Ronsard Soit Que Son Or

   "Comme un chevreuil, quand le printemps détruit... ", RONSARD, Amours de Caritée, (1552) Comme un Chevreuil, quand le printemps détruit L’oiseux cristal de la morne gelée, Pour mieux brouter l’herbette emmiellée Hors de son bois avec l’Aube s’enfuit,   Et seul, et sûr, loin de chien et de bruit, Or’ sur un mont, or’ dans une vallée, Or’ près d’une onde à l’écart recelée, Libre folâtre où son pied le conduit :   De rets ni d’arc sa liberté n’a crainte, Sinon alors que sa vie

J Commentaire Au 16e siècle, en 1552, Ronsard alors âgé de 28 ans fait publier «  les amours » son deuxième recueils de poèmes qui aura rapidement du succès tout comme le précédent. C'est dans ce recueils de poème que l'on trouve « Comme un chevreuil… » un poème qui aborde un thème courant à l'époque repris du pétrarquisme. On peut se demander comment Ronsard nous parle de l'amour qui blesse. D'abord nous verrons

« Quand vous serez bien vielle » de Ronsard (1578) | Comment s’allie la fuite du temps au thème de l’amour chez Ronsard ? Pour répondre à cette problématique, je développerais trois axes, premièrement j’exploiterais le tableau nostalgique et réaliste de la vieillesse, en second la déclaration particulière et pour finir, l’immortalité poétique de Ronsard Ce poète a été écrit en 1578, il figure dans le recueil : Sonnets pour Hélène, le contexte littéraire du XVIème siècle est la pléiade, la pléiade

P. de Ronsard 1/ Biographie de Pierre de Ronsard. /2pts Pierre de Ronsard est né en 1524 au manoir de la Possennière, près de Vendôme. Il se destinait à une carrière de militaire et de diplomate, mais une grave maladie le frappa et le rendit quelque peu sourd, il dut alors changer d’orientation. Il s'installa à Paris en 1544, où il rejoignit un groupe d'écrivains, la Pléiade, qui avaient pour mission d'enrichir la langue française et de créer une véritable littérature française. Ronsard fut un

poésie au fil des siècles ? Séance 1 – « BEL AUBÉPIN », ODES, IV, 22 PIERRE DE RONSARD Pierre de Ronsard, « Prince des poètes », appartient au mouvement de La Pléiade qui - au XVIème s. cherche à renouveler la poésie française. Il est le premier à écrire des Odes en français, retrouvant dans la poésie antique (Pindare, Horace) cette forme lyrique proche du chant propice à l’éloge. Dans « Bel aubépin », Ronsard peint la vitalité de la nature et s’adresse à l’arbre dont il vante la beauté. Il

|Comme un chevreuil (1552) | |Ronsard est un poète de la pléiade | |La pléiade a fixé les règles du sonnet et se base sur l’antiquité | |C’est un sonnet autobiographique. Il est extrait de «Amour de Cassandre» .

s’enfuit, [pic] Et seul, et sûr, loin de chien et de bruit, Or’ sur un mont, or’ dans une vallée, Or’ près d’une onde à l’écart recelée, Libre folâtre où son pied le conduit : De rets ni d’arc sa liberté n’a crainte, Sinon alors que sa vie est atteinte, D’un trait meurtrier empourpré de son sang : Ainsi j’allais sans espoir de dommage, Le jour qu’un œil sur l’avril de mon âge Tira d’un coup mille traits dans mon flanc. Ronsard 1. BIOGRAPHIE 1524-1585 Avec Du Bellay,

La Pléiade est un groupe de 7 poètes français du XVIème siècle. Le meneur était Pierre de Ronsard, les six autres poètes étaient Joachim du Bellay, Jacques Peletier du Mans, Rémy Belleau, Antoine de Baïf, Pontus de Tyard et Etienne Jodelle. A la mort de Jacques Peletier, Jean Dorat le remplacera aux seins de la Pléiade. Leur nom était au départ « La brigade », la pléiade n’a été donné que plus tard par Ronsard, il comparait sept poètes aux sept étoiles de la Pléiade comme l’avait fait autrefois sept

chien et de bruit, Or sur un mont, or dans une vallée, Or près d'une onde à l'écart recelée, Libre folâtre où son pied le conduit : De rets ni d'arc sa liberté n'a crainte, Sinon alors que sa vie est atteinte, D'un trait meurtrier empourpré de son sang : Ainsi j'allais sans espoir de dommage, Le jour qu'un oeil sur l'avril de mon âge Tira d'un coup mille traits dans mon flanc. Extrait du corrigé : Pierre de Ronsard (1er septembre 1524

c'est ce que fait Ronsard dans ce sonnet adressé à Hélène. Si elle se reconnaît dans l'image cruelle d'une jeune femme nostalgique, elle comprendra qu'il faut profiter du présent. La vie humaine est aussi brève que celle des roses.  On pourra analyser successivement :  I. L'originalité de la demande amoureuse.  II. La célébration de la poésie  I. ORIGINALITÉ DE LA DEMANDE AMOUREUSE  1. Une image peu flatteuse.  Sa beauté est passée. Ce sonnet a été écrit pour Hélène, or il ne cherche