Rousseau La Démocratie Un Régime Pour Les Dieux

autorisées par la loi naturelle – c'est une question de droit. Cette dualité se retrouve dans le titre de l'œuvre de Rousseau puisqu'il distingue l'origine ( fait ) et les fondements ( droit ). Cette distinction a été expliquée en cours. On remarque également que la référence à l'idée de loi naturelle disparaît. L'explication se trouve dans la préface au discours ( p.17 à 20 ) où Rousseau analyse les difficultés de la question posée. La première concerne la question de la connaissance de la nature de

L’histoire du droit, comme les autres champs historiques, est donc toujours en chantier. On voudra bien ne pas l’oublier en lisant le présent ouvrage, synthèse provisoire de connaissances en constante évolution. Au début, le droit est dit/dicté par les dieux, ou par Dieu. Texte terrible, dont nul ne peut s’écarter, que rien ne peut changer, dont toute discussion est impossible : pas de place, donc, pour une histoire. L’histoire ne devient possible que si le droit se fait, au moins en partie, humain ; lorsqu’il

voir la philosophie du droit comme une incitation à faire profession de foi dans les institutions libérales et croire aveuglement que les institutions modernes sont les meilleures sans perspective critiques et remise en contexte. Les formes de la démocratie contemporaine seraient le seul instrument envisageable afin de propager la moralité libérale. L’objectif et la conception démocratique du droit qui anime l’enseignement en droit emprunte un autre chemin : c’est de sortir l’homme du règne de l’hétéronomie

peut en dénoncer la caractère dénaturant, aliénant, corrupteur, pervers. C’est dans doute Rousseau qui a fait la critique la plus acérée dans son discours sur les sciences et les arts de l’artifice. (« nos âmes se sont corrompues à mesure que nos sciences et nos arts se sont avancées à la perfection ; on a vu la vertu s'enfuir à mesure que leur lumière s'élevait sur notre horizon ». ) La nature, selon Rousseau, c'est le bonheur, la simplicité, la puissance, la liberté, l'innocence ; l'artifice, c'est

fois par un adage : « A chacun selon son rang » : renvoie aux sociétés fonctionnant de manière figée (Antiquité, âge féodal). Fonctionnement selon une hiérarchisation sociale. Ex : 1er ordre = prêtres, intermédiaires entre société terrestre et « dieux » ; 2ème rang = chevaliers, nobles, chargés de défendre la société des agressions extérieures ; 3ème rang = tous les autres, le Tiers état. Distribution des avantages résultait de l’appartenance à tel ou tel ordre. Ce qui a fait la durée de ces sociétés

roi s’applique bien au fait que ce sont les Dieux suprêmes qui ont la loi et la transmette pour que celui-ci fasse régner la justice chez ses sujets. Mais le droit mésopotamien n’est pas strictement religieux. Aucune règle quasiment ne concerne les pratiques religieuses, la façon dont il faut pratiquer un culte. C’est un droit portant sur les hommes ; famille, commerce…. le droit séculier Mais il a une origine divine car elle est transmise par les Dieux suprêmes. Droit biblique On retrouve une

par exemple, lit-on les articles aujourd'hui de la même manière qu'en 1804. Important: 1°Apprendre un fascicule sur l'histoire politique de 1789 à 1815. Chaque régime a une orientation différente. 2° Ne pas avoir tout oublié de tout ce qu'on a appris de la littérature française des lumières. Montesquieu, Jean-Jacques Rousseau et l'Encyclopédie. *** Introduction: La Genèse du Code Civil "Ce qui ne s'effacera jamais, ce qui vivra éternellement, c'est mon Code Civil" (Napoléon Bonaparte,

permet de créer des hiérarchies entre les dieux et les hommes ainsi qu'entre les hommes. Certains se retrouvent plus près de dieu (généralement nous) que les autres. Cela permet aussi de séparer l'homme de son environnement. En comparaison, les religions de la fécondation des peuples d'agriculteurs de même que les religions chamaniques des peuples de chasseurs, puis plus tard de pécheurs, n'ont pas ses hiérarchies. Les religions chamanique n'ont pas de dieux principaux. Les religions de la fécondation

1.1 Les philosophes de l’histoire I.4.1.2 Raison et ordonnancement social I.4.1.3 L’esprit des lois (MONTESQUIEU) I.4.1.4 Nature et société (ROUSSEAU) I.4.2 Révolutions et ordre social I.4.2.1 La sociologie, fille des révolutions I.4.2.1.1 Les points de vue des réactionnaires sur la Révolution française I.4.2.1.2 Libéralisme, individualisme et démocratie I.4.2.2 Le positivisme d’Auguste COMTE I.4.3 Théories sociales et socialisme I.4.3.1 Charles FOURRIER (1772 – 1837) : les phalanstères I.4.3.2

on va à la tyrannie, la société ne serait plus stable. Cette théorie va avoir du succès. Elle va être reprise pas Rousseau (l’homme est bon, la société pervertie l’homme, il faut donc trouver un contrat pour éviter des affrontements permanents. L’essentiel dans ce contrat c’est que tous les hommes participent au pouvoir pour que personne ne n’en abuse = conceptualisation d’une démocratie directe. Mais cela est une utopie), Hobbs (il faut un contrat originel clair avec un maintien important de l’ordre