Rousseau Et Pufendorf

L'Eglise actuelle a affirmé de la bouche de Jean XXIII qu’outre le fait qu’elles sont immorales, les lois qui violent les droits de l'homme sont dépourvues de force de loi. Au XVIIIème siècle, les théories « contractualistes » de Grotius, Pufendorf, Hobbes, Locke ou Rousseau penchent en faveur du devoir d'obéissance en vertu du principe « pacta sunt servanda ». Cependant, les mêmes raisons contractualistes qui servent à fonder l'obéissance au Droit peuvent servir de justification à la désobéissance civile

nécessaires qui résultent de la nature des choses », de .quelle nature s’agit-il ?Elle tient à « la constitution de notre être avant l’établissement des sociétés ». Les précautions prises pour émettre cette hypothèse sont beaucoup moins apparentes que chez Rousseau. Elles sont pourtant aussi plus réelles et plus profondes. La « nature des choses» inclut des rapports concrets que Montesquieu s'efforce d'observer. Il met ainsi les lois en rapport avec la force défensive, la force offensive, les climats, le terrain

inspirer plus tard la philosophie de Rousseau et Locke. L’école du droit naturel Grotius : auteur connu qui a élaboré un ouvrage concernant le droit de la guerre . Notion de droit naturel : Plusieurs écoles : L’école de droit naturel classique : droit qui se construit de manière empirique L’école de droit naturel moderne : représentée par Grotius et Pufendorf. Grotius reprend l'école du droit

d’un ordre juridique mis en place par la constitution et succédant au désordre de fait antérieur. L’Etat repose sur un postulat premier repose sur la solidarité social d’une union des membres, d’un principe d’unité. → théorie du contrat social avec Rousseau. Les Eléments Constitutifs Il n’y a pas besoin que d’une collectivité humaine pour formé un Etat. L’Etat est composé : _ d’une population, _ d’un territoire, _ d’un pouvoir effectif. a) POPULATION Règle* : pas de population = pas d’Etat.

enferment l’individu et le maintiennent dans une forme de prison de la pensée, contre toutes les vérités avec un caractère dogmatique. La faculté de juger permet à l’individu d’être libre : « l’homme est né libre mais partout il est dans les fers » Rousseau. Enfin le bonheur est une valeur qui pour nous va de soi, où on chercher à maximiser son bonheur, n’est pourtant pas un objectif avant le XVIIIème. La volonté de chercher le bonheur est très différente des visées théologiques, qui elles visent à

la loi naturelle, ça nous conduit = au suicide. L'individu qui est libre n'a aucune obligation à rentrer dans le contrat social. Il peut être solitaire, il y a une espèce de droit à la folie. John Locke, l'inventeur de la séparation des pouvoirs; Rousseau; Spinoza. Tous sont des contractalistes, tous parlent du contrat social mais tous considèrent que l'homme est un animal social et il est dans le contrat social dès sa naissance. Pour eux, le contrat social est une obligation juridique sinon je ne

familiale, faite de rapports interpersonnels d’obéissance et de puissance. Pour eux, la société est une conception artificielle, reposant sur un accord de volonté. Cette analyse est retrouvée chez les grands théoriciens du contrat comme Locke et Rousseau. Ils vont transposer la théorie du contrat sur le champ familial. Ils vont proposer une nouvelle analyse des relations entre les parents et les enfants. Ils vont revisiter la puissance paternelle. Le fondement est redéfini car, en s’appuyant

les formalités mais plutôt le respect de la parole donnée. Cela renvoi à une formule de Loisel (début 17) : « On lie les bœufs par les cornes et les hommes par la parole. » Ces principes ont été repris par l'école du droit naturel de Grotuis et Pufendorf. On a repris le principe selon lequel le consentement des parties est le principe fondamental des contrats. Cependant à cette époque il y a avait certains obstacles à cela : Jusqu'à la Révolution française c'est le roi qui dirigeait l'économie

royauté absolue à reposer sur un « droit divin » avait façonné la souveraineté séculière à l’image d’un dieu à la fois tout-puissant et législateur de l’univers, c’est-à-dire à l’image du dieu dont la Volonté est loi. La « volonté générale » de Rousseau et de Robespierre est toujours cette « Volonté divine qui n’a besoin que de vouloir pour produire une loi ». Des oeuvres de Cardin le Bret, de Bodin ou de Hobbes, il ressort que la loi vient du souverain et donc qu’elle n’est qu’un commandement

fondamentales. Au cours de l’histoire c’est construit un statut des libertés fondamentales qui s’engage a protéger les libertés mais aussi tracer des limités a l’exercice des libertés fondamentales. PARTIE 1 : GENESE ET DEVENIR Du contrat social, Rousseau : « l’homme est née libre », affirmation perplexe, la liberté ne constitue pas un intérêt a cette époque. La liberté n’est pas simplement le fait de n’avoir pas de contrainte venant d’autrui. Cette formule dissimule le fait que la liberté n’est