Ruy Blas Costumes Décors Couleurs

entre son élection probable en tant que qu’empereur, son amour pour Dona Sol et sa soif de vengeance. La parole permet de montrer ses émotions aux spectateurs et de leur faire connaître l décision du personnage. Il en va de même pour le monologue de Ruy Blas qui, avant de se suicider, expose sa profonde désolation et son supplice. La parole permet également de transmettre toute la poésie et la musicalité d’une pièce à travers des figures de style, des métaphores, comparaisons et antithèses. Dans le

tirade de Ruy Blas, de « Bon appétit, messieurs – ô ministres intègres ! » jusqu'à « Babel est dans Madrid. » L.A. n°4 (Acte IV, scène 2) : Don César ou l'intermède burlesque L.A. n°5 (Acte V, scène 4) : le dénouement. Documents complémentaires : Art poétique, Nicolas Boileau : les règles de la tragédie classique Extraits de la préface de Cromwell, Victor Hugo, 1827 Mise en scène de Jacques Weber (2002) adaptée pour la télévision Document sur le travail du scénographe autour des costumes et du décor

la musique, le décor, le maquillage, les costumes. Ils créent une atmosphère, une illusion qui entraînent le public « hors du monde », hors de son quotidien. Diderot encore précise qu’au théâtre, le « vrai » est la conformité de la représentation avec le « modèle idéal imaginé par le poète et souvent exagéré par le comédien ». Pour le metteur en scène, c’est un choix délicat que celui des acteurs car il engage l’interprétation de la pièce. Dans Ruy Blas par exemple, selon la distribution, la vision

scénographie ne se limite pas à la création de décors pour une représentation mais désigne l’art de l’organisation de l’espace scénique par l’assemblage de divers moyens qu’ils soient techniques ou artistiques. En effet, il faut imaginer le cadre présenté dans la pièce écrite, évoquer les lieux de l’action par l’illusion, déterminer la place nécessaire au jeu du comédien et à son rapport avec les spectateurs. Pour se faire, le scénographe doit coordonner les décors avec le jeu de la lumière et du son mais

de Créteil) Objet d’étude 1 Présentation de l’objet d’étude 1 4 Interrogation 1 Séquence A Le vampire Séquence B Sherlock Holmes ACTIVITÉS ET PROLONGEMENTS Histoire des arts Füssli 6 18 32 34 Interrogation 2 Séquence A Ruy Blas de V. Hugo Séquence B Les Miettes de P. Pinaud ACTIVITÉS ET PROLONGEMENTS Histoire des arts Delacroix 36 47 60 64 Interrogation 3 Séquence A Bouvard et Pécuchet Séquence B Madame Baptiste ACTIVITÉS ET PROLONGEMENTS Histoire des

HUGO, Ruy Blas, 1838, II,2 Lecture cursive Rhinocéros d'Eugène Ionesco, 1949 : le mélange des genres dans le théâtre de l'Absurde ; didascalies et problèmes de mise en scène dans le théâtre du XXe s. Documents complémentaires : Analyse d'images Diverses mises en scène de Dom Juan * Comparaison de deux mises en scène de Marcel Bluwal, et Daniel Mesguisch : -adaptation pour la télévision par Marcel BLUWAL, 1965 et captation de la pièce de Daniel MESGUISCH (étude des couleurs, costumes, décors, jeu

l’exactitude et à l’harmonie des décors et des costumes. La scène n’est plus qu’un simple décor mais un espace ou on respecte la vraisemblance ; les acteurs sont placés dans une situation ordinaire et jouent comme s’ils ne remarquaient pas la présence du public. Au lieu de prendre la pose, en se tournant vers le public, pour réciter une tirade, ils adaptent leur jeu pour respecter cette vraisemblance. Hugo dit « Ce n'est point à la surface du drame que doit être la couleur locale, mais au fond, dans

car : - elle suppose des choix (distribution, décor, costumes,...). - elle est donc une lecture particulière de la pièce, une interprétation. Il est intéressant d'aller voir la même pièce de théâtre dans des mises en scène différente. Par exemple, pour monter Phèdre de Jean Racine, le metteur en scène peut choisir de costumer Phèdre d'une certaine manière, ce qui changera totalement la perspective de la pièce : - Phèdre habillée en costume grec (un drapé) met la pièce sous le signe de l'Antiquité

et la 1ère autobiographie). -> Génération d’oisifs qui tournent autour d’eux-mêmes. -> Sensibilité, imagination et autoanalyse sont exacerbés. « Insensé qui croit que je ne suis pas toi » - Victor Hugo Cf : Delacroix – Autoportrait Couleurs romantiques, pas de barbe (révolte), regard romantique, etc. Cf : Henry Wallis - Chatterton Stéréotype de l’artiste romantique. - Primauté de l’individu sur le groupe, la société, D’où les grandes histoires d’amour malheureuses

(entrave à la liberté) (règle des trois unités, bienséances, vraisemblance), recherche d'une grande liberté créatrice, maintien de la versification (même si d’autres tels que Stendhal prône la prose) peinture d'une « couleur locale » (ce qui rappelle l’exotisme : costumes, décors, noms). L'unité de lieu est mise à mal : la multiplicité des lieux est appelée par la visée totalisante, le désir d'exactitude. D'où parfois l'impossibilité de représenter certaines pièces : Cromwell, qui met en scène 60