Rousseau Et Pufendorf

Jean-Jacques Rousseau Lettres écrites de la montagne (1764) La Gaya Scienza, © février 2012 1 Table des matières Première partie .............................................................. 4 Avertissement .................................................................. 4 Première lettre ................................................................. 5 Seconde lettre ................................................................ 37 Lettre troisième...................................

mais seulement si le délinquant ne se met pas d'accord avec la victime. L'amende pour l'os fractum est de 300 as pour un homme libre et de 150 as pour un esclave ( v. Paul-Frédéric Girard, Manuel élémentaire de droit romain, 7e éd., Librairie A. Rousseau, Paris, 1924, pp. 419-420 ; Charles Appleton, in Mélanges Cornil, t. 1, 1926, pp. 51-64 ; Paul Huvelin, « La notion de l'injuria dans le très ancien droit romain », in Mélanges Appleton, 1903, pp. 375-386 ). c.-  Les violences légères n'entraînant

Kant 
   rejoignait 
   ainsi 
   les 
   partisans 
   
  d’une 
  tradition 
  juridique 
  déjà 
  très 
  prégnante 
  chez 
  Locke 
  ou 
  chez 
  jean 
  Jacques 
   Rousseau, 
  selon 
  laquelle 
  le 
  droit 
  marque 
  le 
  terme 
  du 
  jus 
  in 
  omnia, 
  pour 
  ne 
  s’affirmer 
  sur 
   ce 
   terrain 
   strictement 
   juridique

la pensée, les individus ne sont pas constitués pour la société mais la société pour les individus. Il met donc l’accent sur l’individualisme. Il définit la société comme étant une association rationnelle entre les hommes, elle est volontaire. -Pufendorf il va aussi avoir une diffusion de ses idées, parle de loi naturelle, il prend soin de casser le lien avec Dieu et la révélation. Lui aussi va avoir une influence car il a publié un livre sur le devoir de l’homme et le citoyen selon la loi naturelle

systématique puisqu’il vient d’une source unique. Donc il n’y a plus à chercher par tâtonnement comme faisait les anciens prudents à travers de multiples confrontations, débats, dialectiques…maintenant tout procède d’une source unique. A partir de Rousseau ce sera la volonté de l’Assemblée. C’est la fin de la tradition romaine, de la tradition juridique du jus commune. Cela va avoir pour effet de rehausser la loi dans la hiérarchie et de diminuer les autres sources telles la jurisprudence, la coutume

politique (et non d’une coquille vide). On est allé jusqu'à parler d’un état fédéral ou d’une fédération d’états. Le premier a avoir avancé cette hypothèse est le juriste Samuel Pufendorf (« le droit de la nature et des gens ») = un état en guerre doit respecter les principes du droit naturel et bien traiter ses adversaire. Pufendorf le caractérise de mosaïque mais également de monstre car échappe a toute classification. On devais cette classification a Aristote (3 impure, un pure. monarchie, aristocratie

la royauté absolue à reposer sur un « droit divin » avait façonné la souveraineté séculière à l’image d’un dieu à la fois tout-puissant et législateur de l’univers, c’est-à-dire à l’image du dieu dont la Volonté est loi. La « volonté générale » de Rousseau et de Robespierre est toujours cette « Volonté divine qui n’a besoin que de vouloir pour produire une loi ». Des œuvres de Cardin le Bret, de Bodin ou de Hobbes, il ressort que la loi vient du souverain et donc qu’elle n’est qu’un commandement du

la laïcisation du droit naturel qui va intervenir plus tard (car les auteurs postérieurs vont enlever le critère de Dieu.) Les auteurs postérieurs vont prendre la raison comme seul critère du droit naturel. Un des auteurs fondamentaux SAMUEL VON PUFENDORF auteur du 17e s ( allemand), va élaborer des systèmes juridiques totalement rationnels et mathématiques ou le seul critère intéressant c’est la raison. Le problème c’est que ces auteurs vont amener l’école à son déclin par ses excès de logique

contrainte extérieure, c’est aussi l’absence de contrainte intérieure ; ce que l’on peut appeler la maîtrise de soi. La liberté n’est pas la spontané réfléchie, faire ce que l’on veut. C’est reprendre ici un propos classique chez les philosophes tels que Rousseau qui affirme que la liberté est la capacité d’obéir à la loi que l’on s’est prescrite. C’est un terme qui existait déjà dans la philosophie antique et que l’on retrouve aussi chez les stoïciens, chez les Lumières et chez Kant lorsqu’il dit qu’on

elle rompt avec les représentations traditionnelles. C’est la fonction législative qui l’emporte sur la fonction judiciaire, on a vu ce qu’à été le pouvoir législatif du Roi sous l’ancien régime. Mais dans la philosophie des Lumières avec notamment Rousseau, doctrine politique du 19ème, en passant par la RV, cette prééminence de la loi ne cessera d’être reconnu et continuera d’être existé aujourd’hui. Les autres attributs identifiés par Bodin sont traditionnellement justifiées aujourd’hui : justice