Rêves Amers

Les amantes qui te chérissent Délivrent leurs cheveux flottants. Sous les rayons d’or éclatants Les anciens lierres se flétrissent. Te voilà, rire du Printemps ! Les thyrses de lilas fleurissent. Couchons-nous au bord des étangs, Que nos maux amers se guérissent ! Mille espoirs fabuleux nourrissent Nos cœurs gonflés et palpitants. Te voilà, rire du Printemps ! Ce quatrième poème intitulé « Nuits de juin », tiré du recueil Les rayons et les ombres , a était écrit par Victor Hugo, poète

d’émail Au cyanure du soir se creuse la marée, Que des draps de satin ourlés d’enluminures, Couvrent de gouffres flous griffés d’éclaboussures, Où la voile arrachée épousera la fée. L’ampélite de l’eau d’une lame effleurée Au souffle vagabond de rêves en boutures, Efface le dessin des profondes voussures Que le marin toisait de son âme apeurée. Le silence invisible aux murmures des vagues, Hisse un velours de brume aux plis d’un catafalque, Dont les ganses de moire affranchissent les dagues

grande ouverture d’esprit. Mais durant ce long périple, je serais guidé par un grand Timonier qu’est le Vénérable Maitre de ma Loge, puis des « veilleurs » que sont les surveillants et des « vigies » que sont les maitres, puis des phares et des amers que sont les symboles… On ne lutte bien «  contre le vent, les marées, la dérive et le courant » qu’en prenant conscience que la route sera longue et que rien ne sera jamais acquis. Là, réside cette aventure qui doit donner un nouveau sens à ma vie

étrange créature, Dans ton tombeau mystérieux ; Comme un bétail pensif sur le sable couchées, Elles tournent leurs yeux vers l’horizon des mers, Et leurs pieds se cherchent et leurs mains rapprochées Ont de douces langueurs et des frissons amers. Ton époux court le monde, et ta forme immortelle Veille près de lui quand il dort ; Autant que toi sans doute il te sera fidèle, Et constant jusques à la mort. Les unes, cœurs épris des longues confidences, Dans le fond des bosquets où jasent

Et constant jusques à la mort. CXI - Femmes damnées Comme un bétail pensif sur le sable couchées, Elles tournent leurs yeux vers l’horizon des mers, Et leurs pieds se cherchent et leurs mains rapprochées Ont de douces langueurs et des frissons amers. Les unes, cœurs épris des longues confidences, Dans le fond des bosquets où jasent les ruisseaux, Vont épelant l’amour des craintives enfances Et creusent le bois vert des jeunes arbrisseaux ; D’autres, comme des surs, marchent lentes et graves A travers

d’incertitude On peut le dire en une phrase : ceux qui sont jeunes aujourd’hui sont nés et ont été socialisés dans une société qui les fait rêver plus haut et plus grand, mais qui répartit très inégalement les opportunités et les ressources pour réaliser les rêves qu’elle éveille. Il faut préciser et nuancer ce constat. Une société qui fait rêver plus haut et plus grand La plupart des messages culturels que les jeunes reçoivent (par la télévision, le cinéma, la publicité, les magazines, les livres… et les copains

s’apparente à une fugue : Ni destination, ni durée précise, il veut aller au hasard, très loin (répétition de l’adverbe « loin »), son seul but étant le bonheur, la sensation de bonheur. → La nature est protectrice, elle se prête également aux rêves et aux désirs : Cette nature prend l’apparence d’une femme maternelle. Par la nature, il retrouve le même bonheur amoureux qu’avec une femme (« et l’amour infini me montera dans l’âme » « heureux comme avec une femme ») → L’alternance rimes masculines

contraste : Majesté rendue par assonance en [en] ( v1/2/3/4/13/14/16) et allitération en [v] (v1/2/3/4) Déchéance rendue par dégradation assonance en [en] désormais attribuée à termes péjoratifs, et destin funeste prédit par allitération [s] "gouffres amers" 3ème strophe : assonance en [e], allitération [c] et [g] crée cacophonie => accentue progressivement différance de l'oiseau Lecture analytique n°2 : "La vie antérieure" => Spleen et idéal lié dans ce poème ? Expression de l'idéal :

te dire qu'il n'y a plus de ciel dans mon esprit, que les nuages passent et repassent, pour laisser s'envoler les saisons et tomber les flocons, comme des miroitements et lueurs d'argent... Je tenais aussi à ce que tu saches qu'à toi s'en vont mes rêves, à toi s'envolent mes étoiles, qu'à toi s'écoule mon temps, qu'à toi va ma vie, que jusqu'à toi va mon chemin.... Que jusqu'à toi ira mon espoir... Je tiens à ce que tu saches, que je t'aime. Un texte dédié à l'amour. Celui que tout le monde attendra

à foutre que tu sois bien avec moi. J’veux qu’tu sois avec moi. [Ensemble c’est tout] Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, ce n’est pas leurs différences, c’est leur connerie. [Ensemble c’est tout] > Il y a des mots salés, sucrés, aigres, amers. Il en est des durs et de doux, de crus et de cuits. Les mots se mâchent, s'avalent, se crachent, se digèrent. Pourtant les mots ne nourrissent pas leur homme. > Il existe des mots plus assassins que des coups de poignard, des mots apparemment imparfaits