Ronald Coase

pourra soit choisir une solution fiscale (système du pollueur-payeur ou taxe pigouvienne), soit attribuer la ressource à l’origine des externalités à l’une des deux parties (il s’agit d’internaliser les effets externes, approche défendue par Ronald Coase), soit développer les effets externes synonymes de croissance économique (logique de la croissance endogène, l’Etat pourrait avoir pour mission de développer la recherche fondamentale, le capital humain, les infrastructures…). Dans le cas de

l’Etat pourra soit choisir une solution fiscale (système du pollueur-payeur ou taxe pigouvienne), soit attribuer la ressource à l’origine des externalités à l’une des deux parties (il s’agit d’internaliser les effets externes, approche défendue par Ronald Coase), soit développer les effets externes synonymes de croissance économique (logique de la croissance endogène, l’Etat pourrait avoir pour mission de développer la recherche fondamentale, le capital humain, les infrastructures…). Dans le cas de biens

deviendra le véhicule pour diffuser les escapades d’économistes en terre juridique. Le point de départ est l’article de Ronald Coase sur le coût social, publié en 1960, qui lui a valu le prix Nobel en 199127. Lorsque l’action d’une personne A a des répercussions indésirables pour une autre personne B, sans que A n’en ressente les effets, le savoir reçu chez les économistes, pour lequel Coase prend à témoin Pigou28, considère qu’il se produit alors une « externalité », c’est-à-dire un écart entre le coût

organisationnelles de la firme : Un courant radicalement nouveau vient enrichir la réflexion relative à la firme, partant de l’interrogation suivante : comment se fait-il que la firme existe dans une économie où la supériorité du marché s’avère incontestée ? Ronald Coase pose cette question et y répond en introduisant la notion de coût de transaction. L'imperfection de l’information a pour conséquence un coût de transaction sur le marché : un agent économique désirant acheter un bien particulier ne pourra pas

agent économique sur l’utilité d’un autre agent économique qui ne sont pas prises en compte par le marché, c’est à dire qu’elles ne traduisent pas par des mouvements de compensation par les prix. La théorie des droits de propriété est celle de Ronald Coase, économiste américain qui a mis en évidence l’importance des droits de propriété en économie de marché. Ex de l’usine polluant une rivière : le marché semble incapable de résoudre ce problème. L’usine ne veut rien savoir et les riverains et le

1080s : la chute du Mur. Après l'âge d'or du keynésianisme, la crise des années 1970s marque un regain d'intérêt pour les théories néo-libérales. Ces théories vont même arriver au pouvoir, par exemple par Margaret Thatcher en Grande-Bretagne ou par Ronald Reagan aux Etats-Unis dans les années 1980. La chute de Berlin, en 1989, apportera un crédit supplémentaire aux thèses néo-libérales. En 1992, Francis Fukuyama annonce que la chute du mur de Berlin a signé « la fin de l'histoire ». Il reprend ici

entreprises qu’à partir des années 1920. L’apparition des managers va changer le principe de l’organisation de l’entreprise. Ronald Coase : La nature de la finance (1937). On a l’entreprise qui devient gigantesque (comme SO) alors que les économistes néoclassiques prétendent que le marché serait toujours le meilleur moyen pour allouer les ressources. C’est donc incompatible. Coase : aller sur le marché n’est pas gratuit : on a un cout d’accès au marché (cout de transaction) oublié par les néoclassiques :

cas comme dans tous les autres – n’implique pas la démission du droit. La présence de certaines données mises en lumière par les sciences empiriques ne fournit que des éléments sur la base desquels le droit opère ensuite ses propres choix. 21 R. H. COASE, « The Nature of the Firm », 4 Economica, 386 (1937); O. E. WILLIAMSON, The Economic Institutions of Capitalism: Firms, Markets, Relational Contracting, New York, 1985. 22 D. KAHNEMAN & A. TVERSKY (eds.), Choices, Values and Frames, Cambridge - UK

doivent être strictement identiques, puisqu'il ne devrait pas y avoir d’écart étant donné que la préférence de l'individu c'est son goût et non sa possession. Kahneman, Knetsch et Thaler ( 1990 ), « experimental tests of the endowment effect and the coase theorem », on donne une tasse à café à des étudiant d'une valeur de 5 euros, et on leur demande à quelle valeur seraient-ils prêt à vendre cette tasse à café ? On demande à un autre groupe sans tasse à café, à combien seraient-ils prêt à acheter une

c’est le droit d’utiliser une chose. Le droit de propriété se compose de :  Usus : le droit d’utiliser une chose.  Fructus : le droit de vendre la chose que l’on possède  Abusus : C’est le droit de détruire l’objet, de s’en débarrasser Ronald COASE, un économiste définit au début du 20° siècle le droit de propriété comme le droit de mener une action. Quelle institution est indispensable au bon fonctionnement des marchés ? L’Etat c’est-à-dire l’institution détentrice du monopole de