-delà de nous-mêmes : vers les objets extérieurs pour nous les approprier, les transformer, en créer, ou vers ce que nous voudrions être mais que