Rousseau Et Les Fables De La

s'avère donc un moyen particulièrement efficace de faire passer ses idées. Il est par ailleurs très varié et s'inscrit dans de nombreux genres : le récit à valeur de témoignage (Texte B), l'apologue, récit concentré et donc particulièrement efficace (fables de La Fontaine, fabliaux, contes philosophiques...), mais aussi passages de romans (chez Hugo ou Zola par exemple), scènes de théâtre et même poèmes (Texte C). ● Le dialogue enfin est une forme efficace pour présenter ses idées et convaincre le lecteur

XVIII° siècle (Lumières) Dévellopement des idées des Lumières concernant les droits de l’individu face à l’état 1789 : Déclanchement de la Révolution Française 14 Juillet 1789 : Prise de la Bastille Ecrivains : -Voltaire -Jean-Jacques Rousseau -Denis Diderot -Montesquieu -Musset XIX° siècle (Romantisme, réalisme et naturalisme) Industrialisation, démocratisation, nationalisme Fin de l’Empire de Napoléon Bonaparte Ecrivains : -Chateaubriand -Stendhal -Honoré de Balzac -George

le maître à penser : Candide, Zadig, Micromégas, L’ingénu - Le roman épistolaire : Les lettres persanes : Montesquieu - La fable : Les fables, J de Lafontaine - Le théâtre : L’île des esclaves, La colonie de Marivaux : Le mariage de Figaro, Beaumarchais - Le roman : Du contrat social, L’Emile ou de l’Education, JJ Rousseau - La poésie : Le mondain : Voltaire

faits de société, comme le pouvoir, la guerre, le malheur, la religion... Or, paradoxalement, la littérature et l'art en général choisissent souvent des registres plaisants pour traiter de ces sujets essentiels : La Fontaine ou Molière, l'un dans ses fables, l'autre dans ses comédies, Voltaire, dans ses contes philosophiques, ont pris le parti de « plaire » pour mieux mener leur réflexion, argumenter et « instruire ». 2. L'humour pour divertir La Fontaine s'en explique : « Une morale nue apporte de

être attentif à chercher le véritable sens de l’œuvre, et ne pas se laisser seulement distraire par sa forme plaisante. Jean de la Fontaine disait ainsi «  Les fables sont des mensonges qui disent la vérité ». L'apologue représente donc un enseignement indirect qui critique souvent la société. Jean de la Fontaine dénonce, au fil de ses fables, le monde de la cour, l'assujettissement, la bassesse des courtisans, la flatterie. Dans Les Obsèques de la lionne, une des moralités dénonce l'hypocrisie des

« L'asinaire » L'homme est toujours prêt a faire du mal a ce semblable , ce qui est paradoxal et qui est inquiétant . C'est une vision très pessimiste de la nature humaine , une vision pessimiste qui seras contrecarrais par certain philosophe célèbres comme Rousseau . Sur la planche de dessin de Charles le brun on peut lire le dessin de gauche a droite ou de haut en bas puis de bas en haut . Le Spectateur est interrogé pas le Visage du dessin de « l'Homme » Qui est proche du loup . Le loup est dessiné de

- théâtre comique : son idéal esthétique à travers La Bruyère (1645-1696) Molière, Tartuffe (1669) des règles d'écriture, appliquées Boileau (1636-1711) - poésie : notamment dans le genre Pascal (1623-1662) La Fontaine, Fables (1668- de la tragédie : voir la règle 1694), des « trois unités ». Boileau, Art poétique (1674)

mouvement culturel dominant au 17e siècle ou l’art des grands auteurs de l’Antiquité, déjà visités par la Renaissance, est érigé en règles et en principes esthétiques. 1)Pour le « classicisme » il faut plaire et instruire. C’est le projet même des Fables de la Fontaine. Les comédies de Molière corrigent les mœurs par le rire ; dans la tragédie, le spectacle des passions doit conduire à des émotions fortes et à la maîtrise de ces passions même. 2) Il faut être dans le respect des règles qui accompagnent

l’industrie du luxe réhabilitent une forme d’hédonisme qui confond plaisir et bonheur. La haute société se complaît dans le confort et la mollesse dont Voltaire même fait l’éloge dans son poème Le Mondain. 2 – L’esprit philosophique * Jean-Jacques Rousseau est le premier à envisager la notion de progrès sous l’angle de la décadence populaire. Le philosophe prône une vie plus humble, orientée vers la sensibilité et les bienfaits de la nature. La remise en cause de la civilisation occidentale et de la

Suffit-il de dire faux pour qu’il y ait mensonge ? Rousseau affronte cette question dans ce texte où il propose une série de distinctions propres à circonscrire l’essence du mensonge. Nous apprenons au début que le mensonge implique l’intention de tromper, mais ce critère est immédiatement relativisé par le fait que l’intention de tromper peut être exempte de toute malignité. On peut mentir par générosité à l’égard d’autrui, cependant Rousseau pointe d’emblée la difficulté de l’argument. Car dire