Roubaud Le Lombric

corpus rassemble 4 poèmes, une fable de JDLF « La Cigale et la Fourmi » paru en 1668, « L’Albatros » de Charles Baudelaire publié en 1857, l »Le Crapaud » écrit par Tristan Corbière et paru en 1873, et enfin le plus récent celui de Jacques Roubaud « Le Lombric » datant de 1932. Dans leur poème ces quatre auteurs utilise des animaux afin d’exprimer ce qu’ils ressentent ou de faire passer un message. Cependant, cette identification avec l’animal valorise-t-elle le poète dans ces différents textes 

d’elle-même, du langage et du travail sur le langage comme à la même période la peinture, en particulier abstraite, parle de la peinture, des outils, des matériaux, des gestes. Nous verrons ici un poème nommé Le lombric, tiré du recueil Les animaux de tout le monde, écrit par Jacques Roubaud. Celui-ci, né en 1932, est membre de l’OULIPO, fondé en 1960. Sous ce nom (Ouvroir de Littérature Potentielle) se rassemble un groupe d’écrivains qui explorent les diverses potentialités de la littérature et de

parole, celle qui manque justement à la statue (vers 11-12). Il fait tout d’abord l’éloge de l’artiste, du statuaire. ➢ L’artiste est désigné comme un travailleur : « l’artisan », « ouvrier ». (en ouverture on peut utiliser le poème « Le Lombric » de Roubaud). ➢ L’artiste décide ce que représente son œuvre ainsi que son usage : « eut à peine achevée l’image » b. La critique de la religion : ➢ Nous pouvons remarquer une métaphore filée tout au long du texte, car La Fontaine compare

des Landes », España, 1840. Charles Baudelaire, « L’albatros », Les Fleurs du mal, 1857. Charles-Marie Leconte de Lisle, « Le sommeil du condor », Poèmes barbares, 1862. Victor Hugo, « Fable ou histoire », Châtiments, 1870. Jacques Roubaud, « Le lombric », Les Animaux de tout le monde, 1990. [pic] Objet d’étude - La question de l'Homme dans les genres de l'argumentation Le professeur L’élève le proviseur M. Cabestaing D. Périès

sacrifier pour ses diresconcluretexte 3 : jacques Roubaud , les Animaux de tout le monde ,1990.Thème de la nature ,la campagne→ thème de l’agriculteur→ thème du poètemouvement 1 : quatrains 1 et 2mouvement 2 : vers 9 à 12mouvement 3 ; vers 13 et 14le discours du poète respecte les règles du sonnet .Ce poème commence par l’éloge du lombricle lombric est une allégorie du poète Lettres à un jeune poète , 1929 de Rainer Maria Rilke PROB : Comment Roubaud fait-il savoir l’importance au rôle de poéte ?Vers

d’inquiétude constantes. Rejeté par le « vulgaire » comme l’Albatros de Baudelaire, il trouve son inspiration dans ce mal-être même, dans le rejet dont il est victime de la part de ceux qui ne le comprennent pas ; il est alors pour Jacques Roubaud « Lombric » qui « meurt » ou pour Gérard de Nerval « le ténébreux, le Veuf, l’Inconsolé » du « Desdichado » qui « porte le Soleil noir de la Mélancolie » ou, pour José Maria de Heredia, la « conque », « prison sonore », ou pour Tristan Corbière : «

d’inquiétude constantes. Rejeté par le « vulgaire » comme l’Albatros de Baudelaire, il trouve son inspiration dans ce mal-être même, dans le rejet dont il est victime de la part de ceux qui ne le comprennent pas ; il est alors pour Jacques Roubaud « Lombric » qui « meurt » ou pour Gérard de Nerval « le ténébreux, le Veuf, l’Inconsolé » du « Desdichado » qui « porte le Soleil noir de la Mélancolie » ou, pour José Maria de Heredia, la « conque », « prison sonore », ou pour Tristan Corbière :

Ici Baudelaire reprend le terme de la solitude, du rejet de la société face à face à la poésie. Ce qui correspond bien à son statut de poète « maudit ». On peut rapprocher ce texte de « le pin des Landes » de Théophile Gautier et de « Le lombric » de Jacques Roubaud qui utilise le même procédé pour évoqué les différent sentiments d’un poète.

arrive à expliquer ce qu’il y a de plus profond, ce qu’il y a de plus compliqué. Le langage est son instrument, il joue avec celui-ci. Par conséquent, il donne vie aux mots, « Sans le poète Lombric et l’air qu’il lui apporte le monde étoufferait sous les paroles mortes » (de Jacques Roubaud dans « Le lombric »). De plus, Victor Hugo dit « Lui seul distingue en leurs flancs sombres Le germe qui n’est pas clos » dans « Fonction du poète ». Sous leur plume, les mots exaltent le monde, chantent, nous

des choses muettes ! » Spleen et Idéal, Alchimie de la douleur —> « Par toi je change l’or en fer/Et le paradis en enfer » Arthur Rimbaud —> « La seule chose insupportable, c’est que rien n’est supportable » Jacques Roubaud, Le lombric —> « Sans le poète lombric et l’air qu’il lui apporte/Le monde étoufferait sous les paroles mortes » Spleen et Idéal, Spleen 4 —> « Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle/Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis » Les bijoux,