Rêves Et Cauchemars

Documents A – Charles Baudelaire, « Rêve parisien », Les Fleurs du mal, 1857. B – Paul Verlaine, « Cauchemar », Poèmes saturniens, 1866. C – Raymond Queneau, « En cas d’arrêt même prolongé », Courir les rues, 1967. m 1. Par quels éléments le lecteur se rend-il compte que ces poèmes présentent des rêves ou des rêveries ? (3 points) m 2. Relevez, en les commentant, les marques de l’angoisse dans chacun de ces textes. (3 points) Après avoir répondu à ces questions, les candidats devront traiter

paysage mental 1) Osmose entre le paysage et le poète _Le poème s’articule autour d’une double thématique : celle du rêve et du cauchemar : les visions oniriques apparues dans les 8 premiers vers sont suivies d’images obsédantes et discordantes, proches de l’hallucination que peut avoir le poète. _L’emploi des termes « étranges rêves » pour exprimer le cauchemar confère a l’immobilisme du poète par rapport au défilé de fantômes, le caractère d’une passion morbide. _L’image des soleils couchants

sédatifs, certains médicaments - Eviter de raconter ou de visionner des histoires horribles - Favoriser le dialogue Les cauchemars Définition : Rêve agité, effrayant et angoissant qui survient durant une phase de sommeil paradoxale (Durant le dernier tiers de la nuit). Age : ils apparaissent après 1an, vers 18mois, mais les bébés font des rêves très tôt. Symptômes : réveille brutale, pleure, crie mais il est tout à fait conscient et a le souvenir du rêve qui lui a fait peur.

il relate le songe nocturne d'un rêveur revenu à l'état de veille. Mais il s'agit avant tout d'un travail poétique: comment le poète, grâce à la forme particulière du poème en prose, parvient-il à recréer le climat d'étrangeté et d'effroi d'un cauchemar ? Nous étudierons en premier lieu la structure complexe du poème, à la fois décousue – à l'image du rêve, et ordonnée comme un conte. Nous verrons ensuite comment le texte nous plonge dans l'atmosphère à la fois fantastique et effrayante d'un

surplus d’efficacité dans le monde du travail. Jean-Philippe démontre que pour fonctionner, notre cerveau doit s’aérer donc rêvasser afin d’être productif à nouveau. Enfin, on retrouve ces idées dans le document trois qui est un essai de C. Muller, « Rêves autorisés », Histoire(s) de direction spirituelle au XIXe s, 2012. L’auteur évoque le fait que la rêverie empêcherait l’évasion réelle, physique : mieux vaut rêver que de pratiquer l’adultère. Il évoque aussi le fait que les femmes au même titre que

l'homme et pas fondamentalement utile pour sa survie. C'est pourquoi le rêve chez l'homme peut-être perçu comme une perte de temps. En effet comment l'homme peut-il contrer le rêve, peut-il choisir de ne pas rêver ? Non, l'homme ne contrôle point ses rêves, dans son sommeil son cerveau toujours en action ce mettra a penser, et donc l'homme rentrera dans son rêve. Mais le rêve peut-être perçu par l'homme comme quelque chose de positif, en effet il peut apparaître comme un besoin pour s'évader. En effet

conduites extrêmes). Ils ont le sentiment de ne plus appartenir au monde de ceux qui les entourent, d’être un survivant (et non plus un être vivant), ont des souvenirs soudains, ils ne peuvent plus vivre : ne plus pouvoir penser, dormir (font des cauchemars), sursautent au moindre bruit, ne peuvent plus rien mémoriser. La quête de trouver quelqu’un qui puisse comprendre est fréquente, leur inscription dans un dispositif thérapeutique est aisée. L’origine externe de leurs troubles est d’emblée posée

affirmer qu’il suffirait qu’on y croie pour qu’il en soit ainsi. Ils prétendent que c’est au moins un idéal vers lequel tendre. Bien sûr l’idéaliste ne voit plus le monde mais se projette son film d’anticipation. Les espoirs sont bien utiles... mais les rêves ? Des utopistes du passé ont anticipé notre monde présent très concrètement. Il fallait être utopiste pour croire à la retraite, aux congés payés, à la sécurité sociale, quand ils n’étaient pas dus : il faut l’être encore pour obtenir ce qui n’est

encore, titube, Se débat tel un homme dans le feu ou la chaux… Forme vague derrière les verres troubles, l’épaisse lueur verte, Comme au fond d’une mer je le vis se noyer. Dans tous mes rêves, sous mes yeux impuissants, Il s’écroule à mes pied, crache, suffoque, se noie. Si toi aussi, dans tes cauchemars, tu pouvais suivre La charrette dans laquelle on le jeta Et voir ses yeux blancs rouler dans sa face, Sa face pendante, comme un démon malade de son péché, Si toi aussi, à chaque cahot

féroces. Les troisième paragraphe reflète également une atmosphère cauchemardesque, dans lequel le narrateur est condamné au supplice. 2. Le dénouement Le quatrième paragraphe marque déjà un assouplissement du cauchemar. Le narrateur semble alors ne plus subir : comme souvent dans les rêves, les épisodes n'arrivent pas à terme. Au moment décisif, le rêveur passe de la conscience passive à un état plus proche de l'état de veille, cependant il reste pris dans son rêve et invente un dénouement, introduisant