Ronsard Soit Que Son Or

voyons ses effets sur la nature et sur nos corps, que nous organisons notre quotidien en fonction de lui, nous reste mystérieux, car malgré tout cela nous ne parvenons pas à le définir. En effet, définir le temps serait dire : « le temps, c’est… ». Or, les trois dimensions du temps sont insaisissables : le passé, par définition, n’est plus, l’avenir n’est pas encore, quand au présent, il n’est pas la totalité du temps. C’est bien ce que nous dit Saint Augustin : « il y a trois temps, un présent au

montagne qui accouche » de Jean de LAFONTAINE, et « La rivière et la prairie » de Jacques CAZOTTE. Les poètes aiment symboliser la vie à travers la rose par exemple, comme l'a fait Bonaventure DES PÉRIERS dans son poème « Des roses », et Pierre de RONSARD dans « Mignonne, allons voir si la rose ». Charles BAUDELAIRE quant à lui utilise l'albatros pour représenter le poète car celui-ci est habile dans les airs autant que le poète avec l'écriture, mais quand celui-ci se retouve sur la terre ferme il

Exposé : Biographie : Joachim du Bellay est un poète français né en 1522 à Liré en Anjou, et mort en 1560 à Paris. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l'origine de la formation de la Pléiade, groupe de poètes reconnus. De 1553 à 1557, il devient secrétaire du cardinal Jean du Bellay, cousin de son père et célèbre diplomate, avec qui il partira pour Rome. Le poète découvre alors la ville mythique de l'Antiquité, qui n'est plus que ruines, faste et débauche. Le regret s'empare du poète, sentiment

du mouvement parnassien et est le précurseur du symbolisme. Pourtant, il ne publiera de son vivant seulement que deux recueils, Les Fleurs du Mal , en 1857 et Paradis artificiels , en 1860. Or, certaines pièces de cette première parution des Fleurs du Mal en 1857 seront censurés pour « Outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ». Ce recueil s’ouvre sur la première section nommée Spleen et Idéal qui présente le poète déchiré entre la

aussi la vision de cette dernière au Moyen Age. Ici, la mort annonce à plusieurs femmes (toutes dans une étape de la vie) qu’elles vont mourir. Le XVIème siècle est celui de l’humanisme, de l’école de la Pleiade, et j’ai choisi 5 poèmes, tous de Ronsard chacun appartenant a un thème différent, présents dans la poésie lyrique : la mort, Je suis un homme né pour mourir, la nature, Comme un chevreuil que le printemps détruit, l’amour, Une beauté de quinze ans enfantine, la vie, Afin qu’à tout jamais

et dépasse le simple réalisme pour créer une hallucination, une vision onirique (les armées de larves dévorant le cadavre). Baudelaire rompt ainsi avec la tradition poétique en mettant au cœur de son poème non pas la femme aimée comme le faisait Ronsard, mais la charogne elle-même, vision d’horreur. Ainsi, l’ironie est visible, tant dans l’adresse à la femme aimée que dans le propos sur la nature. II – Une déclaration d’amour…ironique ? 2.1 ) Un couple uni ? Le poème débute par l’inscription

Beaudelaire, « A une passante » La banalité quotidienne devient une oeuvre littéraire. Beaudelaire considère que le poète est un alchimiste (transformer plomb en or = réel en poésie). Les projets des Fleurs du Mal, faire le beau, à partir du quotidien, voire de l'infâme, du laid. Dans sa préface, il écrit : « J'ai pris la boue et j'en ai fait de l'or ». => le monde est laid, il l'embelli Florilège = le plus beau recueil, travaillé. Un sonnet extrait des tableaux parisiens, poésie et peinture

C’est le côté rapide et éphémère qui fait la valeur de la vie, les seuls termes mélioratifs du poème sont ceux qui désignent la beauté de l’existence, (délice, plaisir vaporeux) -Métaphore (gangues -> or) On est donc dans le carpe diem. 3-Une atmosphère angoissante On est plus comme chez Ronsard dans l’élégie: la mélancolie et la plainte mais dans l’expression d’une angoisse profonde. -Sonorités très dures (on, p) Impression de dégoût, de lourdeur accentué par un vocabulaire lui-même source de dégoût

autour de Ronsard crée en 1553. Ronsard choisit six poètes pour l'entourer dans ce groupe humaniste : du Bellay, Guillaume des Autels, Pontus de Tyard, Rémy Belleau, Jean Dorat et Jean de la Péruse. Le chiffre sept n'est pas pris au hasard, il sert à évoquer la Pléaide des sept poètes alexandrins du IIIème siècle avant Jésus-Christ. Ils défendent en même temps l'imitation des auteurs gréco-latins. Ils imposent l'alexandrin et le sonnet comme des formes poétiques majeures. Pierre de RONSARD (1524-1585)

ceux-ci. Par « le messager de mort, noir recruteur des ombres » (vers 13), le poète fait du commissaire une sombre divinité infernale. L’idée des corridors ébranlés est traduite par une harmonie imitative, les diphtongues « an - an - on - on - on - or - on » résonant dans tout le vers 15. Le vers 25 marque une réaction énergique, un sursaut du poète. Au moment où il allait s’abandonner au regret du monde des vivants, il établit, en une longue accumulation, une liste des éléments du monde qu’il pourrait