Ruy Blas De Victor Hugo Et Personnages Doubles

Victor HUGO (France) (1802-1885) Né à Besançon, le 26 février 1802, il fut élevé à Paris, loin de son père, Léopold-Sigisbert qui, issu d'une lignée de cultivateurs et d'artisans lorrains, était officier dans l’armée napoléonienne où il allait s'élever par degrés au grade de général. La gloire militaire, avec ses accents d'épopée sous l'Empire, marqua son enfance. Sa mère, d'origine vendéenne et d'esprit voltairien, unissait à un déisme émancipé des convictions royalistes. La « blonde enfance»

l’interprète au sens fort, guidé souvent par un metteur en scène, c’est-à-dire qu’il permet et oriente la compréhension du spectateur1. Le théâtre relève de la convention, de l'« illusion comique », puisque les comédiens jouent la vie en incarnant des personnages de papier que fait parler l’auteur : la magie du théâtre réside dans cette incarnation éphémère, atteignant l’art par les artifices2. Lié à des lieux spécifiques, le théâtre est devenu, après des origines religieuses, un divertissement collectif

aller doucement avec cet esprit-là, tu le vois bien. * La rupture que créent les apartés (l.86) il change de couleur (l.98) il ne sait ce qu’il fait ; voyons si cela continuera (l.109) il souffre, mais il ne dit mot ; est-ce qu’il ne parlera pas ? *le double sens qu’on peut prêter à certaines paroles comme « Il serait à propos qu’il parlât » pour deux raisons : une dite (il faut que je le chasse), une à déduire (j’aimerais vérifier par moi-même qu’il m’aime) * son aplomb dans le mensonge : elle sait que

métaphorique. - « la fournaise de douleurs » (l.71) : hyperbole et métonymie pour les cris : insiste sur la souffrance incroyable causée par ce dernier supplice. → le narrateur accentue encore l'aspect terrifiant des tortures infligées à Grandier. Les personnages (désignation et caractéristiques) : - les religieuses : « bacchantes » (l.14), cf. Bacchus, dieu Romain du vin, de l'ivresse et du débordement. Terme qui annonce l' « orgie » (l.42) : folie démesurée. Antithèse : les religieuses deviennent des femmes

prendre une décision et de s'y tenir : "En vérité, je ne sais que résoudre..." Sa vanité resurgit à la fin de la scène : "La Princesse ne paraît pas répondre indifféremment aux mots à double entente dont je ne cesse de la poursuivre." Cette réplique est d'autant plus amusante que le spectateur, par le jeu de la double énonciation sait que la Princesse a une piètre opinion du Prince. Marinoni n'insulte pas le Prince en retour. Il se montre particulièrement déférent à son égard, tout en exprimant

Lamartine 3.3.5. Alfred de Musset 3.3.6. Autres recueils poétiques romantiques 3.4. le drame romantique 3.4.1. Le mélange des genres 3.4.2. Totalité, diversité et transfiguration 3.4.3. Une première animée 3.4.4. Les raisons d’un échec 3.4.5. Victor Hugo 3.4.6. Les principaux drames romantiques. 3.5. le romantisme et le roman 3.5.1. Des nouveautés dans la tradition sentimentale 3.5.2. Fiction et vérité dans le roman historique 3.5.3. Roman sur le peuple et roman populaire 3.5.4. les romanciers

AUTEUR : Victor HUGO (1802-1885) 1. La vie de l’auteur : L’auteur : chef de file du romantisme au XIXème siècle. Œuvre gigantesque, nombreux engagements personnels. Poète militant. Poète engagé : la poésie devient le guide, le voyant celui dont la parole prophétique doit jouer un rôle dans la société en mettant des mots sur ce qui ne va pas. Préoccupé toute sa vie par le sort des misérables, a lutté contre toute forme d’injustice sociale. Ses œuvres : Notre-Dame de Paris (1831) Ruy Blas (1838)

de formes nouvelles * Quatrain et alexandrin Étude de «Vieille chanson du jeune temps» * Avant le 19ième siècle, on ne s’intéressait pas au peuple. Victor Hugo va devenir l’emblème du peuple. Et il aura une œuvre très vaste qui recourt à la fois le théâtre. DRAME ROMANTIQUE : Victor Hugo : * Hernani(1830) * Ruy Blas (1838) Alfred de Musset * Lorenzaccio Caractéristiques du romantisme * Écrire en alexandrin * Se lamenter * TEMPS / LIEU /UNITÉ/ ACTION /BIENSÉANCE=C’est

intrigue qui finit toujours bien. Au XVIIIème siècle, Marivaux ne déroge pas à cette tradition mais il lui donne un charme particulier et une profondeur psychologique en intériorisant les obstacles. Ses comédies se fondent sur les réticences des deux personnages principaux à s’avouer leur amour – à eux-mêmes comme à l’autre – et sur une intrigue qui vise à faire éclater la vérité des sentiments et la transparence des cœurs. Les Fausses Confidences, jouées en 1737, orchestrent ce jeu subtil de l’amour et

Victor Hugo est né à Besançon en 1802 d’un père Lorrain Léopold Hugo, colonel, général d’empire puis gouverneur et d’une mère Bretonne Sophie Trébuchet. Il est le troisième fils de Leopold et Sophie. Tout jeune il accompagne son père dans ses déplacements de garnison.Son enfance est mouvementée entre Paris et les lieux de mutation de son père, entre l’amant de sa mère (le général Victor Lahorie) et les maîtresses de son père. En 1811, Sophie Hugo vient rejoindre son mari à Madrid avec ses trois enfants