Ronsard Te Regardant

aspect sera développé dans le chapitre 2. La Renaissance est aussi une période très riche artistiquement, les normes esthétiques sont renouvelées dans tous les domaines artistiques et la poésie rivalise avec les arts pour célébrer la beauté, avec Ronsard par exemple, que nous étudierons dans le chapitre 3. Enfin le chapitre 4 abordera une œuvre intégrale, emblématique de la Renaissance : Gargantua de Rabelais. B Analyse d’image : « La Vierge du chancelier Rolin » de Jan Van Eyck Pour commencer

l'action de créer”, et plus particulièrement la “création par le langage”. 2) Les mouvements littéraires de la poésie -XVIème siècle la pléiade Joachim Du Bellay (le recueille Les Regrets contient plusieurs poème paraît en 1558)Pierre de Ronsard (le recueille Sonnets pour Hélène contient plusieurs poèùe paraît en 1578) Jacques Peletier du Mans (1517/1582) Rémy Belleau (1528/1577) Jean-Antoine de Baïf (1532/1589) Pontus de Tyard (1521/1605) Étienne Jodelle (1532/1573) -XVIIème siècle

la littérature humaniste ou celle qui est donnée au scepticisme optimiste). D’une certaine manière, le baroque naît de cette tension entre deux univers : ° [pic]D’une part l’héritage de l’humanisme, c’est-à-dire le sentiment de la Beauté, ce que Ronsard appelle le « carpe diem », le désir de saisir les choses dans leur caractère éphémère ; ° [pic]D’autre part, l’insistance religieuse sur la Vanité de l’existence humaine, l’idée que la beauté n’est qu’un leurre et qu’elle n’est que le déguisement

Roland, chantée par les poètes troubadours. A partir de la Renaissance, la poésie se dissocie progressivement de la musique et les poètes deviennent des artistes reconnus et protégés par les grands seigneurs et rois. Les poètes de la Pléiade, Ronsard et du Bellay, enrichissent la littérature par l'imitation des poètes anciens et introduisent des formes nouvelles comme le sonnet. Par ailleurs, ces poètes n'hésitent pas en tant qu'humanistes à s'engager dans les conflits de leur époque. Le XVIIème

pénètrent intimement tout artiste et le condamnent à exprimer son siècle dans une plus ou moins large mesure. C’est ainsi qu’il y a corrélation entre les guerres d’Italie, le rêve d’aventures et de fêtes du XVIe siècle, et la Renaissance poétique de Ronsard et de du Bellay ; la France, qui vient de constituer son unité politique, est jeune et vigoureuse, et toute la fougueuse exubérance de sa jeunesse s’affirme alors en son art. L’unité absolue d’idée et de pouvoir, la rectitude de jugement, l’harmonie

renouvelée ? Groupement de textes et lectures analytiques Groupement de textes : Lectures analytiques T1 : « Le front » – Maurice Scève, (1536), orthographe modernisée ar Pascale Delamarre, p. 269 T2 : « Marie, vous avez la joue » - Pierre de Ronsard (1560) T3 : Un serpent qui danse - Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, (1857). T4 : La courbe de tes yeux – Paul Eluard, Capitale de la douleur (1926), p. 268. Lectures cursives Comment les poètes décrivent-ils et jugent-ils le monde qui les

enquête de manières si naturelles et si amicales que j'eus plaisir à répondre, malgré ma retenue ordinaire. - De quel côté allais-tu ? ajouta-t-il. Veux-tu que je t'accompagne ? J'acceptai. Il me montra son livre. - C'est une édition ancienne de Ronsard. Je viens de l'acheter, dit-il en caressant la jolie reliure de ses doigts qui étaient maigres et bruns. Il l'ouvrit et se mit à me lire quelques vers. J'eus la même impression qu'en classe. Le texte lu par lui semblait baigner dans une source qui

doute le peintre et Marie Laurencin, d'autres pensent à Maria Dubés qu'Apollinaire aima en 1899 à Stavellet en Wallonie et qu'il chanta donc Marie Le Guetteur Mélancolique (la pleïade p.514). Quoi qu'il en soit, Marie est un prénom dont parla bien Ronsard " Marie où voudrait votre nom retourner. Marie est le poème de l'amour perdu, de l'écoulement du temps et de la musique.   Le premier quintil traduit l'incertitude d'un rêve qui bascule du souvenir émerveillé à l'espérance, passant par des état d'impatience

Voiture, 1650, posthume) “ Le texte lyrique utilise une syntaxe exclamative et interrogative qui permet de rythmer le poème Ex. : « Eh, qu’est-il rien de doux sans Vénus ? Las ! À l’heure Que je n’aimerai point, puissé-je trépasser ! » (Pierre de Ronsard, Second Livre des Amours, 1578) “ La répétition d’un même mot en début de vers, appelée anaphore, amplifie la parole poétique. Ex. : « Et dans le soir, tu m’es en riant apparue, Et j’ai cru voir la fée au chapeau de clarté… » (Stéphane Mallarmé, « Apparition »

personnifications). Rythme de la phrase ou du vers (cadences, coupes), soucieux de musicalité. Œuvres caractéristiques : l'ode est vouée à une poésie morale ou philosophique (Ronsard), l'élégie à la poésie amoureuse et à la plainte (Goethe, Élégies nationales ; Rilke, Élégies de Duino), les psaumes (Marot, Malherbe) et les hymnes (Ronsard) à la célébration ; la méditation (Lamartine) et la contemplation (Hugo), sont presque devenus des genres, caractéristiques de l'esprit romantique ; la chanson (G