Rôle Du Spectateur Dans La Représentation Théatrale

LES TEXTES DRAMATIQUES Par définition, le texte dramatique désigne le texte théâtral. L’aspect dramatique est la progression de l’action dans une pièce. Le dramaturge est l’auteur de pièces de théâtre. Le théâtre est différent du récit car il s’agit d’une représentation, les acteurs imitent des actions (drama : action), et ils sont regardés par des spectateurs (théômai : regarder). I) La composition des œuvres dramatiques prologue : il précède l’action, il est raconté par un personnage

Le texte théâtral met en avant différents types de conflits et d’affrontements de par la diversité des forces en présence mais aussi avec les enjeux qu'elle présente. C’est lors de représentations que ces discordes prennent tout leur sens. Le théâtre est le lieu même où le conflit est représenté sur scène, il permet aussi de rendre ce genre de situations visible et audible et sera beaucoup plus frappant que dans un roman. Comment le texte théâtral et sa mise en scène peuvent-ils mettre en valeur

problèmes de leur époque et de les purger de leurs passions (catharsis). Il est possible qu'une représentation ne soit pas un très bon choix car il existe des pièces qui sont plus faites pour être lus que pour être jouer sur scène comme Cromwell de V. Hugo. L'un des inconvénients est la différence entre le point de vue du spectateur et celui du metteur en scène, ce différent peut décevoir le spectateur qui l'avait imaginer autrement. Il existe aussi un risque que le metteur en scène « dénature » la

c’est la réalité des mythes grâce au recours à la cruauté morale et physique. La théorie d’Antonin Artaud tend à affirmer que ce n’est pas le texte qui fait le théâtre mais que c’est la mise en scène qui est le véritable fondement de la création théâtrale. Ce dernier centre sa réflexion sur le mouvement des acteurs qui ont pour dessein de dématérialiser le texte par leurs déplacements dans l’espace, mais il prend également en considération la musique, le son, les éclairages, ainsi que les accessoires

Grèce (Athènes).Il s'agissait au début de cérémonies religieuses céléb rées en l'honneur de dionysos (dieu du vin et de la fête).Il fut aussi utilisé lors de concours tragiques . Le théâtre apparu ensuite à Rome au IIIème siècle avant J-C où ses représentations faisaient parties des «jeux»(Ludi), fêtes officielles de la cité.Le théâtre est un genre littéraire particulier qui concilie à la fois littérature et spectacle(avec des cas limites puisque certaines pièces ont été destinées à la lecture, par exemple

Pour Alain Rey, la relation du spectateur au spectacle théâtral « est toute de frustration ». La frustration est décrite comme l’état d’une personne n’ayant pas pu satisfaire un désir ou l’ayant refoulé. On peut s’interroger sur le rôle du spectateur et se demander s’il est partie prenante de la représentation et s’il prend du plaisir ou au contraire s’il subit de manière passive la scène. Tout d’abord nous développerons la frustration ressentis par le spectateur. Ensuite nous montrerons le plaisir

la réalité ou de s’en approcher ? Est-il juste de penser comme le dit Eluard que les poètes « parlent pour tous » ? La rébellion contre l’héritage des poètes précédents est-elle indispensable à la création poétique ? Selon Jean Cocteau, le rôle de la poésie est de « dévoiler dans toute la force du terme, elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement ». La poésie vous semble-t-elle le genre

Comme les autres arts de représentation, le théâtre est entré, au tournant du XXe siècle, dans l’ère du soupçon. Comment ne pas comprendre le désarroi, voire le recul du spectateur devant l’hétérogénéité des formes, les effets de brouillage qu’aggrave l’effacement des frontières entre roman, théâtre, cinéma, mime ou danse ? Côté texte, rien ne va de soi : au flamboiement du littéraire, on peut opposer le rejet du littéraire ; au kaléidoscope des formes, au brassage des parlers, à la prolifération

dans les sorcières de Macbeth, ni dans les fées du Songe d'une nuit d'été que l'on trouvera l'expression du réel. Même les auteurs romantiques, qui voulaient pourtant donner une base historique à leurs drames, subordonnaient le réel à l'efficacité théâtrale. Dans Hernani, Charles Quint accède au statut d'empereur dans le tombeau de Charlemagne, à Aix-la-Chapelle, décor impressionnant et symbolique, certes, mais en aucun conforme à la réalité ! [B. Des moyens qui trahissent plus l'artifice qu'ils

(1635) il choisit de revenir, pour la dernière fois, à un genre considéré comme beaucoup moins noble par les doctes de l’époque : la comédie. C’est donc dans un contexte de mutations théâtrales caractérisé par la sédentarisation des troupes dans des théâtres parisiens, l’amélioration des conditions de représentation, la diversification du public, l’instauration de règles, que Corneille écrit, en 1636, L’Illusion comique, pièce dans laquelle il met en scène un père désespéré (Pridamant) qui cherche