Rossignol Mon Mignon

ta souche », « dans les pertuis de ton tronc…les avettes ont leur couche ». Ces espèces végétales et animales sont elles-mêmes personnifiées : corps humain « bras » des lambruches, métaphore militaire pour les fourmis, « couche » des avettes, le rossignol qui « courtise » et vient « loger ». Cette proximité de toutes les espèces à travers des activités « humanisées » (guerre, sommeil, amour, naissance) amplifie la sensation de vie. Enfin, on peut souligner la présence de la vigne (« lambruche ») –

Pierre de Ronsard - Mignonne, allons si la rose ( XVIème siècle) A Cassandre Mignonne, allons voir si la roseQui ce matin avoit descloseSa robe de pourpre au Soleil,A point perdu ceste vespréeLes plis de sa robe pourprée,Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace,Mignonne, elle a dessus la placeLas ! las ses beautez laissé cheoir !Ô vrayment marastre Nature,Puis qu'une telle fleur ne dureQue du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne,Tandis que vostre

plus la faune montre leur séparation : rossignols pour rose et merles pour Victor Hugo.Les vers 13 et 14 fournissent de nouvelles informations sur les personnages par l’intermédiaire d’une sorte de parallélisme de construction ce qui met en valeur leur différence d’âge ainsi que d’attitude (adjectif péjoratif pour le jeune homme alors que mélioratif pour rose).Les deux vers suivants fonctionnent avec les vers 11 et 12. Rose est l’objet du chant des rossignols ce qui incarne donc bien le sentiment

Hélène ",il mourra le 27 décembre 1585. Poème : Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse, Jà la gaie alouette au ciel a fredonné, Et jà le rossignol doucement jargonné, Dessus l'épine assis, sa complainte amoureuse. Sus ! debout ! allons voir l'herbelette perleuse, Et votre beau rosier de boutons couronné, Et vos oeillets mignons auxquels aviez donné, Hier au soir de l'eau, d'une main si soigneuse. Harsoir en vous couchant vous jurâtes vos yeux D'être plus tôt que moi ce matin

Relevé des procédés Analyse - énumération “poussin, pinson, moineau, alouette, étourneau, colombe, rossignol” - graduation “rat, serpent à sonnettes, porcelet” - antithèse entre l’énumération et la graduation - Répliques analogues, parallélismes: “Qu’est-ce que tu fais, dans la vie? / Dans la vie? / Oui, dans la vie […]” “…et toutes ces choses que tout le monde fait? / Je ne fais pas ce que fait tout le monde” “Je suis un agent secret. Tu sais ce que c’est, un agent secret

oyseletz qui se sont teuz Durant que les grans froitz ont euz Pour le fort temps d'ivers nuysible Sont si aysés au temps paisible De may qu'ilz monstrent en chantant Qu'en leurs cueurs a de joye tant Qu'il leur convient chanter par force. Le rossignol adonc s'efforce De chanter menant doulce ncyse Lors s'esvertue et se degoyse Le papegault et la calendre Si convient jeunes gens entendre A estre gays et amoureux Pour le beau printemps vigoureux. Dur est qui n'ayme d'amour franche Quant

fier Pour des gens qui n'y voient pas clair ! D'autres enfin, fendus en tierce16, Semblent craindre qu'on ne renverse L'océan d'alcool qui les berce. Mais, que leur bouche ait un rictus, Que leurs bras soient droits ou tordus, Comme ils sont mignons, ces foetus, Quand leur frêle corps se balance Dans une douce somnolence, Avec un petit air régence17 ! On remarque aussi que leurs nez, A l'intempérance adonnés, Sont quelquefois enluminés : 15. La forme des strophes (succession de trois vers

Mignonne, allons voir si la rose… de Ronsard Extrait de Odes, écrit en 1550. Le thème de la fuite du temps qui est un des thèmes principales du lyrisme. Le poète s’adresse à une jeune fille âgée de 13 ans, dont il tombe amoureux lors d’une soirée ( cour de Blois ) . Il est âgé de 20 ans quand il rencontre Cassandre Salviati. Il développe le thème de la fuite du temps avec un ton malicieux et gracieux puisqu il a une arrière pensée. Il est associé à la tentation de l’amour sur un ton gracieux

- "Heureux qui comme Ulysse…" 3 - Musset - "La nuit de Décembre" 4 - Baudelaire - "L'albatros" 5 - Hugo - "La conscience" B - Textes complémentaires 1 - Hugo - "Demain dès l'aube" 2 - Corneille - "Marquise" 3 - Ronsard - "Mignonne, allons voir si la rose" 4 - Michaux - "Le grand combat" IV - Travail sur la forme poétique A - Textes analytiques : autour du sonnet 1 - Ronsard - "Je n'ai plus que les os" 2 - Du Bellay - "Malheureux l'an, le mois, le jour et le

enfer. Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse : Jà la gaie alouette au ciel a fredonné, Et jà le rossignol doucement jargonné, Dessus l'épine assis, sa complainte amoureuse. Sus ! debout ! allons voir l'herbelette perleuse, Et votre beau rosier de boutons couronné, Et vos oeillets mignons auxquels aviez donné, Hier au soir de l'eau, d'une main si soigneuse. Harsoir en vous couchant vous jurâtes vos yeux D'être plus tôt que moi ce matin