Ronsard Soit Que Son Or

aventureuse : il s'engage dans les troupes coloniales des Indes néerlandaises (Indonésie actuelle), déserte et rentre en Europe. Embauché comme agent commercial, il arrive en décembre 1880 à Harar en Abyssinie et devient gérant d'un comptoir où s'échangent or, ivoire, armes, soie et bimbeloterie. En 1891, une tumeur au genou droit le conduit à se faire rapatrier : amputé à Marseille, il revient quelques semaines à Roche près de sa mère et de sa sœur Isabelle. Rêvant de repartir en Afrique, il retourne à

et vivre ; et, d’extase et d’azur s’emplissant, Tout notre être frémit de la défaite étrange Du monstre qui devient dans la lumière un ange. Au dolmen de la tour Blanche, jour des Morts, novembre 1854. « Je n’ai plus que les os... » Pierre de Ronsard Je n’ai plus que les os, un squelette je semble, Décharné, dénervé, démusclé, dépulpé, Que le trait de la mort sans pardon a frappé, Je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble. Apollon et son fils, deux grands maîtres ensemble,

une présentation de ces amours echoué. Mai Le mai le joli mai en barque sur le Rhin Des dames regardaient du haut de la montagne Vous êtes si jolies mais la barque s'éloigne Qui donc a fait pleurer les saules riverains Or des vergers fleuris se figeaient en arrière Les pétales tombés des cerisiers de mai Sont les ongles de celle que j'ai tant aimée Les pétales flétris sont comme ses paupières Sur le chemin du bord du fleuve lentement Un ours un singe un chien

laid) en “or”( le beau) grâce à son langage poétique dont la spécificité est de faire des alliances inhabituelles. Son œuvre intégrale fera de lui le précurseur du symbolisme et inspirera les poètes qui lui succèderont, tel qu’Arthur Rimbaud. Comment l’alchimie des mots permet-elle de transformer un objet blâmé en un sujet d’admiration ? Nous nous pencherons d’abord sur l’aspect rejeté de la boue, puis nous nous concentrerons sur l’alchimiste pour enfin traiter de la transfiguration en or. « Beauté

ajoute des méthodes, des normes pour écrire. Il y a donc un renouveau littéraire en France, c’est le début des poètes de la Pléiade. Il fait la différence entre ce qu’il appelle les Anciens et les Modernes. Il veut fonder, en particulier avec Ronsard, une littérature nationale (française et non en latin) car à cette époque résidait la question prépondérante de savoir s’il fallait ou non écrire en latin pour être un bon écrivain. On assiste alors à un phénomène de basculement, on se met à avoir

raggiunge di gran lena, la sua sorella alza il capo puntuto. Quando alcun tempo il Parto ha combattuto prende la fuga e il suo arco scatena. Ti vidi un tempo e consolai piangente, dubbioso del mio fuoco poco ardente: or che m’hai acceso d’una fiamma acuta e sono al punto in cui tu mi hai voluta hai la vampa di qualche acqua irrorata e sei più freddo ch’io non sia mai stata. (M. Luzi, La cordigliera delle Ande). * Mi fu predetto che

sentiment amoureux mais aussi à un personnage puissant. Ronsard, le « prince des poètes », n’écrivait-il pas dans sa Préface de 1550 à son premier livre des Odes : « c’est le vrai but d’un poète lyrique de célébrer jusqu’à l’extrémité celui qu’il entreprend de louer » ? Par ailleurs, la poésie lyrique, si importante qu’elle soit dans notre littérature française, ne résume pas toute la poésie. L’œuvre d’Homère, dans l’Illiade, relève de la poésie épique. Or, la poésie épique soude une communauté en exaltant

Paul Valéry, « l’art de changer ce qui change en ce qui dure ». C’est donc une façon de mettre des sentiments sur le papier pour l’éternité, avec un souci d’esthétisme et de rythme. On peut donc considérer la poésie comme un art traitant du passé. Or Apollinaire nous parle ici de « fait quotidien » et de « nouveau », la poésie se transpose alors dans le présent. Le sujet même de la création poétique est ici remis en cause, comme il le fut au XVIIe siècle avec la querelle des Anciens et des Modernes

élevé par son oncle, un prêtre, qui prend soin de son éducation. Le jeune homme incarne l’esprit de la Renaissance française : non seulement il redécouvre l’Antiquité (il traduira Plutarque et Virgile) et écrit de nombreux sonnets, en même temps que Ronsard et Du Bellay, mais il se tourne déjà vers l’avenir et adresse à Montaigne un poème en latin sur les nouveaux mondes découverts par les explorateurs, comme Jacques Cartier au Canada, qui peuvent servir de terre d’expérimentation aux utopies politiques

Malesherbes, Un jour de pluie, À l'aube avant de te coucher, Dis-toi, je l'ordonne à ton fantôme familier, que je fus seul à t'aimer  davantage et qu'il est dommage que tu ne l'aies pas connu. Dis-toi qu'il ne faut pas regretter les choses: Ronsard avant moi et  Baudelaire ont chanté le regret des vieilles et des mortes qui méprisèrent  le plus pur amour, Toi, quand tu seras morte, Tu seras belle et toujours désirable. Je serai mort déjà, enclos tout entier en ton corps immortel, en ton