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Synthèse de documents : Autrefois, rêver était considéré comme une source d’erreurs et cause de délire maladif. La société portait un jugement négatif : « gober les mouches », « rêvasser ». Ainsi, s’adonner à la rêverie n’était pas cautionné. A partir du XIXe siècle, le droit d’imaginer était réhabilité : l’imagination n’était plus considérée comme une divagation ni comme un refuge pour se détacher du monde et fuir les problèmes. Rêver s’imposa comme un moyen d’appréhender le monde avec plus de sensibilité notamment grâce au récit concernant l’origine de la théorie gravitationnelle de Newton. Le corpus proposé met en évidence la problématique suivante : quels sont les effets de la rêverie ? Tout d’abord, nous citerons les bénéfices que l’on reconnaît à la rêverie, puis, les effets néfastes qu’on lui définit.
Au travers des quatre documents, on accorde à la rêverie plusieurs points positifs : elle se définit comme étant un stimulant cérébral, elle permet aussi l’équilibre mental et enfin, pour ne pas être inutile, la rêverie doit répondre à certaines conditions notamment être réalisée dans un cadre paisible. Premièrement, la rêverie est considérée comme un stimulant à nos facultés intellectuelles. En effet, imaginer permet de mettre en mouvement les autres sens. En les stimulant, elle permet aussi à l’Homme d’être plus productif et créatif. Charles Baudelaire présente dans son œuvre Curiosités esthétiques, « L’imagination, la reine des facultés » (1868), que l’imagination joue un rôle centrale sur l’art en générale et la peinture en particulier puisque grâce à elle, les autres facultés sont créatrices et productives : les couleurs, les contours, les sons et les parfums ont un sens moral pour l’Homme enseigné par l’imagination. Baudelaire valorise la rêverie, il définit celui-ci comme étant un gage à notre capacité. Cette idée est également présente dans le document un : « Quand le cerveau rêvasse », Futura-Sciences, 2009 de